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Monsterhearts Saison 1 ep 0?+3 (2/2)

by Sbeu on août.12, 2015, under Text Only

La suite du début

Pour faire remonter les attentes d’Athreeren, voici le teaser façon Marvel de la suite et fin de cette saison de Monsterhearts (qui sera comme de droit éditée au fur et à mesure dans les prochains temps)

***Fondu sur une nébuleuse accompagné de l’inception sound***
***Fondu_ enchaîné sur les pieds d’un protagoniste en pleine course poursuite en forêt, potentiellement Walthus + inception sound***
***Extrait rapide d’une scène en bullet time qui présage une grosse baston avec des explosions ethériques + inception sound***
***Traveling arrière révèlant le visage inquiétant de Tamara***
***Un jump scare laissant présager quelque chose de méphitique***
***Voix off lisant une phrase d’accroche cryptique annonçant en substance que ce qui a commencé doit finir (phrase non contractuelle, ne s’applique pas à la majorité du contenu de ce blog)***

***

Reprenons donc là où nous en étions. Tamara, au contact du Nexus, était en train d’avoir une vision du futur qui allait faire basculer leurs existences à tous…

C’est fort intéressant, concentrons donc notre attention sur Eva et Walthus, en pleine cavale. Sentant une présence diffuse autour d’eux (et la présence beaucoup moins diffuse d’hommes armés aussi, il faut bien le préciser), les deux fuyards dévalent avec une certaine classe (surtout Walthus) la pente de l’affleurement rocheux sur lequel Eva s’était postée. Après une course poursuite forestière qui n’est pas sans évoquer le somptueux trailer présenté il y a quelques jours, ils embarquent dans le véhicule d’Eva, camouflé en contrebas tandis que les hommes de main de Lundey s’affairaient à récupérer les morceaux des bus. Il s’en faut de peu pour qu’ils soient rattrapés par leurs poursuivants mais à la faveur d’un embranchement, ils parviennent à gagner suffisamment de temps pour regagner un axe routier plus fréquenté forçant la milice privée à abandonner leurs traces afin de conserver un relatif anonymat. Dans l’euphorie consécutive à leur évasion, Walthus, aussi surprenant que cela puisse paraître, tente d’allumer Eva. Il se fait néanmoins assez sèchement rembarrer par cette dernièrequi préfèrerait se focaliser sur la suite de la mission, ayant réussi à exfiltrer la portion congrue de ses objectifs tout en ayant perdu l’avantage de la surprise.

Persuadés d’avoir définitivement semé leurs poursuivants, les fuyards s’accordent une halte dans un Dinner miteux (un restauroute pour faire plaisir à LCF) où ils « dégustent » un « Burger » accoudés à une « table » en écoutant de la « musique » en « agréable » compagnie. Walthus ressort son numéro de charme à la damnée et parvient à légèrement attendrir le trognon rabougri qui semble lui tenir lieu de coeur… pour lui extorquer l’accord réticent (pas une promesse cela dit, ni obligation de résultats, ni de moyens) qu’elle fera ce qu’elle pourra pour sauver Ariel aussi même si elle n’est pas sur sa shortlist. Cet homme n’a donc aucune limite.

L’utilisation du terme « persuadés » il y a deux phrases n’était pas innocent parce que c’est justement le moment que choisissent les forces spéciales de Lundey pour faire une descente musclée dans le rade occupé par les deux tourtereaux, camouflés en agents du FBI, logo sur les gilets pare balles à l’appui. Les vitres volent en éclat, le bar derrière lequel nos amis se sont réfugiés commence à partir en copeaux mais ça tombait bien car la réserve de cure dents de l’établissement était à sec. Oh mon dieu, je viens de recevoir un recommandé du comptable de la maison de production, il semblerait qu’on ait déjà claque notre budget effets spéciaux en rendus de particules. Il est désormais grand temps de les laisser dans cette situation délicate pour nous retourner vers Tamara et Veronica…

Retour dans la crypte du Nexus où Tamara est entrée dans une sorte de transe, entourée par des volutes luminescents émanant de la source d’énergie qui forcent Veronica à se cacher les yeux pour le bien de sa cornée à facettes. Pour peu (et si la production valide) la sorcière entrerait en lévitation. Bien que dans une situation pour le moins peu courante, la sorcière arbore un visage plutôt détendu. Il faut dire que le Nexus lui envoie la vision du futur le plus probable si les événements suivent leur cours actuel qui est… plutôt sereine finalement. Elle y voit tous ses camarades en bonne santé, vaquant aux activités qu’on est en droit d’attendre de lycéens normaux. C’est somme toute assez inattendu car les rituels impliquant un Nexus dont Tamara avait lu des descriptions débouchaient sur l’exil ou le dépérissement des races d’essence magique que la renégociation du pacte avait privées de leur accès à l’énergie mystique. Visiblement, le rituel que Lundey a en tête semble avoir des effets moins délétères. Ce n’est pas forcément étranger au fait que dans cette version de l’avenir, toutes les créatures magiques que Tamara a eu l’occasion d’observer ont été dépossédés de leurs pouvoirs et sont redevenues des humains parfaitement banals.
Puis, aussi soudainement qu’elle a été possédée, Tamara quitte sa transe et en ressort étrangement apaisée.

[Je m'en suis rendu compte à postériori mais c'est affreux, on est entrain de réécrire le scénario de X-Men : The last stand, voyons si on arrive à en tirer quelque chose de mieux que cet épisode tellement décrié qu'il a été effacé du canon officiel...]

Suite à cet interlude, Lundey fait reconduire Veronica et Tamara à leurs cellules après avoir eu un entretien avec chacune d’entre elles. Du côté de Veronica, l’atmosphère est glaciale et la Reine est plus qu’hostile à toute tentative mielleuse de Lundey pour la faire se rallier à ses plans. Tamara semblera au contraire beaucoup plus réceptive. Il est assez manifeste que Veronica n’a pas grand chose à gagner à renier sa nature et ce, d’autant plus qu’elle a quelques affaires en cours à régler. Tamara, quand à elle, s’est toujours isolée, se rattachant à ses pouvoirs pour vivre par procuration et elle se rend progressivement compte de tout ce qui aurait pu se passer différemment si elle n’avait pas disposé de ce recours. Dans l’état, la proposition de Lundey présente pour elle un attrait certain d’autant plus qu’elle vient avec une amnistie complète. Malgré tout, elle sent que le marché est forcé et demande à pouvoir s’entretenir avec les autres parties prenantes du rituel afin de pouvoir choisir librement et avec tous les éléments en main. Lundey lui indique un écran de surveillance où l’on voit que les différentes cellules ont été ouvertes et que les adolescents, y compris l’équipe de choc incluant Oz et Ariel circulent désormais librement dans l’enceinte.

Avant de l’envoyer rejoindre les autres, Lundey prélève une goutte de sang de Tamara, trop abrutie pour lui en faire le reproche. Une fois la sorcière sortie, Lundey ira rejoindre certains membres de l’équipe médicale qui confirment que si Veronica venait à décéder durant le rituel, Tamara dispose d’un ascendant sur la ruche suffisant pour que la voix de la Reine soit reportée sur la sorcière. C’est un peu une procuration mystique et ça arrange bien les choses pour Lundey qui se voyait difficilement obtenir l’adhésion de Veronica.
Plus qu’à mettre la main sur le faune et l’accolyte pour réunir le corum et profiter de la prochaine conjonction astrale. Qu’est-ce qui pourrait bien aller de travers désormais ?

Au resto miteux où Eva et Walthus se sont malheureusement retrouvés encerclés, les choses sont en train de tourner assez mal. Enfin bon, surtout pour les rares clients présents et l’équipe des forces spéciales, merci bien. Walthus s’est fendu de quelques voltes bien senties pour détourner l’attention tandis qu’Eva se concentrait pour faire appel aux puissances démoniaques en se demandant distraitement combien ça lui couterait cette fois. Après quelques échanges de tirs nourris et une charge héroïque brisant l’encerclement, les comparses parviennent à mettre la main sur un véhicule et fuient en remettant cap sur la forêt qu’ils avaient eu tant de mal à quitter, entre autres parce que le couvert des arbres leur permet d’échapper à la surveillance de l’hélicoptère qui survole ostensiblement le théâtre des opérations mais aussi parce qu’Eva a eu droit à un petit rappel à l’ordre de son employeur qui s’étaonnait de l’utilisation de pouvoirs surnaturels prétés dans le cadre d’une mission somme toute assez loin du lieu supposé de l’opération. Ils empruntent donc des pistes forestières visant à les rapprocher de leur objectif initial par des voies détournées en semant au passage leurs poursuivants, ce qui se produit sans trop d’efforts. Si vous voulez mon avis, c’est presque trop facile…

Veronica a retrouvé les autres élèves et en particulier son gang. Ils sont étrangement emballés par la situation, ne se rendand pas compte de l’ambiance carcérale du lieu et trouvant les gadgets technologiques et l’accessibilité du personnel scientifique assez cool. Il ne semble pas leur venir à l’esprit que le complexe scientifique a été construit à leur attention plus en temps qu’acteurs que de spectateurs. Il a été évoqué nombre suppositions à base de drogues, de suggestions hypnotiques mais la thèse la plus vraisemblable vient tout de même de Veronica elle-même : ils sont peut être tout simplement bien cons.
Elle est rejointe par Tamara au réfectoire qui a perdu toute vélléité de résistance après son exposition au Nexus. Veronica parvient à amener la sorcière apathique à décrire ses visions et la teneur précise des conséquences de leur adhésion potentielle aux plans de Lundey. Alarmée, la Reine entre dans une fureur noire lorsque Tamara ose un timide
« Et quand bien même, ce serait si grave que ça ? »
Veronica éclate et rappelle à Tamara que ce dont elle semble si prompte à vouloir se débarasser, c’est de son identité même. Que la sorcière passe son temps à décharger ses responsabilités sur la fatalité et sur un pouvoir dont elle n’a pas voulu, mais que sans lui, elle n’en sera que plus creuse. Lui enjoignant d’embrasser enfin la médiocrité à laquelle elle semble tant aspirer, Véronica quitte la table avec fracas, bien décidée à convaincre les autres participants au futur rituel du bien fondé de ses positions. Tamara, bien qu’ébranlée par la sortie explosive de sa camarade, se renferme dans son mutisme habituel.

Toujours dans le réfectoire, Veronica aborde Oz, le loup-garou, lui présentant l’affaire selon des termes assez similaires que ceux qu’elle a servis à Tamara. Il s’agira d’un coup d’épée dans l’eau car ce dernier, en plus de ne pas bien assumer son pouvoir, en a abondamment souffert physiquement et moralement par le passé, tantôt livré à la vindicte populaire et forcé de s’exiler, tantôt cédant à la bête et blessant des êtres chers ou des innocents. Le même discours revient du côté du vampire et c’est presque en désespoir de cause et par amour de la provocation que Veronica aborde Ariel.
La tension meurtrière entre les deux est palpable s’il y avait un pouvoir de contrôle climatique permettant de déclencher un blizzard en intérieur, les deux adversaires l’acquerraient immédiatement. Veronica reste ferme sur ses positions, persuadée du fait qu’elle est nécessaire intacte et le plus consentante possible jusqu’à la cérémonie. Ariel a effectivement des directives de non agression mais il est bientôt évident que renocer à ses pouvoirs son rôle ne lui pose aucun problème puisque cela garantira l’aboutissement final de sa mission. A quoi bon être chasseresse lorsque l’on peut s’assurer de la disparition irrévocable de toutes les proies ? S’il y en a bien une qui ne fléchira pas, c’est bien elle.

Une fois la nuit tombée, les différents protagonistes s’offrent un moment d’intropsection et réfléchissent aux arguments échangés durant la journée. Tamara se demande notament si elle est devenue ce qu’elle est uniquement à ceause de ses pouvoirs, si les perdre la forcera à changer, si c’est souhaitable et si ce serait finalament possible en les conservant. De son côté, Veronica ne se damande pas tellement si la déposséder de ses talents est éthiquement justifiable, elle s’offre juste la possibilité de considérer l’avantage stratégique ce cela pourrait constituer et si cela pourrait l’aider à se débarasser d’Eva, Ariel et Lundey plus facilement. La réflexion est plus simple pour la Reine dans la mesure où la réponse négative se distingue assez rapidement. Ca ne lui fait pas pour autant passer une meilleure nuit que Tamara.

De leur côté, Eva et Walthus passent une nuit au confort plus rustique dans la forêt. Walthus, tout à fait dans son élément détecte assez vite qu’ils sont sous surveillance discrète de leurs poursuivants. Il semblerait que leur précédent accrochage ait refroidi les ardeurs de la milice et que les gardes s’assurent principalement qu’ils restent à proximité du complexe. Malgré tout, ils préfèrent tout de même garantir leur sécurité par des tours de garde et décident du plan d’action le plus sage pour le lendemain : faire exactement ce que les gardes attendent, établir une surveillance du périmètre et attaquer le complexe lorsqu’une opportunité se présente. Ah oui, il faudrait quand même se débarrasser discrètement des gardes avant et le couvert nocturne s’y prête finalement assez bien… L’histoire ne dit pas s’il s’est passé quoi que ce soit après le nettoyage de la zone qui puisse contribuer à mettre Ariel en colère.

Petite ellipse narrative à l’issue de laquelle chacun a pu se faire une idée sur ce qui constituait le meilleur chemin. La nuit est tombée, comme on pouvait s’y attendre, la lune est pleine et tous les élèves spéciaux ont été réunis dans la cour. Incidemment, le décorum a changé, des glyphes alambiqués ont été tracés dans le sable du sol. Accessoirement, les marques au sol décrivent assez finement la configuration du Nexus qui se trouve pile en dessous.
Eva et Walthus sont en embuscade à l’extérieur du complexe et attendent leur moment. La sécurité est étonnamment absente et rien ne crie plus fort « piège » que l’absence de gardes. MAis bon, faute de meilleur plan, on ne va pas laisser l’occasion passer et puis c’est toujours quand l’opposition pêche par excès de confiance que la fenêtre de tir s’ouvre pour une action d’éclat. Bref, on verra bien.
Vu de l’intérieur, la situation est bien moins grandiloquente qu’attendu et bien que les préparatifs soient manifestes, on peut plutôt dire qu’on se fait un peu chier. des petits groupes se sont formés et des discussions à voix basse commencent à éclore à droite à gauche.
L’infiltration se passe vraiment trop bien pour que ce soit honnête. Il y avait bien des glyphes de restreinte autour du pont levis et des pièces mais il n’a pas été bien difficile de les brouiller. Finalement, tout devrait vraiment bien se passer. A tel point que ce n’est pas vraiment si important d’avancer à couvert. On est en sécurité, en fin de compte.
C’est ainsi, que tout naturellement, chaque protagoniste se dirige vers le cercle qui lui est assigné sans avoir à demander duquel il s’agit et s’assied en tailleur en son centre, Walthus et Eva inclus.
Dès que tout le monde est installé, la vision de chacun se brouille et tous se retrouvent dans la version éthérée et fuligineuse de ce même cadre. Je n’ai pas particulièrement envie de m’étendre en descriptions donc vous voyez le rendu graphique dans le SdA quand Frodon enfile l’anneau ? Ben c’est ça. Le rituel peut désormais débuter.

Ce qui suivra restera flou pour les participants : un mélange de clairvoyance et de cette désagréable sensation de déjà vu sans que l’on puisse mettre le doigt sur ce qui pose problème. Toujours est-il que Lundey dirige la séance avec l’aplomb que confère l’imminence du triomphe. Comme annoncé précédemment, l’objet est la renégociation du pacte qui confère un accès égal au nexus pour toutes les essences supernaturelles. C’est une modification mineure puisqu’elle n’altère pas l’équilibre des forces en faveur d’une race, passant d’une équirépartition à une autre. Elle nécessite donc une majorité simple pour être acceptée (la gestion du Nexus est une chose fort procédurière, il faut bien le reconnaître). Certains représentants se prononcent avant même la fin de l’annonce de Lundey. D’autres, à l’instar de Tamara, restent indécis. L’abstention n’étant pas une option, le temps s’allonge. Après une longue réflexion, l’aura de Tamara se stabilise finalement vers une acceptation de la proposition. L’impasse est totale car l’égalité entre les deux camps est parfaite. Intérierement, Lundey jubile. Il signale cet instant attendu à l’un de ses sbires qui s’était posté près de Veronica. Ce dernier, tire violemment la Reine en arrière, l’extrayant de son cercle. Tandis que le retrait d’un membre devrait dissiper le sortilège, la représentation de la ruche est transférée à son autre représentante prenant partie à la cérémonie et Tamara se retrouve investie des voix de Veronica. Alors que le pacte s’apprête à être scellé, Tamara parvient à distinguer l’interférence. L’utilisation d’une technique déloyale pour faire basculer le scrutin prouve que le plan de Lundey ne sert que ses intérêts propres et dans un ultime revirement, Tamara parvient à modifier in extremis son vote en défaveur de la proposition soumise qui se voit donc rejetée. Tout le monde reprend ses esprits en même temps alors que l’accès au Nexus se dissipe. La scène qui suit est un indescriptible chaos (que je m’en vais tout de même tenter de décrire tant bien que mal).

Comprenant que quelque chose est complètement parti de travers, chacun tente de concert de :
- faire payer aux responsables l’échec du rituel, hypothéquant par là leurs plans sur l’avenir
- régler de vieux comptes avec des adversaires de longue date
- prendre l’ascendant sur sa faction par une action d’éclat
- s’acquitter d’une mission en cours ou d’un objectif caché
- s’éclipser en douce avant que la situation ne dégénère encore plus
- accomplir une combinaison des propositions précédentes à arranger selon les priorités.
Autant dire que ça ressemble à une scène avancée du dernier acte d’une tragédie grecque avec tout ce que ça implique de quiproquos malheureux, de triangles amoureux et de sacrifices inutiles.
La lisibilité de la scène est encore complexifiée par les grenades fumigènes/étourdissantes qui détonnent au petit bonheur la chance tant à l’initiative de l’équipe de sécurité que du groupe d’Eva.
On notera tout de même l’improbable alliance temporaire dans le feu de l’action entre Eva et Veronica pour parvenir à maîtriser Oz, le lycanthrope très remonté par la persistance de sa condition (l’une et l’autre nieront par la suite énergiquement que ce moment ait eu lieu) ainsi que les virevoltes de Walthus autour des gardes pour tenter de se débarasser du spectre.
Ariel, de son côté, a repris ses activités habituelles et profite de la forte concentration de créatures surnaturelles pour s’adonner à son activité favorite : l’équarrissage de monstres. Les alliés de circonstances sont vite redevenus des cibles et, hormis les gardes humains, tout ce qui passe à sa portée s’expose à un mauvais coup de katana.
Lundey, enfin, hurle sa rage et tente de retrouver Tamara, responsable à ses yeux de sa débâcle. Et Tamara dans tout ça ? Il y a une bonne raison pour qu’elle soit introuvable. Elle n’est tout bonnement plus là…

Au sous-sol, le Nexus pulse et nimbe la salle d’une lueur décrivant les différentes variantes du spectre chromatique à une fréquence stroboscopique. Il faut dire qu’un rituel y est actuellement en cours. Ayant profité de la confusion ambiante, Tamara a en effet échappé à la surveillance des autres protagonistes et a effectué à rebours le chemin la menant à la structure cristalline au centre de toutes les convoitises. Les gardes qui étaient sur le chemin sont en train de faire de bien beaux cauchemars, merci de vous inquiéter pour eux. C’est qu’on peut en faire, des choses, avec un Nexus… Il y a notamment un rituel obscur tellement risqué qu’il n’est jamais passé à l’étape de la pratique de mémoire de créature surnaturelle. Il permet de sceller définitivement le Nexus en position d’équilibre total. Il y a un prix bien sûr mais Tamara est prête au sacrifice. Il est dit que la contrepartie est de reonconcer à son propre accès ainsi qu’à celui de ses semblables (les mettant dans une situation d’infériorité expliquant que ce contrat soit resté de nature pûrement théorique). Tamara scelle le pacte tandis qu’une autre personne pénètre subrepticement dans la pièce.
Alors que la sorcière s’effondre inanimée et que le halo lumineux se restabilise vers son état de repos, le docteur Müller emporte la frêle adolescente, pensant peut-être s’en servir comme bouclier humain ou monnaie d’échange et s’engouffre vers une sortie secrète en toute hâte.

Comprenant trop tard ce qui vient de se passer, Lundey s’engouffre dans les souterrains à la poursuite de Tamara. Il est rapidement suivi par Eva, Ariel Veronica et Walthus (dans le désordre) qui parviennent à se soustraire au fracas de la bataille. C’est moins difficile qu’il n’y paraît car il s’y passe de moins en moins de choses intéressantes tant la furie méthodique d’Ariel a fait des ravages dans les rangs des défenseurs.
Le chaos se reporte donc dans les boyaux humides de la bâtisse où un dernier combat oppose entre autres Ariel à Walthus et Eva à Lundey tandis que Veronica parvient à mettre hors d’état de nuire le docteur Müller. L’affrontement entre le faune et la chasseresse est tout bonnement épique. Il concentre les passions trahies d’Ariel à l’ingénuité de Walthus qui semble prendre pour la première fois conscience qu’il s’agit peut-être d’autre chose que d’un jeu.
En comparaison, le combat d’Eva, est assez anti-climatique (une succession de fumbles la met hors d’état de combattre en un éclair et c’est finalement sur un Epic Win total que Tamara, qui a repris ses esprits, parvient à assommer l’inquisiteur par derrière o_o »).
Walthus décide d’occuper le terrain pour faire gagner un peu de temps aux trois survivantes qui s’éclipsent sans demander leur reste.
Constatant que ses proies lui échappent définitivement et face à la nouvelle résolution de Walthus, Ariel sent sa détermination s’effriter et elle laisse délibérément une ouverture permettant au faune de se dérober tout en sauvant la face. Ariel s’effondre à genoux, peut-être même qu’elle a une poussière dans l’oeil (c’est assez mal entretenu, ces tunnels).

*** Générique! ***

Si c’était un film de l’univers étendu de Marvel, il y aurait une séquence post-générique teasant la suite mais le timing était très bon car c’est justement à ce moment qu’à peu près tous les protagonistes avaient suffisamment d’XP pour prendre leur cinquième progression, leur permettant de prendre des mouvements avancés et surtout, des mouvements adultes (qui permettent de faire autre chose que blesser systématiquement son entourage). Comme c’est aussi le moment où chacun a mis de côté ses intérêts égoïstes durant le dénouement et a fait preuve d’empathie et de sens du sacrifice. On peut dire qu’ils ont bien mérité de grandir un peu et s’il y a une saison 2, ce sera sans eux (ou tout du moins pas en tant que PJs).

Ah si, allez, séquence post générique quand même qui montre à quel point on a refait X-Men : The last stand jusqu’au bout sans le vouloir : parce qu’en fait, Tamara a encore ses pouvoirs de sorcière, elle n’a eu qu’à abandonner l’essence spirituelle correspondant à sa domination de l’essaim pour elle et ses adeptes…
Faut croire que le multiclassage est assez peu courant et que dans un univers supernaturel, la perte irrévocable de pouvoirs est à peu près aussi contraignante que des incidents anecdotiques, comme, je sais pas, moi, passer l’arme à gauche par exemple…

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Monsterhearts Saison 1 ep 0?+3 (1/2)

by Sbeu on juin.08, 2015, under Text Only

Haha, moi aussi, je fais mon G. R. R. Martin en annonçant une suite pour une date, en la repoussant aux calendes et en la teasant avec un pauvre chapitre sur le web.
Bon, par contre, moi, ça ne me nourrit pas, hélas…
Je ne sais pas si les gens se souviennent encore de l’existence d’une campagne de Monsterhearts, il s’avère que cet épisode clôture la saison de cette passionnante série.

Comme il se doit : Previously, in Monsterhearts

A l’issue d’un trajet, rappelons le, plutôt chaotique, les élèves participant à la sortie dans les Rocheuses se réveillent dans un cadre inattendu. Si l’on parle de se réveiller de manière générale, c’est bien parce que tout le monde a eu un petit passage à vide suite à la prise en charge médicale impliquant force tranquillisants et sédatifs qui a directement suivi l’accident de car (dont le bilan s’élève miraculeusement à une, euh, zéro victimes).
Chaque protagoniste se retrouve donc en isolement total, dans une cellule capitonnée dont un des murs est constitué par une épaisse vitre donnant sur un couloir où l’équipement moderne cède parfois la place à de rares linteaux et blocs de pierre de taille apparents laissant présager de l’usage initial de l’édifice. La tenue des élèves a elle aussi subi une drastique cure de sobriété et d’homogénéisation. Comme disait le Meuj’ : de toutes façons, se réveiller dans un décor à la Portal, ça n’augure jamais rien de bon…

Parmi nos protagonistes, on en a donc trois (Walthus, Veronica et Tamara) qui se retrouvent confrontés à l’épineuse question suivante : « Comment je sors ? ». Laissons les franchir l’étape intermédiaire du : « De quoi je dispose dans une cellule capitonnée vérouillée pour ouvrir la porte ? » pour nous préoccuper d’Eva. En effet, le monde étant mal fait, cette dernière est occupée à se pencher sur le problème du : « Comment je rentre ». La vie est décidemment une catin…
Ce n’est certes pas le penchant naturel d’Eva pour la bonté qui l’a envoyé sur les traces des autres lycéens. Disons que son nouvel employeur a su être persévérant.
Passons sur les subtils détails de l’échange entre Eva et son mentor. Pour tout dire, je pense qu’elle pourra se reconvertir dans le business des formations de négociation dans certaines entreprises. C’est toujours bien d’avoir une première démonstration des écueils à éviter en début de session.
Allez, pour le plaisir, en substance, c’était quelque chose de l’ordre de :

- Ramène moi les élèves qui sont sur cette liste intacts. Ils devraient être quelque part par là.
- Il y a Véronica dans ta liste. Donc euh, pas question…
- Je ne me rappelle pas le moment où j’avais laissé supposer qu’il y avait une alternative.
- J’aimerais bien voir ça.
- On passe un coup de fil à ton ancien employeur, pour voir ce qu’il en pense ?
- Haha, je disais que j’ai hâte d’y être. Je formule mal mes pensées, des fois.
- Oui, voilà…

On se retrouve donc avec une Eva aussi contrariée qu’à l’accoutumée en train d’épier le lieu de l’action aux jumelles et se demandant comment franchir le périmètre de sécurité. Nos autres héros sont sur le point de se rallier à son point de vue : franchement, c’est pas gagné…

Retournons donc en intérieur pour nous préoccuper du sort des pensionnaires de l’établissement. Peu de temps après son réveil, chaque protagoniste a eu droit à une annonce via les hauts parleurs présents dans sa chambre où Lundey leur explique sur un ton détaché que les mesures d’isolement prises à leur égard l’ont été pour des raisons de sécurité, la tendance pour l’auto-destruction et la destruction en général des élèves ayant été remarquée précédemment. Néanmoins, ils peuvent s’attendre à être pris en charge dès que les préparatifs de leur arrivée seront complets. Ils sont par ailleurs sous surveillance vidéo permanente au cas où l’idée leur viendrait de tenter quoique ce soit de regrettable.
Puisque c’est demandé si gentiment, chacun s’emploie à s’approprier le concept d’acte déplorable avec assiduité…

Amis gardiens de prisons expérimentales engagés par une société secrète pour surveiller des individus dangereux et imprévisibles, voici un florilège de situations où il est recommandé de ne pas ouvrir la porte des cellules :

- Un être féérique se construit un fort de couvertures pour se soustraire à la surveillance de la caméra.
- La reine d’une ruche de parasites organiques subit un accès de crise de claustrophobie et son métabolisme particulier lui permet de déclencher nombre de réactions inattendues qui peuvent nécessiter l’intervention d’un médecin.
- une sorcière automutilée défait ses bandages et utilise ses fluides vitaux pour refaire la décoration de sa cellule façon bibliothèque de Miskatonic. (je rappelle que Tamara est encore en Overdrive, sa condition de sortie étant que la personne qu’elle a le plus blessée lui pardonne. Comme Lundey a précédemment défuncté des suites de ses blessures, je crois qu’il se qualifie pour jouer ce rôle… Ben on n’est pas sortis).

On substituera avantageusement aux dispositifs archaïques tels qu’une porte simple (même si elle est vitrée et high tech) une méthode de diffusion de sédatifs par aérosols ou seringues hypodermiques à appliquer avant de rentrer. Je recommande accessoirement l’installation de sas dont la porte extérieure ne peut être opérée que par un comparse situé à l’extérieur. De manière générale, les groupes de un, même quand on a le dessus, ça reste une mauvaise idée. Bref, génies du mal de tout poil, si vous cherchez un consultant en sécurité, n’hésitez pas à contacter mon assistant.

La négligence coupable du personnel de sécurité permet dans un temps restreint à un Walthus laissant libre cours aux puissances de la nature de se ruer dehors poursuivi par des gardes armés, à Véronica d’hypnotiser le Docteur Müller (sic.) venu lui administrer un calmant pour qu’il lui laisse la voie libre et à Tamara d’implanter une suggestion si bien ancrée (Epic Win + Overdrive + cercles d’invoc.) à Cecilia (la psychologue/infirmière qui l’avait prise en charge durant l’épisode précédent) qu’il est presque certain q’uelle en conservera des séquelles.

C’est donc Walthus qui, le premier, débouche à l’extérieur dans une enceinte qui enserre l’abbaye dans le plus pur style néo-médiéval XIXème siècle dont le pays de l’oncle Sam sait nous régaler. Trouvant rapidement astucieux de se mettre hors de portée des gardes en gagnant le toit de l’édifice, le fae constate que la hauteur des murs rivalise avec l’à-pic qui enserre la place. Eh mais au fait, c’est quoi, c’est points rouges qui se balladent sur mon torse ?
Fort heureusement pour Walthus, des cris de terreur issus de l’accès à l’abbaye précédant de peu la sortie de gardes hagards luttant contre les terreurs de leur subconscient détournent l’attention des tireurs d’élite.
Les gardes sont rapidement suivis par Tamara escortée par une Cecilia en mode automate qui se dirigent tout naturellement vers l’entrée principale et en demandent l’ouverture au planton de garde comme si de rien n’était. Ayant la main heureuse et fort lourde quand à l’administration de malédictions (je crois que suite au passage de Tamara, tout le personnel a eu le droit à des séances collectives de gestion de stress post-traumatique) Tamara, convainc/anihile la volonté du garde qui actionne l’ouverture des portes du domaine. Désormais dans la cour et quoique toujours dans la ligne de mire des gardes, les trois lycéens s’aprêtent à faire face à ce qui pourrait les attendre à l’extérieur de l’édifice. L’un dans l’autre, c’est la solution à un problème d’Eva qui lui parvient sur un plateau. Il doit y avoir un dieu pour les damnés.

La sortie donne directement sur une passerelle surmontant un précipice qui en fait l’unique accès au site. Il fallait s’y attendre, il n’est néanmoins pas dégagé. L’autre versant de la falaise est en effet occupé par quelques représentants des troupes d’élite de l’organisation (c’est comme des gardes avec une grosse armure anti-émeute des armes qui font peur et un casque intégral). C’est cela dit la moindre des menaces : ils escortent en effet Lundey encadré par un groupe de quatre adolescents desquels émane une aura surnaturelle certaine. Anticipant une rude charge, l’un d’entre eux amorce sa métamorphose lupine, l’autre exhibe ses canines de prédateurs tandis que le troisième se dématérialise partiellement, signalant que les attaques physiques l’affectront peu. Quand à la dernière, elle dégaine ses Katanas et prend un air fort menaçant. Ah oui, aussi, j’aurais probablement dû préciser plus tôt qu’il s’agit d’Ariel…

Pas peu fier de son effet, Lundey déclame un discours tendant nettement sur la mégalomanie où il expose la dure vérité aux adolescents : le comité d’accueil sur l’autre rive ne devrait faire qu’une bouchée d’eux et de plus, le pont est équipé de glyphes de barrière qui leur interdiront l’accès à la sortie. De toutes façons, il prétend ne pas leur vouloir de mal. La partie semble mal engagée et les trois protagonistes prennent les décisions les plus adéquates : Tamara se replie tranquillement à l’intérieur accompagnée de ses nouveaux animaux de compagnie tandis que Walthus et Veronica s’élancent sur le pont…

[Vous avez bien attendu pour cette fuite héroïque], il s’avère qu’elle n’ira pas beaucoup plus loin que le milieu du pont pour Veronica qui s’assure un beau fumble des familles et trébuche dans sa précipitation, puis se fait maîtriser par Oz, le loup-garou. Walthus, quand à lui, s’en tire bien mieux et s’apprête à tenter une action d’éclat désespérée pour échapper au comité d’acceuil qui a largement les moyens de le réduire en copaux (parce que les fées, à l’instar des sorcières, sont majoritairement composées de bois, c’est bien connu). Alors que toute retraite semble bouchée, une grenade fumigène lancée par Eva lui crée une ouverture qu’il s’empresse de saisir. Une magnifique volte suivie d’une élégante réception dont personne ne profitera faute de visibilité lui permettent de franchir le groupe de soldats, mais hélas, Lundey a dit vrai et Walthus se heurte à une barrière immatérielle qui l’empêche de progresser plus avant. La souricière se referme sur le pauvre féérique lorsuqil entend des pas juste derrière lui et découvre d’un regard craintif le funeste destin qui l’attend, incarné par Ariel et son arsenal d’objets tranchants.
Tentant le tout pour le tout, Walthus lui jette un regard implorant d’animal blessé pris dans un piège à loup et prêt à se ronger la patte pour échapper à la captivité. Dans un instant de faiblesse qui ne lui ressemble pas et qu’elle regrettera sûrement, Ariel pousse un léger soupir et perturbe légèrement la disposition de pierres que Walthus n’avait pas remarquées de prime abord de la pointe de son Katana. Un léger crépitement se fait entendre et le faune en profite pour détaler sans demander son reste ni se retourner de peur que l’élue ne change d’avis ou soit en train d’ajuster un projectile à planter entre ses omoplates pour le sport, allez savoir. Il est intercepté par Eva avec laquelle ils rejoignent le véhicule de cette dernière tandis que Lundey aboie des ordres à ses sbires pour organiser une battue et que Veronica est escortée vers les cellules sous le regard contrarié d’Ariel qui aurait certainement voulu tirer profit de la mélée pour qu’un « accident » ait lieu.

De retour au niveau du quartier pénitentiaire, Lundey semble soudain très fatigué. Pendant la fin de l’échauffourée, Tamara en a profité pour refaire la déco aidée par ses nouveau suivants (vous vous sonuvenez peut-être qu’elle était en train de muter en Reine suite à son assimilation dans la ruche) et c’est donc un spectacle peu ragoutant qui s’offre au regard des nouveaux arrivants. Des soies guantes obstruent partiellement le passage et forment des motifs cabbalistiques du plus bel effet dans l’accès au couloir.
Lundey se masse les tempes de dépit, fait isoler la sorcière par ses troupes d’élite et met sous conditionnement ses victimes tandis qu’une autre équipe passe au lance-flammes ses tentatives d’adoucir l’atmosphère austère des cellules. Tamara n’attend néanmoins pas longtemps dans sa nouvelle cellule car Lundey accompagné de deux gardes viennent directement la prendre en charge et l’escortent vers une lourde porte qui donne sur un escalier ouvragé qui s’enfonce dans les profondeurs du piton rocheux…

[C'est fou ce que ça peut être long, de descendre un escalier, il faut croire qu'il s'enfonce vraiment profondément dans les tréfonds de la région.] Débouchant enfin dans une vaste salle souterraine, Tamara et son escorte (qui ont été depuis rejoints par Veronica, elle aussi sous bonne garde) découvrent un spectacle pour le moins inattendu. La grotte abrite une large dalle ornées de motifs anciens au centre duquel palpite une source de lumière iridescente émettant une aura hypnotique. La température souterraine de l’escalier a laissé place à une douceur qui complète l’appel à la quiétude qui émane du lieu. Lundey scrute avec attention la réaction de ses invitées (il a mielleusement insisté sur ce point durant la descente). Si le spectacle ne semble pas spécialement, émouvoir Veronica, Tamara, quand à elle, est immédiatement absorbée dans la contemplation du lieu. Ne prêtant aucune attention aux représailles potentielles (Lundey retient d’un geste ses gardes qui sont un peu à cran depuis l’incident de la matinée), elle part directement fureter dans la pièce, examine le gigantesque motif de la dalle, murmure des paroles inaudibles et, après un long et désagréable moment pour son audience, balbutie finalement : « C’est… c’est vraiment ce que je crois ? »
Ce à quoi Veronica répond du tac au tac, brisant par là même la satisfaction de Lundey : « Ah, cool, tu vas pouvoir m’expliquer alors… »
La faisant taire d’un geste de la main, l’inquisiteur, triomphant déclare théatralement : « Oui… c’est bien le Nexus de cette zone. Et j’ai besoin de vous pour l’activer. »
[Cet appel à l'aide compte d'ailleurs pour une absolution à Tamara pour les torts qu'elle lui a causés, la faisant sortir de son Overdrive. Il était temps pour le plus grand bien de la piétaille du coin.]

S’approchant de la source de lumière, Tamara tombe soudain en trance et a une vision du futur.
Autorisons nous une petite parenthèse bienvenue sur ce qu’est un Nexus et sur ce qu’on peut en faire. Pour ce faire, il est recommandé d’effectuer une session efficace de bibliographie dans des sites riches en manuscrits anciens. Lundey a probablement opté pour une version physique, Tamara, de son côté, sest tournée vers la version dématérialisée accessible aux gens de l’art via la porte dérobée implantée par la communauté des sorcières dans la virtual Miskatonic library. Détails techniques mis à part, il est dit que dans les temps anciens, les différentes races mystiques puisaient leur énergie dans des sources telluriques (j’aime bien le mot tellurique même si c’est souvent inadéquat dans un contexte mystique) qui affleuraient en certaines formations naturelles bien précises. Je vous passe les détails et les formules archaïsantes, mais comme de bien entendu, l’humanité se pointe, est dégoutée de ne pas faire partie du deal, tente de tire la couverture à soi et une grosse baston s’ensuit. Pour régler tout ça, les sources sont finalement scellées par des dispositifs spéciaux : les Nexus, qui fractionnent l’énergie mystique et garantit un égal accès à chacun. C’est notamment la présence d’un Nexus qui attire toutes les créatures surnaturelles du coin dans cette pauvre ville des rocheuses. Faut voir que c’est justement ça qui a pousser Tamara à « inciter » ses parents à déménager dans le coin. Là où ça devient intéressant, c’est que certains incunables fort anciens révèlent que les Nexus sont fondés sur un pacte par consentement mutuel et que la distribution de l’énergie peut être réallouée. Pour cela, il faut procéder à un rituel réunissant un membre de chaque espèce. Ce serait merveilleux si en plus ils étaient jeunes et influençables pour parvenir à un accord qu’ils pourraient regretter par la suite sur le coup de l’émotion…

[Allez, comme d'hab, fin de la première moitié, suite dans le prochain post]

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Monsterhearts Saison 1 ep 0?+1 (1/2)

by Sbeu on sept.29, 2013, under Text Only

Comme je le disais la dernière fois, la partie de Monsterhearts a eu lieu et c’est désormais l’heure de relater ces merveilleux événements dégoulinants de drama, de romance et d’êtres surnaturels.
Le groupe était un poil plus restreint que la fois précédente étant donné que Victor et son joueur étaient absents (mais il nous aime encore malgré le faible temps de parole qu’on lui avait laissé) et Nocker ne nous a pas rejoint cette fois-ci non plus. Ça nous faisait donc un groupe exclusivement féminin mais l’honneur était sauf puisqu’on avait une joueuse parmi nous.

C’est un peu long pour un article donc je le fais en deux fois. J’ai pas d’illustration, là, comme ça, j’éditerai peut-être si j’ai la foi.

Previously in Monsterhearts

[Séquence prégénérique]

Une autre journée ordinaire au lycée de $Name apportant son lot de petits mots échangés durant le cours de maths, ses ragots concernant la longueur de la dernière jupe de Veronica et les pronostics quand à la rencontre avec l’équipe de football du lycée de [Ville adjacente]. Kurt sera-t-il enfin à la hauteur de la tâche induite par son poste de capitaine de l’équipe? Rien n’est moins sûr…
Alors que la journée de cours touche enfin à sa fin, une annonce de la principale amorce un mouvement de foule désordonné vers le gymnase/salle de conférences en vue d’une communication générale l’issue de laquelle les élèves pourront enfin vaquer à leurs futiles activités.
Une fois le silence douloureusement acquis, la principale amorce un lénifiant discours décrivant l’insigne honneur et l’opportunité qui s’offrait au lycée en la présence de Mr. Lundi, sociologue de renom et représentant d’une commission fédérale chargée de dresser le paysage des relations sociales au sein du système éducatif d’aujourd’hui. Il était donc probable que certains élèves soient amenés à participer à des entretiens en face à face où à plusieurs.
A ce stade, le Meuj’ avait parfaitement posé l’ambiance dans la mesure où tout le monde pionçait autour de la table après seulement 10 min de jeu. Alors que la séance est levée, le fameux Lundi hèle délicatement Veronica et lui annonce du haut de son air précieux et maniéré que son cas l’intéressait tout particulièrement étant donnée la place prépondérante que selon ses informations, elle jouait dans la vie de l’établissement.
C’est une Veronica légèrement déstabilisée par un quelque chose d’indéfinissable dans l’attitude du nouvel arrivant qui quitte la salle, attendue par quelques figurants de sa garde rapprochée.

[Générique de début]

Suite aux événements des derniers jours, Tamara a eu plus de difficultés à composer avec sa nouvelle situation que ce qu’elle anticipait initialement. Entre les changements physiologiques radicaux et l’impact émotionnel subséquent, elle ne peut parvenir à se sortir de la tête l’avertissement de Veronica. Si Ariel déconne, elle paiera pour les deux. Et depuis sa maladroite tentative de séduction sur cette dernière lorsque, grisée par les derniers changements, elle avait poussé sa chance trop loin, une ambiance plutôt glaciale règne désormais entre les deux. Ce n’est pas spécialement inhabituel pour Tamara pour qui les interactions sociales présentent bien plus de mystères que les secrets cachés des arcanes. Ce qui l’est plus, en revanche, c’est cette obsession impérieuse de parvenir à y remédier mêlée à cette tentation de plaire aussi bien à son nouveau mentor qu’à la traqueuse.
Quand une difficulté semble insurmontable, le plus simple reste encore de contourner l’obstacle. Et pour que, pour une fois, cela fonctionne enfin comme prévu, autant rester dans sa zone de confort. Profitant de ses récentes découvertes occultes et du fétiche qu’elle lui a subtilisé, Tamara amorce son nouveau rituel afin d’implanter une suggestion dans l’esprit d’Ariel et de s’assurer de la sorte sa coopération. Bien qu’ayant débuté de manière tout à fait classique, les choses prennent un tournant inattendu lorsque Tamara en vient naturellement à révéler ses récentes mandibules et commence à entourer le shuriken qui lui sert de catalyseur de plusieurs couches de soie particulièrement résistante. Lorsqu’arrive le moment décisif, elle formule attentivement la suggestion suivante : « Tes actions ne doivent pas menacer la survie de l’essaim ». Bien que convaincue de l’efficacité du sortilège (Un gros Epic Win à 14 sur 2D6+modificateurs), Tamara ne peut s’empêcher d’être perturbée par le déroulement des événements. Et les choses continuent à empirer lorsqu’alors qu’elle souhaiterait se débarrasser du honteux résultat sur le fétiche qui d’ordinaire perd toute valeur après le rituel, elle ressent au contraire l’étrange besoin de conserver précieusement l’objet et de le cacher loin des regards.

Les récentes dissensions entre Eva et son employeur compromettant désormais sa sécurité de manière flagrante, il devient critique de reprendre l’initiative. La collusion qui semble avoir réuni le démon et Veronica n’est pas pour arranger sa situation. Au moins, le bon côté, c’est que ça évite de se disperser. s’attaquer à un problème fera avancer tous les fronts. Et puis il y a ce mystérieux contact. Celui-là, il pourrait très bien être sa porte de sortie… Ou l’entrée dans quelque chose d’encore pire mais au point où elle en est, il n’y a pas grand chose d’autre à tenter. Bon, il a appelé sur son portable. Numéro masqué, évidemment, rien n’est jamais simple. Reste la bonne vieille communication par le miroir. La goutte de sang, tout ça, ça marche à tous les coups pour contacter les puissances occultes. Eva répète donc les gestes familiers dans l’espoir de contacter son nouvel interlocuteur professionnel. La procédure suit son cours habituel. Trop bien peut-être. Le reflet se trouble et laisse apparaître la moue contrariée de son précédent employeur. [Un bon gros fail bien comme il faut]. L’entretien est bref, plusieurs éléments de fournitures de bureau subissent un sort peu enviable et peu de doutes subsistent quand à l’imminence et au caractère désagréable des représailles à venir. Les secondes semblent s’égrainer à la vitesse d’heures avant qu’Eva ne parvienne finalement à interrompre la communication. Ça, c’est fait…
C’est justement durant ce bref instant de répit qu’Eva perçoit les légers coups frappés à sa fenêtre. Un vieil homme, à l’allure sympathique, costume un peu fatigué, s’appuyant sur une canne, l’attend patiemment. Lorqu’il s’adresse à elle, Eva identifie immédiatement la voix de son mystérieux contact. Ça valait bien le coup de prendre tous ces risques s’il poireautait à la fenêtre depuis le début.
Je me permets d’abréger la conversation qui a suivi étant donné qu’Eva étant de manière perpétuelle sur la défensive, ça n’a pas spécialement fait avancer les chose si ce n’est qu’on a découvert que le nouvel employeur potentiel avait les moyens de ses ambitions puisqu’il avait assuré la sécurité du quartier d’Eva, la mettant temporairement à l’abris de ses poursuivants démoniaques. De même, on est parvenu à la conclusion qu’Eva avait du grandir sans accès à la télé ou au cinéma puisqu’elle semble encore croire qu’on peut lutter contre le mal en utilisant ses propres pouvoirs contre lui. Si c’est pas mignon tout plein. Bref, si hypothétiquement, Eva se rendait compte que sa seule chance de survie réside dans une collaboration avec ce nouveau venu, elle pourrait prouver sa bonne volonté en faisant disparaître ce sociologue, là, Lundi… En plus, ça l’aiderait à résoudre ses autres problèmes et Veronica pourrait subir un accident malvenu dans l’affaire.

Veronica a tout un tas de problèmes sur les bras. Entre Ariel qu’elle s’en veut d’avoir conservée, Tamara qui ne doit pas trop être perçue comme membre du gang par le reste du lycée (elle ne présente quand même pas super bien, c’est une question de standing, ça décrédibilise tout le monde) et ce sociologue fédé qui a décidé de mettre son nez d’entrée de jeu dans ses affaires. Et puis évidemment, il y a le problème Eva. Celle là, elle aurait tellement mieux fait de rester à cirer les bottes de son chef. Mieux vaudrait pour elle que ce soit lui qui a choppe en premier parce que si elle tombe entre les mandibules de la ruche…
Pour traiter tous les soucs en même temps, Veronica envoie un texto à Ariel, lui donnant rendez-vous seule dans un bar de Downtown.
Ariel reçoit l’invitation avec une certaine appréhension. Ça peut vouloir tout dire et peut-être que la volatile reine a tout simplement décidé de revenir sur sa décision. Mais comme elle ne peut compter sur personne, il va bien falloir faire avec. En fait si, il y a peut-être quelque chose à faire. C’est totalement saugrenu, mais Ariel sent que Tamara pourrait faire quelque chose pour elle. C’est peut-être juste de la gratitude mal placé mais sa présence lui accorderait sûrement un petit sucroit de sécurité. Ariel forwarde donc la convocation à sa congénère. Lorsque Tamara reçoit le message, elle est déjà en route vers le domicile d’Ariel, pretextant vouloir vérifier l’efficacité d’un sortilège qu’elle perçoit déjà comme un franc succès. Elle traîne un peu dehors, ça ferait peu-être bizarre d’arriver juste après avoir reçu une invitation. Elle l’a déjà fait par le passé, ça avait jeté un certain froid.
N’y tenant plus, Tamara sonne à la porte de sa camarade, s’embrouille face à la mère de cette dernière et est tirée d’affaire par Ariel qui envoie sa génitrice sur les roses avec fort peu de délicatesse. Les deux prennent derechef la direction du bar et discutent en chemin. Après un échange insignifiant suivi d’un blanc inconfortable, Ariel prend l’initiative de s’excuser pour la brusquerie de son comportement récent. Cette sortie prend Tamara au dépourvu et elle ne peut réprimer un rougissement difficile à rater sur son teint blafard. Si le blanc qui précédait les excuses était pénible, il se rapproche néanmoins d’une discussion chaleureuse entre copines en comparaison avec la désambiguation mutuelle qui suit [gros Fail sur un jet involontaire pour allumer Ariel].
Sur ces entrefaites, l’entrée du bar se profile.
Veronica accueille les arrivantes d’une attitude glaciale qui lui permet de masquer in extremis son trouble en découvrant qu’Ariel est accompagnée. Le plus inquiétant dans l’affaire, c’est sûrement le fait que malgré sa connexion mentale permanente avec les membres de sa ruche, elle ne soit pas parvenue à anticiper leur nombre. C’est la première fois que cela se produit et il faudrait tirer cela au clair au plus vite. Profitant du début de conversation, elle intensifie sa sonde sur ses ouvrières. Ce qu’elle y découvre n’est pas pour la rassurer. Défiance mêlée à une fidélité naissante mais pas orientée vers sa personne du côté d’Ariel, résistance à la sonde inattendue chez Tamara qui ne réagit pas du tout en inférieure mais érige des défenses passives comme le ferait une égale. Dans les deux cas, le contact est très ténu.
Veronica recommande un shooter, Ariel une pinte, Tamara un Coca Light.
Pour Veronica, l’affaire est claire : les nouvelles doivent faire leurs preuves, si possible sur une affaire dangereuse où leur dispensabilité est un atout. Enlever Eva par exemple. L’échange se poursuit un peu, chacune recommande une tournée des mêmes consommations et les deux subalternes quittent finalement le bar. Étonnamment, seule Tamara montre des signes apparents d’ébriété. Soutenue par Ariel, Tamara se replie chez la précédente pour deviser stratégie. Veronica, de son côté, poursuit sa copieuse murge.

La soirée ne fait néanmoins que commencer…

[To be continued]

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Du sexisme en ces lieux

by Sbeu on avr.18, 2013, under Text Only

Une fois n’est pas coutume, un petit article de fond sur un sujet d’actualité geek.
Il y a une polémique en ce moment sur le sexisme dans les jeux vidéos et plus généralement dans la communauté geek.
La pierre d’achoppement du moment dans la communauté francophone est à ce que j’ai compris ce long article.
Qu’on adhère au propos ou pas n’est pas spécifiquement le sujet de cet article. Ici, je vise plutôt à réfléchir sur un cas concret à savoir ces lieux, sur la vocation de ce blog et sur l’image qu’il peut diffuser (étant donné sa fréquentation, c’est pas grand chose mais l’exercice est intéressant) ainsi que l’image qu’il donne en filigrane de son auteur, ce qui m’intéresse quand même un peu étant donné que je l’aime bien…

Avant propos :

L’un des ciments majeurs de la communauté geek sur internet est l’ironie et le côté libre, détendu et « entre potes » de l’utilisation d’internet. En gros, ceux qui appartiennent à la communauté se considèrent mutuellement comme rationnels, intelligents et sont sensés faire la part des choses. par conséquent, c’est d’autant plus drôle de raconter des énormités qu’on ne pense pas, on est entre beaux esprits, que diable, c’est toi qu’as rien compris, tralala.
C’est un argument qui a l’air d’avoir pas mal été opposé à la rédactrice de l’article précédemment cité et qui me paraît assez fallacieux.
Moi-même grand amateur et utilisateur de propos ironiques, d’humour noir et trash, j’ai un souci avec certains blogs d’opinion qui se sont construits autour d’une réputation de féroce ironie. Il arrive assez fréquemment, une fois cet état de faits établi, que tout contradicteur soulignant certains points discutables sur un nouvel article se voie rapidement envoyé sur les roses sous prétexte qu’il ne comprend rien au second degré, généralement par un membre de la communauté et non par le tenancier lui-même qui peut continuer (et a tout intérêt à le faire) d’entretenir sa réputation par un confortable mutisme.
Or le second degré n’est pas, contrairement à ce que laisse penser son nom, une notion binaire. Le taux de sincérité dans le propos et le contenu évolue de manière assez continue et il est possible de dire le contraire de ce qu’on pense comme de volontairement forcer le trait de ses opinions et faire rentrer les deux sous la même étiquette de sarcasme. La notion de second degré s’appuie donc sur une connivence mutuelle entre l’auteur et le lecteur. S’il n’y a rien de pire qu’expliquer une blague, désambigüer certaines incompréhensions assez régulièreemnt me parait assez sain afin de renforcer cette relation. De la sorte, les lecteurs réguliers disposent du recul suffisant et d’une échelle de repères pour pouvoir évaluer le degré de sincérité et l’implication personnelle de l’auteur et de fait, savoir comment interpréter ses propos sans passer à côté du message. C’est bien sympathique de constater que les gens sont cons, mais leur donner des pistes d’amélioration, c’est pas mal non plus.

Pour résumer, lorsqu’on est tout le temps sarcastique, l’ironie constitue un bouclier bien pratique pour conserver sa respectabilité dans les cas où l’on dit sincèrement de la merde, et c’est encore mieux quand c’est un sous-fifre qui le brandit à notre place.

Si je clarifie ce point en amont, c’est juste pour qu’on ne me dise pas : on sait qu’il t’arrive de manier l’ironie donc par conséquent le message véhiculé par le contenu que tu héberges n’a pas d’importance puisque rien ne doit être pris littéralement. Et par conséquent, ça vaut le coup de se demander si ce qu’on publie est moralement défendable.

Visées du sbeulog

Le sbeulog est une plateforme d’expérimentations graphiques et narratives qui a pour but premier de me motiver à travailler ces deux points et de m’exposer à la critique pour progresser. Sans ça, j’ai facilement tendance à m’encrouter et à finir par glander sur steam…
Il ne faut pas déconner non plus, il y a un côté narcissique certain de recherche d’approbation car si c’est la critique qui fait avancer, j’aime bien les compliments aussi.
Le format blog avec conservation d’archives permet de voir l’évolution positive ou négative et de se remettre en question de temps en temps.
J’y teste donc des trucs en matière de dessin et les compte rendus de partie me permettent de voir ce qui marche ou foire au niveau scénar afin de comprendre les dynamiques en oeuvre.

Et en pratique, le contenu

C’est là qu’on aborde les choses sérieuses et que l’on entre véritablement dans le sujet.

Les chiffres bruts
Fonctionnant à la motivation, le sbeulog présente les travaux qui m’ont suffisamment inspirés pour être un minimum présentables. Pour des raisons de préférences esthétiques personnelles, c’est souvent les personnages féminins qui passent le crible du « ce dessin commence à me gonfler, j’en ai marre, je lâche l’affaire ». Le ratio est effectivement déséquilibré de ce point de vue et le sbeulog est globalement genré.

L’image véhiculée (images ponctuelles)
N’étant pas assez entraîné/talentueux/[insérer adjectif idoine ici]. J’en suis encore à devoir faire de l’anat. L’anatomie, c’est bien connu, ça marche mieux sur du nu et avec des positions contraignantes. Suite au point précédent mécaniquement, ce blog comporte pas mal de nudité féminine. Les modèles présents sur internet véhiculent eux-même une image sexiste, par transitivité, le sbeulog aussi. J’ai encore pas mal de progrès à faire en dessin donc il reste du boulot de manière à dessiner des êtres humains corrects avant de se demander s’il faut que je travaille plus précisément un sexe ou l’autre.

La place des personnages (personnages construits)
Toujours pour des raisons esthétiques et pour l’intérêt dans un scénario de leurs relations avec les autres personnages, j’ai une préférence nette pour les personnages féminins. Cela se traduit notamment sur mes persos en JdR où le ratio de genre des illustrations du sbeulog est assez représentatif. Attention hein, on ne parle pas de la potiche ou du faire valoir, on parle de personnages qui roxxent vraiment et qui surpassent généralement leurs homologues masculins. Là, il suffit de prendre les images mettant en scène une empoignade entre une fille et un mec, je ne pense pas souvent avoir d’occurrence où la donzelle ait le dessous. Ici, je fais limite du sexisme dans l’autre sens.
Il arrive que ces personnages soient hypersexués mais ce n’est pas forcé. Généralement, leur caractéristique principale reste d’être badass.
Ces personnages véhiculent presque sûrement de nombreux clichés de genre. Je ne pense pas qu’ils soient dégradants notamment parce que ces persos exercent un fort capital sympathie sur moi. Ils peuvent être francs, fourbes, intelligents paumés, puissants, faibles, la base, c’est que je les aime bien.
Au niveau de leur histoire passée, ce qu’ils ont subi… Je suis des règles assez rigides lors de la création d’un personnage. Si je n’ai pas envie de me casser la tête, pour rendre un perso intéressant, il a droit à : un but personnel, une raison profonde dans son passé pour poursuivre ce but (c’est plus facile quand c’est fondé sur un drame), une attitude de façade qui fait qu’il a l’air à sa place dans son environnement, une caractéristique particulière qui fait qu’il a l’air en dehors de son élément au quotidien. Pas d’histoire de genre là dedans, tout le monde est logé à la même enseigne, tout le monde a son drame fondateur.

la terminologie.
Les tags girls and/without guns sont assez symptomatiques du niveau de clichés dans la place. De même, un certain nombre de textes accompagnant les images ne sont pas d’une finesse exemplaire. Preuve s’il en faut, les mots clefs tapés dans les moteurs de recherche qui finissent par faire aboutir ici. C’est pas nécessairement brillant et c’est en grande partie ma faute.

Du coup, la conclusion et l’avenir

- Le sbeulog a-t-il un objectif sexiste ? En aucune manière
- Véhicule-t-il des images sexistes ou pouvant être perçues comme dégradantes ? Très certainement, oui.
- Est-ce grave ? Je ne pense pas mais je suis ouvert aux remarques.
- Est-ce que vous souhaitez que ça change ? Là, pareil, c’est open suggestions. De toutes manières, faut que je dessine des gugusses aussi.

J’aime bien le débat et suis intéressé par le ressenti des gens que je connais qui passent ici mais je suis aussi et surtout curieux de la position des Anons s’il y en a.

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Remember Tomorrow, l’histoire 2/2

by Sbeu on avr.06, 2013, under Text Only

Suite de l’article précédent

[E] Opposition Asüna/Kim(v) : QG d’Asüna. Un sous ensemble des membres du conseil d’administration de la CISE représentant les corpos les plus récentes sous l’initiative d’Asüna (et à l’insu d’Heinkel, bien évidemment). Ce noyautage leur a permis de récupérer les données de l’implant posé récemment dont une localisation approximative du sujet qui pose des soucis à Heinkel. Mettre la main dessus leur apportera un avantage stratégique évident aussi bien au niveau technique qu’en termes de réputation.
Depuis sa dernière sortie mouvementée, Kim a adopté un profil bas. Après être restée en mouvement toute la journée pour déjouer d’éventuelles filatures, elle s’est réfugiée dans un hôtel capsule des bas fonds de la ville. Alors qu’elle est en train de faire le point sur la marche à suivre, une discrète mais néanmoins perceptible agitation attire son attention. Jetant un furtif coup d’oeil à l’extérieur, elle identifie plusieurs agents en civil qui effectuent un discret mais efficace ratissage de l’établissement. Ils n’ont pas encore commencé à s’occuper de son étage (anneaux concentriques donnant sur des puits de lumière communs d’où la possibilité de voir d’un étage à l’autre) mais cela ne saurait tarder. Kim tente de s’éclipser discrètement par le toit mais est repérée durant son ascension dans les derniers niveaux.
Une équipe d’intervention lourdement équipée est appelée en renforts sur le toit et atterrit tandis que Kim détourne un V-TOL civil sur la plateforme. L’ordre étant passé de la capturer intacte, un cyborg C-sec parvient à s’agripper au véhicule tandis que celui-ci décolle. Kim parvient à lui faire lâcher prise à grand renfort d’embardées et de prises martiales par la portière. Asüna abandonne officiellement la poursuite lorsque le V-TOL pénètre la zone neutre de la ville.
Durant l’affrontement, Kim est parvenue à surcharger la puce de contrôle CISE. Elle est désormais prête (P-Con) à confronter Heinkel.

[S] Opposition Heinkel/Nguyen(v) : Asüna contacte Nguyen qui sort de la clinique des triades pour effectuer son job de récupérateur sur un colis spécial : Kim qui fonce désormais vers le siège d’Heinkel (où elle court presque sûrement à sa perte). La monnaie d’échange est un contrat en bonne et due forme pour l’enfant de Nguyen. Ils ont eu accès à l’info concernant ce moyen de pression et de son implication dans l’affaire en épluchant son imageur. L’agent d’Asüna qui l’attend à la sortie lui remet les clés d’un glisseur banalisé et performant. S’il prend des risques déraisonnables en pilotant, il devrait encore être possible d’intercepter sa cible avant son arrivée tant le trafic est dense dans la zone d’activité de la ville. Nguyen établit le contact visuel avec le glisseur de Kim alors que la tour Heinkel est en vue. La poursuite s’engage et attire l’attention d’Heinkel qui prend conscience de l’occupant du V-TOL en fuite. Ils envoient plusieurs drônes de sécurité afin d’assurer l’arrivée de Kim. Nguyen contraint les drônes à ouvrir le feu sur son véhicule et parvient in extremis à sauter sur celui de Kim qu’il réussit à neutraliser dans l’affaire. La suite de la poursuite dégénère et les dégats dans la zone neutre sont non négligeables. Dès sa sortie, Nguyen est pris en charge par un contingent de sécurité banalisé qui parviennent à semer les poursuivants en se séparant en plusieurs convoi, chacun à destination d’une corporation différente qui nieront chacune, à tort ou à raison avoir été impliquées dans l’affaire.
Dans l’affaire, Nguyen ressort [X][X] Prêt & Apte.

[s Nguyen] Sortie Nguyen. Livraison du colis, réception du container tant attendu, Disparition dans un taxi, Fondu au noir.
Double baisse d’influence d’Heinkel pour cause pertes collatérales et échec de leur opération de récup.(INF à 3).

[N] Opposition tripartite Asüna,Charlie, Kim(v) : Asüna a récupéré via la CISE des informations sur l’artefact de Charlie qui n’a pas livré ses secrets malgré les tentatives d’intrusion successives. Tout ce qu’ils ont réussi à inférer, c’est que la présence de Charlie est nécessaire pour parvenir à en tirer quelque chose et qu’il est lié aux séries Kim d’une manière ou d’une autre. Asüna étant sur le point de tenter un retro engineering destructif sur Kim, ils font appel à Charlie qui est déjà en cheville avec eux pour participer à l’opération. Charlie s’acquitte de sa part du contrat et profite de l’opération pour implanter discrètement une backdoor chez Asüna. Kim, quand à elle, partiellement ouverte sur la table d’opérations parvient à établir le contact avec Saraï en s’infiltrant dans les connexions réseau ouvertes temporairement par Charlie. Saraï qui s’était déjà sentie attirée par les locaux d’Asüna récemment, remonte le contact, fait irruption dans la salle et sème un sanglant chaos. Kim profite de la confusion pour se refermer avec un pistolet à agrafes et s’échapper en compagnie de son alter ego. Elles sont définitivement [X][X] Prêtes & Déterminées. Pour le Able, il ne reste plus qu’à chercher la pièce manquante : le serveur principal de Heinkel. Sans qu’il soit besoin d’en discuter, Saraï a déjà mis le cap sur la tour du concurrent d’Asüna.

[E] Confrontation Kim(v)/Heinkel : Saraï s’infiltratre dans le QG d’Heinkel où règne le désordre suite aux récents incidents auxquels la corporation a du faire face. Après avoir pris la main sur le PC de sécurité, elle permet à Kim, qui s’était glissée parmi la horde de journalistes présente autour du bâtiment à pénétrer via une issue discrète et la guide pour éviter les patrouilles. Elles parviennent finalement dans le bureau de Mia Chen où se trouve un accès privatif direct au serveur. Mia appelle la sécurité mais les coupes franches opérées dans les effectifs par Saraï se font ressentir. La situation dégénère lorsqu’après avoir assommé Mia, Saraï doit tenir tête à l’équipe Viper qui monte à l’assaut de l’étage tandis que Kim se connecte. A l’issue d’une rude bataille, où Saraï parvient tant bien que mal à contenir les assaillants sur plusieurs fronts alors que le corps de Kim est vulnérable aux attaques, elle est contactée par cette dernière sur ses implants et se branche au terminal sous couvert d’une grenade fumigène. Les quelques millisecondes nécessaires au transfert ont lieu. Lorsque la fumée se dissipe, les C-Sec ne rencontrent plus d’opposition. Pas plus que de présences hostiles, cela dit… [X]Apte.

[s Kim] Kim/Saraï est/sont parvenue/s à resynchroniser ses/leurs souvenirs. Ces derniers avaient effectivement été récupérés lors du backup de mémoire, laissant les deux personas incomplètes tout en permettant d’instiller dans la génération des Kims un panel d’émotions. Désormais réconciliées et entières, les deux entités décident de sciemment diverger à partir de ce nouveau point. Elle/s laisse/nt tout de même un cadeau de départ à Heinkel. Quelquepart/partout, les unités Kims en service accèdent à leurs souvenirs. Ça va faire un sacré bordel…
Incidemment, l’influence d’Heinkel tombe à zéro, ce qui induit sa sortie par le bas dans un retentissant scandale éthique conjugué à un échec commercial total.

[S] Opposition Triades(v)/Charlie : Quelques temps plus tard, suite à la chute d’Heinkel, Asüna et la CISE tentent de mettre la main sur des anciens employés de leur rival. Pour des raisons différentes, le nom de Koczlar, désormais identifié comme responsable technique des séries d’androïdes de compagnie Heinkel et dernièrement consigné dans la tour, coupé de tous contacts à l’extérieur. De ce fait, ils tentent de profiter du démantèlement de la corporation pour le récupérer. Ils ont malheureusement été devancés par les Triades qui s’apprêtent à commercialiser leur propre série de Kims grâce à ses connaissances et dont l’influence croit de manière inquiétante. Acculées, les deux organisations remettent à Charlie l’artefact partiellement décodé, désormais identifié comme seul moyen de contacter son mentor via le réseau et utilisable uniquement par lui. Établissant le contact, Charlie comprend que rongé de remords suite à ses recherches mais brisé par les procédures de restriction coercitives d’Heinkel son mentor ne lui a pas fourni un moyen de le retrouver mais bien de l’éliminer… Au moment de le mettre hors jeu grâce à l’artefact, Charlie hésite à tuer son ami (perte de son [X]Déterminé) et la connexion est interrompue par le Decker de la sécurité triade, avertie par ses contacts de la tentative de cyberattaque. La triade devient Too Big To Fail (influence passe à 8).

[s Triades] La sortie de la nouvelle série des Léa est un succès retentissant qui apporte une manne finacière incroyable à l’organisation dénuée de scrupules. Certes, ce n’est pas éthique, mais qui s’en soucie encore au vu de la qualité des prestations ? Il paraîtrait qu’ils auraient résolu les problèmes de la série précédente… Les progrès technologiques fulgurants opérés leur permettent aussi de supplanter les corpos comme fournisseur de main d’oeuvre mercenaire à l’armée chinoise.

Eh bien voilà, c’est fini… Plus de CR à se mettre sous la dent, il faudra que je refasse une partie un de ces quatres pour retrouver un peu d’inspiration.
Later Alligator…

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Durance 2/2

by Sbeu on mar.21, 2013, under Text Only

Avant toute chose, qu’on se tienne pour dit le fait que je ne poste pas cette fin de compte rendu pour faire taire les mauvaises langues qui sous entendraient que j’ai la sale habitude de m’arrêter au milieu de ce que je promets sur ce blog. J’avais commencé cet article avant et j’ai vraiment envie de raconter la partie de RT.
Cela dit, si ça peut remettre une couche de peinture sur ma crédibilité, tant mieux car comme on dit dans la marine « Peinture sur crasse égal propreté ».

La suite donc.

[S] : Comment Stackens réagit-elle alors qu’elle apprend la situation sanitaire de la colonie au moment de l’annonce de la destruction des infrastructures de communication ? (J-5 juste après la scène précédente)

Dans son bureau, Stackens est en train d’organiser les préparatifs de confinement d’urgence en prévision de la violente tempête de sable et d’ammoniac qui vient d’être détectée et qui va balayer la colonie très prochainement. Ce genre de phénomène est assez courant sur Sixteen mais sa gestion reste absolument prioritaire tant les mesures de sécurité se doivent d’être draconiennes via un confinement total de la station. En effet, les combinaisons individuelles et les modules d’habitation auxiliaires ne résistent au déchaînement des éléments que quelques trop courtes minutes avant de laisser leur occupant démuni.
C’est dans ce contexte fébrile que Pill Dencius déboule dans le bureau brandissant des dossiers médicaux qu’elle a emportés avec elle lors de sa sortie. Certains des rétrovirus employés par le docteur dans ses travaux seraient virulents et leurs vecteurs de transmission ne sont pas clairement identifiés. La colonie est donc potentiellement en état de crise sanitaire maximale, ce qui entre en conflit flagrant avec l’accueil d’un nouveau contingents de détenus et exclut tout contact avec du personnel navigant qui effectuerait le voyage de retour.
Las, c’est au moment ou le gouverneur entreprend de contacter le convoi pour les mettre en garde qu’une violente secousse ébranle les bâtiments du complexe.
Une épaisse colonne de fumée émerge du centre de communications dont l’état critique est confirmé par le groupe de marines qui fait irruption dans le bureau. La colonie est désormais isolée. Pour faire face aux heures sombres qui s’annoncent, le gvn Stackens déclare la loi martiale, ordonne l’incarcération des terroristes avec usage de la force si nécessaire, la capture du Dr Dencius vivant et scelle la colonie en anticipant d’un jour les procédures d’urgence liées à la tempête et ce jusqu’à nouvel ordre. Will Jacks est convoqué pour évaluer si quelque chose peut être fait pour envoyer un message auquel est confiée une équipe de techniciens de compétence douteuse, les experts en communications étant présents dans la tour au moment de la déflagration.

[N] : Comment Delvin Hawlkes s’est retrouvé à protéger le Dr Dencius face à un commando de Marines. (J-4)

Le Docteur Dencius est épuisé et pour cause, son paquetage pèse un poids conséquent. La température infernale qui règne dans les galeries logistiques de la station n’aide pas. Il n’a pas dormi la nuit précédente et est resté sur ses gardes pour échapper aux patrouilles de marines. Le détour par la tour de communications la veille était un risque nécessaire qui s’est avéré payant. Il lui aurait fallu des heures pour neutraliser définitivement les échanges avec l’extérieur si ces imbéciles de sous fifres de Viola ne lui avaient pas servi la solution sur un plateau. Il n’est pas difficile de deviner ce qu’ils avaient en tête en infiltrant l’équipe de maintenance pour miner le bâtiment et il faut reconnaître qu’ils avaient bien fait les choses. Par contre, ils n’avaient sûrement pas envisagé que la toxicité de l’air changerait subitement ni que le détonateur serait actionné si rapidement.
Reste donc à atteindre le puits de ventilation. Une silhouette lui barre le chemin. Il s’agit de Delvin Hawlkes dont la santé psychologique semble sujette à caution tant il marmonne des propos incompréhensibles.
Avisant le docteur, il bondit à une vitesse surhumaine face au docteur qui réussit à le convaincre qu’ils doivent se rendre au puits de ventilation principal de la colonie pour soigner les habitants tout en justifiant sa situation précaire face aux marines par le fait que le gouverneur tenterait de l’en empêcher car elle aurait décidé d’éliminer tous les bagnards. Hawlkes mord à l’hameçon mais il est vrai qu’il n’est plus trop lucide tandis que Dencius apprécie avec un regard professionnel les changements qui se sont opérés sur son cobaye.
Ils finissent par atteindre le puits central et Dencius extrait de son sac un conteneur biologique sécurisé qu’il commence à coupler avec le système de ventilation.
Un détachement de marines fait irruption, alerté par les alarmes du système. Ils mettent en joue le docteur, pour se faire anéantir par un Delvin Hawlkes au capacités décuplées et dont le phénotype évolue rapidement. Le docteur parvient à achever la distribution de son agent dans la ventilation de la station et se replie avec son nouveau garde du corps.

[B] : Comment Viola, piégée à l’extérieur se retrouve à devoir compter sur Pardon pour survivre ? (J-3)

Viola et quelques membres de confiance rentrent d’une expédition à l’extérieur de l’enceinte de la colonie. Leur véhicule est chargé d’un nombre conséquent de petits containers. Ils ont été acheminés en contrebande durant les quinze années qui ont précédé et contiennent les pièces détachées permettant de remonter un arsenal militaire complet. Le seul moyen de les faire passer a été de les dissimuler dans les silos contenant les agents chimiques extrêmement toxiques qui permettent à la colonie de préserver un périmètre exploitable contre la biologie locale et dont la manipulation est réservée aux prisonniers tant le taux de pertes après utilisation est élevé.
Arrivant devant l’accès dérobé, le groupe constate que les mesures d’isolement contre la tempête sur lesquelles ils avaient compté pour masquer leur excursion sont déjà actives mais que bien plus grave, les systèmes de sécurité permettant à un retardataire d’ouvrir les accès d’urgence semblent eux aussi surchargés. Cela combiné à la colonne de fumée qui a plusieurs jours d’avance sur le plan laisse entendre que la situation a nettement évolué depuis leur départ. Combiné à l’imminence de l’arrivée de la tempête, leur espérance de vie actuelle se voit drastiquement réduite.
Alors qu’ils tentent d’assembler une arme d’assaut pour se frayer un passage, ils sont contactés par Lynard Pardon qui arrache à Viola la promesse qu’elle lui livrera le chef des bagnards du convoi en approche contre son aide pour ouvrir la porte qui les sépare de la sécurité (dans toute la partie, aucune porte n’aura bloqué Pardon qui semble s’être octroyé un accès clandestin de type officier militaire).

[S] : Quelle est la valeur marchande du secret que Pardon apprend suite à une indiscrétion du gvn Stackens ? (J-2)

Toujours avec son passe magique, Lynard s’est introduit dans les quartiers du gouverneur, bien décidé à tirer son épingle du jeu dans les évènements à venir en jouant sur tous les tableaux. La nervosité de Margaret (et son masque à gaz) lui mettent la puce à l’oreille (on ne peut rien lui cacher, il a un doctorat de master of the obvious). Margaret s’apprête à appeler la sécurité mais Lynard lui communique des informations sur l’équipement et les visées de Viola qui sont tout sauf pacifiques. Margaret décide de lui exposer les derniers rebondissements de l’affaire Dencius et lui demande d’ouvrir des négociations avec Viola, qui échouent rapidement. Elle obtient de Lynard une dérivation sur son communicateur de sorte qu’elle peut surveiller les discussions des insurgés. Si l’autorité triomphe, Lynard devrait récupérer la place de Viola. Pardon convient d’un rendez-vous à l’astroport tandis que Margaret organise un copieux comité d’accueil et que Viola déclenche les hostilités pour prendre d’assaut la base.

[N] : Comment Jacks réagit-il face au message transmis par Pardon ? (J-1)

Will Jacks qui participe aux opérations de rétablissement des communications externes, a un aperçu en temps réel de ce qui se passe sur le réseau interne de la base. La Force tient encore la tour de communications mais les rebelles progressent régulièrement en direction de l’astroport. Par ailleurs, la psychose progresse de manière fulgurante et de nombreux échanges radios font état de disparitions ainsi que d’apparitions furtives de silhouettes humanoïdes. La présence du Docteur Dencius a en outre été rapportée sur plusieurs théâtres de disparitions. Les incidents entre citoyens armés non alignés augmentent.
Après des heures de labeur où il a à peu près perdu tous les autres techniciens qui lui sont rattachés tant la tour a déjà été bricolée par le passé pour effectuer des réparations non standards, Jacks parvient à mettre en place un dispositif sommaire permettant de contacter les vaisseaux en approche.
Lynard Pardon, qui est de tous les plans douteux dans cette histoire et qui garde un oeil très attentif sur Jacks, avait renoué contact avec lui dès le début des opérations de maintenance et utilisé divers moyens de pression pour l’inciter à lui révéler en premier quand il serait possible d’effectuer une transmission. Jacks cède et Pardon concocte un message demandant au convoi d’atterrir comme prévu, la communication étant bloquée suite à des problèmes techniques et en passe d’être pleinement rétablie. Il impose à Jacks de garder le dispositif secret notamment face à Stackens. Jacks cède et envoie le message. Après le départ d’un Lynard satisfait, Jacks fait néanmoins preuve d’un sursaut d’orgueil et envoie un contre ordre au convoi en expliquant la situation au sol. Au lieu du convoi initialement prévu, ce seront donc les troupes de la force d’élite qui l’escorte qui iront visiter Sixteen demain pour la « décontaminer ». Etant donnés les protocoles de la Force, Will sait pertinemment qu’il vient de choisir la manière dont la colonie disparaîtra mais plutôt ça que les atrocités de Dencius.
[Ayant rompu son serment, Will sort donc de la partie]

[B] : Que fait Pill Dencius à l’occasion de ses retrouvailles avec son mari ? (H-12)

Après avoir traqué sans succès son mari dans les souterrains, Pill a dû se séparer de son peloton de marines pour endiguer la progression des rebelles qui menacent de pénétrer dans l’astroport. Alors qu’elle est relevée de sa garde, elle retourne dans le dispensaire/laboratoire pour chercher des preuves supplémentaires. L’état déplorable des gardes initialement postés en faction devant le bâtiment lui confirme que les souterrains n’étaient finalement pas le meilleur endroit pour localiser le docteur.
Celui-ci est en effet en train d’effectuer des analyses sur Delvin Hawlkes qui n’a désormais plus grand chose d’humain. Il ignore complètement sa femme pendant qu’elle le met en joue. Lorsqu’il lui révèle finalement qu’il a déployé dans la ventilation de la colonie ce qu’il a administré à Hawlkes, Pill ouvre le feu sur ce dernier qui, blessé, s’enfuit de la pièce. Le docteur qui s’était lui même contaminé, prend parti pour son cobaye, espérant atteindre la même perfection. Il tue sa femme dans l’affrontement qui suit.

[Dans cette scène, les deux protagonistes violent leur serment, Pill en essayant d'éliminer son mari (et en défunctant par ailleurs) et Wilton en admettant son admiration pour ce qu'est devenu Hawlkes]

[S] : Comment la colonie s’organise-t-elle face au carnage perpétré par les Space Marines ?

J’ai dit Space Marines dans le titre ? Oui, ça m’a un peu échappé mais globalement, la garde prétorienne de la Force, c’est assez proche. Armures de combat tactiques, Pods de descente, armement lourd et coordination orbitale. Les troupes déployées ne font pas dans le détail et toute forme de vie à portée de leurs senseurs incluant les civils et l’administration subit le même sort expéditif. Face à la nouvelle menace, la bataille de l’astroport a radicalement changé de visage et des marines coloniaux tentent désormais de tenir les barricades aux côtés des rebelles.
Stackens et son état major parviennent à se replier sur l’astroport qui est désormais le bâtiment le plus sûr de la colonie (il s’agit du premier croiseur de transport reconverti en structure au sol lors de son arrivée il y a quinze ans). Une fois sur place, elle conclut une trêve avec Viola en la contactant sur la fréquence de communication que Pardon lui a indiquée. Le gouverneur a un plan pour tenter de rétablir un semblant d’équilibre des forces. Viola et elle s’enfoncent dans les coursives de l’astroport pendant que les troupes restantes tentent de tenir l’entrée du vaisseau.

[N] : Viola arrivera-t-elle à persuader Stackens de renoncer à l’attaque de la frégate ?

L’ancien croiseur dispose de balises de secours qui sont autant de gros projectiles destinés à parcourir quelques UAs avant d’émettre des information et d’établir un périmètre de défense. Il est cependant possible via une manipulation hors protocole de les reconvertir pour suivre une source d’émissions comme la frégate. Si la question qui guide la scène est intéressante, elle s’est vite avérée non avenue dans la mesure où l’idée déclencher une guerre interstellaire en tentant d’endommager une frégate de la flotte enchante tout à fait Viola. La mise a feu a donc lieu et l’une des balises pénètre sous la ligne de défense de la frégate, l’endommageant de manière conséquente et privant les marines de soutien tactique. Ces derniers sont désormais sur une planète étrangère, hostile autant par ses habitants que son environnement et sans moyen de retour direct.
La partie se terminait sur la déclaration d’indépendance de Sixteen qui était préférable à une mort immédiate et qui constituait la violation de serment de Margaret Stackens (et on était fatigué). Les perspectives d’avenir sont sombres et les habitants contraints de prendre le maquis (ou l’équivalent local) avant l’arrivée de soutien de l’autorité et durant le moment de flottement tactique des Space Marines, les hors la loi y arrivaient bien… Niveau sanitaire, tout le monde a effectivement pris une bonne dose de produits délétères mais au moment de la fin de partie, seuls Delvin et Wilton avaient effectivement muté malgré les rumeurs de présence d’autres xénomorphes amplifiées par la panique. On verra…
En termes de jeu, la fin de partie était guidée par la citation « Tell a lie long enough and it’ll eventually become truth ».

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Durance, la partie 1/2

by Sbeu on mar.18, 2013, under Text Only

Oh et puis tiens, tant que j’y suis, voila le début de la partie de Durance, tiens. Faut faire les choses dans l’ordre, que diable… Sans images, parce que là du coup, je dessine du Cyberpunk en ce moment…

Pour rappel, le résumé des règles est .

Pour la suite, le meneur qui lance la question de départ sera indiqué comme suit :
[B] : Bobette, [N] : Nocker, [S] Sbeu
On indique entre parenthèse l’arrivée approximative du convoi lorsque c’est significatif.

Let’s go les coeurs !

[N] : Jacks acceptera-t-il de mener une mutinerie pour le compte de Viola ?

Will Jacks pénètre dans le module d’habitation qui sert de QG à la pègre, « escorté » par deux gorilles. Une réunion secrète réunit Viola et ses lieutenants de confiance (Lynard Pardon est absent). Un convoi spécial hors des ravitaillements bisannuels a été annoncé en urgence pour des raisons de sécurité coloniale et devrait atterrir prochainement (20 jours environ) et Viola compte bien infiltrer l’équipe de déchargement pour prendre d’assaut l’astroport de la colonie. Pour cela, elle a besoin de Will qui fera partie de l’équipe technique autorisée (la liste est encore secrète et il aura fallu consentir à des « sacrifices » pour récupérer l’info). Ce dernier refuse de participer à la mutinerie mais finit par accepter de modifier les combinaisons des marines à l’évocation de son frère le Hors la loi, disparu depuis plusieurs mois au sujet duquel Viola pourrait avoir des info et qui serait menacé par un raid imminent des Marines.

[B] : Quelle est la découverte révolutionnaire du Dr Dencius ?

Dans sa clinique, le Dr Dencius prescrit une palanquée de médicaments à Delvin Hawlkes, venu initialement pour se faire soigner malgré sa position sociale très défavorable. Il souffre depuis sa visite au dispensaire de violents maux de crâne et de douleurs abdominales fulgurantes. Dencius lui laisse entrendre que le prix est faible en comparaison des avantages qu’il en retirera. Il laisse filtrer que son métabolisme serait désormais nettement plus adapté à l’environnement local notamment en matière de besoins en eau et de résistance aux toxines.

[S] : Quelles sont les instructions données par le Gvn Stackens à la garnison en vue de l’arrivée prochaine du convoi ? (J – 20 jours)

Réunion d’état major dans la zone sécurisée des quartiers administratifs en présence des officiers et sous officiers de la force coloniale. La réunion a lieu sous le sceau du secret et tout contrevenant s’expose à des représailles. Une fois ces préambules achevés, le contenu du convoi est dévoilé : un groupe de bagnards fanatiques religieux qu’à côté, les insurgés de Viola, c’est de la rigolade et qui ont bien failli réussir leur sécession contre la fédération ont été répartis entre les différentes colonies pénitentiaires. Certains de leurs meneurs font partie du groupe écroué sur Sixteen. Elle mandate Pill Dencius pour organiser le renforcement des défenses de l’astroport en toute discrétion.

[N] : Quelle requête Dencius soumet-il à Jacks pour l’arrivée du convoi ?

En gros, il a la même idée que les autres et demande de modifier les combis destinées aux prisonniers avec des modules à lui dans un premier temps, généralisé à terme à la colonie pour faire face à des « évolutions rapides et dangereuses des micro organismes autochtones ».

[B] : Comment Lynard Pardon apprend-il que Viola est déjà dans la confidence pour le convoi ? (J – 15 jours)

Dans le « Bureau » de Viola, conversation houleuse avec Lynard quand à la gestion de certaines affaires internes à la pègre. La Capitaine des Marines fait irruption dans la pièce escorté par plusieurs plantons. En effet, les membres de la force ont la possibilité évidente dans une colonie pénitentiaire de débloquer toutes les serrures. Il a la ferme intention de faire pression sur Viola suite au récent échec d’une opération de répression contre un camp de hors la loi (celui qui abrite le frère Jacks) qui était étonnamment informé et équipé pour faire face à la descente de police. Face aux maigres résultats de cette tactique, il s’aventure sur le terrain des évènements à venir et commet une indiscrétion, dévoilant l’arrivée du convoi et son contenu à Lynard. A la sortie, pensant être à l’abris, il tentera de retourner Lynard à son profit. Aucun des deux n’est au courant à propos du mouchard que Viola a fait installer dans la combinaison de l’Abbé…

[S] : Comment Pardon, en protégeant ses intérêts, impliquera-t-il plus encore Will Jacks ?

Lynard est dans une situation délicate et il le sait pertinemment. Il est en disgrâce face à Viola qui l’a exclu de plans dans lesquels il devrait être le premier impliqué et qui visent à s’évader ou à défaut, à prendre le contrôle de la colonie. Dans les deux cas, il ne fera pas bon rester en arrière. Il a un atout dans sa manche, il a tout de même découvert que Jacks est impliqué dans l’affaire et tente de lui tirer les vers du nez.
Bien que peu coopératif, et tout en refusant de collaborer à l’oral, Will Jacks lui révèle par écrit que sa combinaison est mouchardée, étant celui auquel on avait fait appel pour l’installation du micro. Lynard se retire plus effrayé encore qu’à son arrivée.

[N] : Dans quelles circonstances Viola est-elle amenée à promettre au gouverneur qu’aucun nouveau prisonnier ne serait blessé ou tué ?

Craignant que Viola ne fasse de l’esclandre et ayant eu vent de la tentative malheureuse de son capitaine, Margaret Stackens prend les choses en mains et convoque Viola.
Elle oriente rapidement la conversation dans la direction de l’enquête concernant le décès accidentel et malheureux du précédent capitaine des marines qui pourrait être rouverte suite à un nouveau témoignage compromettant. La sentence si ce témoignage s’avérait recevable pourrait mener à la peine capitale. Après quelques passes d’armes, Margaret joue cartes sur tables et obtient une promesse de la part de Viola concernant l’intégrité physique des détenus.

[B] : Comment le Dr Dencius rate une expérience sur sa femme. (J – 5 jours)

Le Dr Dencius rentre de sa tournée quotidienne. Il trouve sa femme dans son bureau en train de parcourir son propre dossier médical après avoir utilisé le passe qui lui a été remis dans le cadre de ses nouvelles attributions pour ouvrir la serrure. Les preuves sont accablantes. Les « traitements » qu’elle a reçus depuis son arrivée sur Sixteen ne recouvrent aucune pathologie auparavant présente et seraient presque sûrement à l’origine de l’infertilité qui l’accable et contre laquelle elle a tout tenté durant ces dernières années. Ces révélations entament fortement sa résolution et la foi qu’elle voue à son époux.
Elle réalisa aussi l’ampleur des expériences qu’il a mené sur la colonie et leurs conséquences graves potentielles et sort de la pièce avec pour objectif de dénoncer les exactions du docteur.

Ça conclut la première moitié de l’histoire aussi identifiée comme « le calme avant la tempête ». Bientôt la suite, donc…

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Comic Stropes, changement de mode de fonctionnement

by Sbeu on déc.03, 2012, under Text Only

Bon, j’essaie de changer le mode de fonctionnement pour quelque chose de plus soigné qui me forcera à pas trop bâcler ce que je dessine. Ça va allonger les délais de production mais j’espère que la qualité s’améliorera. Parce que là, je suis plutôt insatisfait de la gueule que ça prend.
En l’occurrence, avec le fonctionnement actuel, je travaille ni l’anat, ni les décors et la mise en scène est complètement fouillis. Je suis toujours motivé et tout mais ne vous étonnez pas si je traîne plus dans les prochains temps.

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La Guide Michelin des conventions : L’atelier du JdR

by Sbeu on sept.30, 2012, under Text Only

Adoncques, à l’initiative d’Athreeren mais sans qu’il puisse finalement nous honorer de sa présence, j’ai participé à l’atelier du JdR. Et me fendrai par conséquent de mon petit compte rendu et contribution au Michelin des conventions.

L’atelier du JdR vise à la promotion de jeux de rôles indies par la découverte. Il a lieu de manière à peu près mensuelle et vient de changer de QG pour des raisons de disponibilité de salles. Cette fois-ci, ça avait donc lieu dans un bar de rôleux du Vème.

Bon, en l’occurence convention est un bien grand mot pour décrire ce qui est plus un rendez-vous récurrent d’amateurs avertis. Puisqu’une fois les deux derniers désistements comptabilisés, nous étions dix organisateurs inclus ce qui fait à peu près une TP de la grande époque (celles auxquelles je ne venais pas non plus).
Alors attention, c’est exactement le format qu’il me faut et j’adhère complètement au principe. Parce que les parties de 10h qui rament et où l’on fait des nuits blanches loin de son doux foyer, c’est bon pour les petits jeunes mais moi, j’ai mon confort.
Ainsi, l’atelier répond exactement à mes besoins de rôliste pantouflard pour qui lancer plus d’un dé à la fois éveille plus souvenirs que d’envie.
Par ailleurs, pour achever de me faire me sentir chez moi, deux des trois organisateurs se sont avérés être mes partenaires de jeu des sessions indies que j’ai relatées précédemment donc j’étais largement dans mon élément.

Sur les trois tables initialement prévues, deux et demi (j’y reviendrai) ont finalement pu avoir lieu faute de participants.

On y jouait donc à
Perfect :
Dystopie Orwello-victorienne où tout le monde porte donc des chapeaux haut de forme et où c’est à peu près la seule liberté individuelle restant. Comme dans pas mal de jeux de la mouvance indie, il n’y a pas de Meuj et la table se partage donc les rôles suivants :
- le criminel : chaque participant en a un, forgé avec soins pour qu’il soit le plus personnel possible, il pourra aussi bien commettre des exactions que notre morale réprouve ou rechercher des libertés qui sont bridées à Cadence
- la loi : omniprésente et presque omnipotente elle va rééduquer le criminel après son acte (sans le tuer, la société de Cadence est parfaite, une réintégration est nettement préférable).
- la société : qui jugera de l’impact psychologique des actes du criminel.
Ça a l’air globalement très sombre, personnel et oppressant et j’étais donc ravi de ne pas y avoir participé cette fois-ci (mais une autre fois peut-être) n’étant pas dans l’état d’esprit s’y prêtant. Il paraît que c’est vraiment excellent.

Bienvenue à Poudlard : qui était la fameuse demi-partie qui a d’abord été annulée faute de participants et a finalement eu lieu dans un deuxième temps une fois que la table à laquelle j’ai participé s’est achevée (mais sans moi parce que ma potterophobie est toujours suffisante pour m’inciter à m’abstenir).
C’est paraît-il centré sur les relations entre pensionnaires de la célèbre académie de sorciers.

Hell 4 Leather : partie à laquelle j’ai participé et qui s’est révélée tout bonnement excellente. Nous étions donc 4 participants (coïncidence ? je ne crois pas…). Pour un jeu qui vise à relater une histoire de vengeance, de la vraie avec du sang et pas de larmes.
L’univers initial semble très proche d’un cross-over entre Kill Bill à la sauce Hell’s Angels et Spawn mas comme on le verra, on peut facilement y déroger. C’est donc l’histoire d’un groupe de 7 Badass, l’un d’entre eux décédant de manière violente sans que les autres y soient complètement étrangers. L’accueil que lui réserve le diable est néanmoins plein d’attentions dans la mesure où il lui laisse une nuit pour se venger (et il y est plutôt immortel).
Le système est comme à l’accoutumée tout léger puisque se jouant à base de cartes de taromancie dont on aura trié les arcanes majeurs en trois catégories :
- les personnages dont le trait principal de personnalité sera dicté par leur atout : Le Fou qui revient d’entre les morts, le Magicien (I) maître de l’occulte, la Grande prêtresse (II) figure maternelle ou spirituelle, l’impératrice (III) femme fatale, l’empereur (IV) c’est assez clair, le Hiérophante (V) qui agit dans l’ombre du pouvoir et l’Hermite (IX) qui incarnera une figure mystérieuse.
- Les scènes au nombre de six
- Les atouts coupables qui sont autant de moyens pour les personnages d’échapper à la vengeance du fou ou de la hâter : Les Amoureux (VI), le Chariot (VII), la Justice (VIII), la Roue de la fortune (X), la Force (XI), la Tempérance (XV)
- Le Diable qui est un atout particulier dans la mesure où il sert de la même manière que les précédents mais se transmet différemment.
- et bien sûr, la Mort qui jouera un rôle primordial.
Ces braves atouts, hormis pour servir le décorum s’utilisent de la manière suivante.
- Les atouts de personnage guident pour la composition des rôles. Chacun en dehors du fou en pioche un au hasard en début de chaque scène. C’est le personnage dont il aura la charge et qu’il fera évoluer, travaillera. Le personnage est face cachée tant qu’il est absent de la scène. Le Fou connaît les personnages absents de la scène et peut en appeler, les forçant à se dévoiler.
- Les atouts de scène sortent par ordre croissant (un par scène) et indiquent les grandes lignes de ce qui arrivera dans la scène courante : Le Pendu (XII) scène de l’enterrement du Fou, La Tour (XVI) Destruction du QG de la bande, L’Etoile (XVII) où le Fou vaque à ses propres activités, la Lune (XVIII) où l’on commet le péché de chair, le Soleil (XIX) où le temps commence à manquer, le Jugement (XX) où l’on finit ce qu’on avait à faire, Le Monde (XXI) où l’on voit ce qu’il advient par la suite.
- Les atouts coupables, le diable et la mort servent pour les affrontements : A l’initiative du Fou, un combat peut avoir lieu avec un personnage présent. On prend alors sa carte de personnage et la mort. Si le Fou tire la mort, il relate comment il a tué le personnage, sinon, le personnage explique comment il s’en tire. Les atouts coupables aident ou pourrissent la future victime. Avant l’affrontement, on peut engager un de ses atouts qui sera mélangé à la pile, ça dilue les chances de tirer la mort et si l’atout rajouté est tiré, le joueur qui l’a engagé relate comment la cible s’en tire (temporairement). Lorsqu’un atout qui n’est pas la mort, un joueur peut aussi utiliser un de ses atouts coupables pour expliquer pourquoi finalement le combat se prolonge et l’on tire à nouveau une carte dans ce qui reste de la pile.
On verra dans un article ultérieur ce que nous avons réussi à tirer de ce système.

Pour conclure, les notes :

Organisation : ★
Pas trop dur de coordonner 10 personnes sans avoir à gérer ni la bouffe, ni l’hébergement. Néanmoins, tout s’est bien passé aux heures et lieux annoncés.

Jeux : ★★★
Le must pour moi, des parties super qui se jouent vite et avec des systèmes légers. J’adhère.

Ambiance : ★★
Le bar était un peu bruyant et nous étions peu nombreux mais bon, jouer avec des potes, que demande le peuple.

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L’explication des raisons du pourquoi

by Sbeu on juil.30, 2012, under Text Only

Il n’aura pas échappé aux plus attentifs d’entre ceux qui fréquentent encore ces lieux que l’activité du sbeulog est très fortement réduite ces derniers temps. Et par ces derniers temps, j’entends : la plus longue période de mort cérabrale de ce blog.
Et pourtant, aussi étonnant que cela puisse paraître, je m’astreinte et ne fais pas rien qu’à glander avec ma bibliothèque Steam.

Le truc, juste, c’est que ça fait un certain temps que je ne suis vraiment pas content de ce que je gribouille et ai gribouillé par le passé et qu’il est temps de se donner un coup de pied au cul, faire de l’anat, des études, de la persp, de la couleur…

Je reviendrai donc en ces lieux lorsque j’aurai gagné un sérieux level up et que je serai satisfait de mes productions sans ref.

En conséquence de quoi, je déclare le sbeulog officiellement en congélation carbonique et mandate LCF pour mettre à jour le lien du SNKP en conséquence. Si d’aventure il veut bien renommer le SNKP en « Eur » ou à la limite, « l’Athreur », cela serait bien urbain de sa part ^^.

Promis je reviendrai, suis bien motivé pour tenir cet engagement, et oeuvre en ce moment même à sa réalisation mais d’ici là, j’ai des méga progrès à faire.

Sbeu

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