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Tag: Tropes

Deuxième série d’Overwatch

by Sbeu on nov.07, 2015, under Speed

Deuxième petite série de speeds sur Overwatch, comme annoncé dans le dernier post.

Hanzo :
Style de combat : Snipe à l’arc => trope associé, Kyudo.
Personnalité : Ronin => Trope associé : Samurai déchu et Yakuza. Du coup, pas besoin d’aller chercher bien loin. Rédemption par l’honneur, tout ça.

Hanzo

Hanzo

Mercy :
Style de combat : Support/Healer => Cliché national : Suisse parce que croix rouge…
Personnalité : trope : Empathe, douceur… C’est l’antithèse de Reaper donc un ange et comme elle est gentille, c’est plus facile avec un personnage féminin. C’est marrant d’ailleurs parce qu’un ange féminin est plutôt associé à la douceur et aux soins tandis qu’un ange masculin sera plus facilement un exterminateur (alors que les anges sont paraît-il asexués)

Mercy

Mercy

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Overwatch, caractérisation et clichés

by Sbeu on nov.01, 2015, under Crobards, Speed

Récemment, Blizzard a lancé la béta fermée d’Overwatch, leur clone de Team Forteress 2 avec 6 ans de retard. Je ne discuterai pas de gameplay ici, je ne fais bien évidemment pas partie des détenteurs d’une clef et je n’y jouerai de toutes façons probablement pas, tant je suis mauvais (et pas spécialement intéressé) en shooters en arène.

Cela dit, si j’évoque ça, c’est que ça m’a donné l’occasion d’en revoir le trailer bien cool qui était sorti il y a quelques temps déjà.

Faut dire ce qui est : j’adore la Direction Artistique et le design des personnages. Le look est très proche de ce qui se fait chez Pixar, notamment sur Big hero 6 (mais avec des flingues)

et ça fonctionne très bien.
Visuellement, outre la similitude de style, on retrouve les principes d’une caractérisation très efficace qui pose pour chaque personnage deux éléments principaux : leur rôle en terme de jeu qui correspond à leur style de combat et un trait de personnalité qui va avec et qui leur donne un peu plus d’épaisseur.
Le truc intéressant, c’est que pour chaque personnage, le design permet directement d’identifier ces deux points avant même d’avoir besoin de les voir en action.

Face à ce besoin, il faut pouvoir s’appuyer sur des codes graphiques forts où un détail visuel évoque un paquet d’éléments plus complexes. Du coup, on tombe tout naturellement dans le domaine des tropes qui permettent, par association d’idées, d’indroduire des concepts plus élaborés en s’appuyant sur le socle de connaissances communes.

Le problème, c’est que pour parvenir à ce résultat sans trop de contexte préalable et en s’appuyant uniquement sur des codes visuels, je vois surtout trois familles majeures de tropes qui fonctionnent à tous les coups. Or comme ils sont justement utilisés de manière simplistes, ils peuvent tous devenir offensants : les tropes sur le genre, ceux sur la nationalité et ceux sur les professions.
Bon, faut aussi noter les designs vachement inspirés de l’existant comme Winston vs. the beast.

Évidemment, ça ne sert pas le même but et la différence majeure, c’est que les personnages de Pixar sont amenés à évoluer au cours du film et vont être amenés à dépasser leur Trope initial ou à éclaircir pourquoi il les définit tandis que ceux d’Overwatch vont probablement rester très figés et servent juste à être cool pour faire vendre le jeu par palettes (mais si Blizzard pose de la narration via un mode solo, ça peut être très intéressant même si ce n’est clairement pas l’objet du titre).

C’est aussi pour ça qu’un personnage de jeux vidéo aura plus de chances de rester dans le stéréotype caricatural et potentiellement blessant : il n’a pas toujours l’occasion d’évoluer et de sortir de son trope initial et l’absence d’évolution ou de prise de profondeur des personnages ne fait pas nécessairement un mauvais jeu si la narration ne figure pas aux objectifs du jeu alors que ça fait presque sûrement un mauvais film.

Un exemple évident dans le genre est le roster de Street Fighter où les personnages restent cantonnés dans leur cliché. Pour Street Fighter, c’est particulièrement rigolo car les clichés sont parfois vraiment limites mais il est encore plus vexant d’en être exclus et les geeks des nations non représentées réclament le leur à corps et à cris (et en sont évidemment déçus par la suite).

Bref, deux petites gribouilles à partir de personnages du teaser pour m’entraîner en utilisant les modèles pour les fringues mais en changeant les positions. J’essaierai d’en faire d’autres jusqu’à ce que je me lasse du sujet.

Tracer :
Style de combat : vitesse et Téléportation => trope associé, pilote de chasse avec les ceintures à clips et la veste de la RAF
Personnalité : espiègle => Trope associé : fille et britannique (avec l’accent qui va bien mais l’union jack sur la veste est assez clair même s’il n’est pas dans la perspective dans mon dessin).

Tracer

Tracer

Reaper :
Style de combat : DPS fourbe => trope : cape et masque typé médecin de la renaissance
Personnalité : trop daark. Pas de nationalité, la mort est universelle et c’est un mec. Bon, là, ça sert pas mon propos mais j’avais envie de dessiner un homme et une femme.
Pour ce personnage, c’est un peu de la triche aussi car il ressemble énormément aux autres assassins masqués avec un masque en tête de mort.

[Je me rends compte rétrospectivement que j'ai bien foiré ma contre plongée, va falloir que je le reprenne à l'occase.]

Reaper

Reaper

Pour conclure, je ne sais pas si c’est une mauvaise chose parce que ça remplit parfaitement son rôle et que je ne sais pas bien comment faire aussi efficace autrement mais c’est beaucoup plus intéressant quand c’est en plus servi par de la narration et il y a toujours le problème qu’une oeuvre qui ne se prononce pas sur son approbation ou non d’un d’un stéréotype contribue à le propager et l’approuve donc tacitement.

Toujours est-il que s’ils en faisaient un film, je serais probablement le premier à y aller.

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Polar Base CR (2/2)

by Sbeu on mar.31, 2014, under Crobards

Pour rappel : la critique et la première moitié du CR.

La suite de cet incompréhensible mais néanmoins sanglant nanard !

[E] : Doc s’arrache les cheveux sur des échantillons prélevés sur le dernier cadavre. Il est proche d’aboutir. Rookie (la stagiaire blondasse) l’interrompt dans son monologue et l’aguiche (epsyloN essayait de reproduire le mignon accent d’Europe de l’Est de l’assistante mais s’emmêlait les pinceaux avec l’accent germanique de Doc, c’était assez drôle). Doc lui confie qu’il a sauvegardé ses données de recherche sur un clé USB et qu’il transmettra son rapport dès que la tempête se lèvera (Ahlala, que ce serait grave si ça tombait entre de mauvaises mains). Elle lui donne un lecteur MP3 qui ne contient pas que de la musique qu’elle a subtilisé à Nora qui pourrait être utile mais en fait non.
Par la suite, elle deviendra de plus entreprenante et on assiste à une presque scène explicite qui tourne court quand Rookie réussit à voler discrètement la clé.
Elle sort de l’infirmerie sous les imprécations de Doc. Sur le chemin du retour, elle est prise de quintes de toux qui vont en s’accentuant jusqu’à ce qu’elle se mette à cracher du sang dans les toilettes, puis du sang et pas que ça. Si on se permettait des suppositions hâtives, on pourrait dire que les fragments qu’elle éructe ont quelque chose de végétal. Autant dire qu’elle ne quitte pas les toilettes et que c’est probablement elle, l’autre cadavre sous un drap des scènes suivantes.

[G] : Caine intercepte Doc au détour d’un couloir et lui demande de se méfier d’Hepbridge. Il a en effet trouvé dans sa cabine un prospectus pour un groupe d’illuminés écrit en cyrillique, ce qui est assez subversif. La discussion entre les deux hommes dérive sur ce que Caine faisait dans la cabine d’Hepbridge et sur les moyens dont Doc s’était douté qu’il y allait pour plus qu’une visite de courtoisie…

[S] : Hepbridge est en train de se rhabiller. Au passage, elle avale un cachet. Sur le lit, partiellement masquée par la couverture, Rookie qui fait des allusions sur ce qui s’est passé hors champ. Je me demande si Doc a gardé des images de ça aussi, je demanderai à epsyloN s’il a gardé les photos. Au moment de sortir, Hepbridge voit un bout de papier dépasser d’une pile sur le bureau et tire dessus. Il s’agit du prospectus évoqué précédemment. Ça révèle aussi un dossier que Rookie tente précipitamment de récupérer. Il contient entre autres une carte du monde estampillée de l’aigle et de la croix gammée. Il indique précisément le lieu du site de fouilles parmi d’autres zones d’intérêt. Il s’agit d’une liste de cibles de V2 pour détruire des sites en 45. Un sous-titre porte la mention « Übermensch Projekt ».
Hepbridge quitte la cabine, Rookie sort d’un autre dossier une liste où figurent les noms des membres de l’équipe. En première position, le nom de Wailer est déjà barré. Nora et Snake tiennent le haut du panier. Rookie actualise sa liste en faisant remonter Hepbridge de plusieurs crans…

[E] : Pas longtemps avant la scène précédente au réfectoire. Hepbridge et Rookie sont absente, fort occupées. Doc finit en silence son repas tandis que d’autres font des commentaires sur la violence du blizzard qui s’est levé soudainement. Sortant du réfectoire, il tombe sur Wailer, bien mal en point au milieu d’une mare de sang. Il va chercher d’autres membres de l’équipe pour l’aider à la stabiliser. Au retour, le cadavre a disparu. Ils finiront par retrouver le corps dans le snowcat, une serpillère enroulée autour de la tête et un Tisonnier en travers du torse.

[G] : Caine est dans sa cabine. Alors qu’il est en train de compulser les rapports d’analyses des derniers équipements implantés, il entend un bruit feutré. Qu’elqu’un vient de glisser une enveloppe Kraft sous sa porte (ce qui prouve que même les coursives sont bien chauffées et qu’il n’y a pas besoin de chauffer spécifiquement les chambres).
Elle contient des documents et un livre écrit dans une langue inconnue. Il y a aussi des diagrammes et un plan de la zone avec une zone d’intérêt signalée. Intrigué, Caine profite de sa sortie de la journée pour tenter d’y faire un forage, on ne sait jamais… C’est là qu’il mettra très rapidement à jour l’entrée du tunnel d’accès aux fameuses ruines cyclopéennes.

Et le dernier tour d’intros :

[S] : La conspiration
QG secret du Nouvel ordre mondial qui dirige dans l’ombre avec des capuches et tout. Des récentes recherches ont permis de mettre à jour un site utilisé par les nazis durant la seconde guerre visant à créer des super soldats. A l »approche de la fin de la guerre, les sites de ce programme auraient été bombardés mais le site austral semble prometteur. La confrérie se propose d’envoyer sur le site une mission en manipulant leurs contacts à l’ONU. Bien aiguillés, ils devraient mettre à jour des échantillons intéressants.

[E] : Les infiltrés
QG du MI6, des agents sont briefés pour être infiltrées dans diverses missions scientifiques au financement et aux fonctions douteuses. Doc est l’un d’entre eux (il aura donc été aussi compétent en tant qu’agent infiltré qu’en tant que médecin). 0Plusieurs agents sbversifs sont déjà identifiés (Nora, Snake…). Il faut se méfier des autres.

[G] : La caution scientifique
Le pôle sud, l’ultime frontière… Qui sait ce que le confinement et la promiscuité peuvent révéler de la noirceur de l’âme humaine. Mais Caine est confiant dans son aptitude à résister. Cette mission est le couronnement de sa carrière scientifique et il compte bien démontrer certaines de ses théories sur le terrain.

Remis dans l’ordre et un peu cleané, ça donne :

- Nora, Snake et Wailer sont infiltrés par le Nouvel Ordre
- Doc par les anglais
- Rookie par les russes
- Caine et Hepbridge sont clean
- les autres sont anecdotiques

Le nouvel ordre tuyaute Caine pour qu’il découvre « par accident » les ruines.
Rookie élimine Wailer.
Hepbridge découvre que Rookie est louche et met à jour le Übermensch Projekt.
Doc et Caine surveillent Hepbridge avec qui ils ont tous deux eu une relation et les suspicions montent.
Le temple contient des agents biologiques « végétaux » qui faisaient l’objet des expériences des nazis avant la tentative de destruction du site.
Rookie tente de dérober les découvertes de doc mais défuncte suite à sa contamination (probablement sur le site de fouilles).
L’équipe sur le site émet un SOS car les choses s’aggravent là bas. Hepbridge s’y rend, leur transmet une arme et leur demande de tenir la position.
Après son retour à la base, ils seront submergés par des nazis zombis.
Snake et Caine tentent de leur porter secours mais ne trouvent que des cadavres. Snake prélève sûrement un échantillon de plante à ce moment.
Au retour de ce dernier, Nora et Snake effectuent un rituel avec l’échantillon. Nora, contaminée aussi défuncte (mais sera ranimée comme les nazis du temple par la suite).
Snake meurt de manière inexpliquée en trimballant Nora, les personnages principaux meurent de manière confuse parce qu’on ne savait pas comment ça commençait.

Même dit comme ça, c’est pas forcément ultra clair… Comme annoncé, plein de pistes intéressantes sont restées inexplorées. Les mystérieuses migraines récurrentes d’Hepbridge, la toile des relations… Je pense qu’on a voulu trop en faire et qu’on s’est embrouillé dans notre narration et qu’on s’est noyé dans la profusion de pistes hétéroclites qui s’offraient à nous.
C’était un bon moment mais qui laisse un gout d’inachevé.
Quand à la possibilité de voir ce film sortir sur vos écrans, je suis au regret de vous annoncer que le budget du film a entièrement été consommé en bières, petits gâteaux bio et boulettes de viande sauce tonkatsu durant la phase de préprod et qu’on a donc du abandonner la réalisation. Au moins un film récent où on pourra dire que 100% du budget est passé dans le scénar…

En bonus, un crobard sans aucun lien parce que j’aimais bien l’exercice de la dernière fois : prendre un décor existant et y introduire des modifications et des personnages :

Parkour Lesson

Parkour Lesson

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Polar Base CR (1/2)

by Sbeu on mar.27, 2014, under Crobards

Pour la suite, les éléments des cartes figurent en gras (pas lisible du tout mais tant pis).

Il y a neuf membres permanents disponibles, toujours les mêmes.
On a choisi dans l’ordre :
epsyloN : Doc, le médecin exalté et creepy à l’accent allemand.
Guido : Caine, le responsable scientifique hautain et imbuvable
Sbeu : Hepbridge, la manager et cuistot de la base qui m’a permis de rétablir tous les quotas du nanard d’un coup en rajoutant un personnage féminin black.

On a fait un tour de stéréotype qu’on choisit pour son voisin :
Sbeu -> Caine est Grenouille de bénitier
epsylon -> Hepbridge est nymphomane (déjà ça partait mal)
Guido -> Doc est alcoolique.

A la tête de cette bande de bras cassés, on est partis pour une aventure épique et décousue.

[S] : Hepbridge s’équipe dans le hangar à véhicules pour une sortie à l’extérieur. Elle charge un container de matériel scientifique marqué Biohazard agité de soubresauts sur un transpalette. Elle tente ensuite d’ouvrir la porte extérieure qui se grippe. Effrayée par un bruit métallique, elle se retourne et découvre le conteneur éventré. L’occupant est quelque part dans la pièce. Le plan qui suit est en vision subjective et on distingue au dernier moment la main mutilée du mystérieux agresseur qui se saisit de la tête de la dernière survivante. La scène se termine sur des bruits évocateurs de chairs déchirées.

[E] : Doc est fin saoul et peste contre Hepbridge en compulsant les photos compromettantes où elle apparaît avec Caine dans le plus simple appareil (nota, il ne s’agit pas d’un véhicule de la base). Il y a un cadavre sous un drap dans un coin du labo. Doc, pour se remettre, se lève et se remet au travail (il prend un magazine porno où Hepbridge apparaît en page centrale). Après avoir encore pesté, il se saisit de son scalpel, titube vers le corps, trébuche sur sa bouteille de Jack et s’ouvre bêtement la jugulaire en tombant.

[G] : Caine a revêtu une tenue de camouflage arctique (best illustration ever) car il vient d’affronter les rigueurs de l’exterieur. Il intercepte Hepbridge et la traîne sans ménagements vers le hangar dans lequel il la jette presque avant de l’invectiver en lui ordonnant de se débarrasser du conteneur. D’après Caine, ce serait la faute d’Hepbridge s’ils en sont arrivés là et c’est donc à elle d’expulser le mal. De son côté, il ira prévenir l’équipe de secours.
Il se dirige vers la salle des communications dont les émetteurs captent à nouveau, adresse une prière silencieuse à sa statue de Bouddha creepy et se met à méthodiquement saboter les appareils… Sa besogne effectuée, il me semble qu’il se suicide mais j’ai un doute…

[S] : Hepbridge est avec Caine à l’infirmerie (pas longtemps avant les scènes précédentes). Il y a une civière de plus et le fameux container sur lequel se trouve un jeu de sous-vêtements féminins appartenant à la première. Ils s’engueulent d’ailleurs à ce sujet étant donné qu’ils auraient été trouvés par doc à un endroit inadéquat. Reprise par un accès de migraines d’une intensité insoutenable, Hebbridge sort de sa poche des pilules subtilisées à l’infirmerie dont elle venait justement refaire les stocks (on trouve désormais dans ce qui reste plus d’aphrodisiaques que d’analgésiques ce qui n’est pas adapté à la situation actuelle).
Coupant court à l’invective, Snake (le pilote d’hélico) intervient attiré par les cris. Tous les trois, ils chargent l’occupant de la civière dans le container. Suite à un faux mouvement, la main (mutilée) du cadavre sort de sous le drap et lâche une photo de classe sous titrée Berlin 1936. Snake empoche l’objet et sort le container. Il l’emmène vers le hangar où une force mystérieuse fera s’effondrer sur lui une pile de caisses.

[E] : Doc finit de bouffer son Poisson pané. Son repas fini, il se dirige vers la réserve de matériel car il a besoin de fournitures médicales étant donné que la majorité des antidouleurs de la base a disparu de l’infirmerie. Alors qu’il fouille en vain l’armoire qui est sensée les contenir, il sent une odeur d’essence et entend des murmures. Intrigué, il en localise l’origine un Jerrycan à moitié vide ouvert avandonné par Snake et Nora (la climatologue frigide), trop affairés pour prêter attention autour d’un pentagramme enflammé au centre duquel se trouve une plante qui a l’air d’appartenir de justesse au règne végétal, et encore, c’est pas évident… La « plante » finit par se consumer dans des volutes méphitiques et Snake se retire tandis que Nora efface les traces du rituel. Doc tente de se replier mais titube (il est un peu torché) et fait du bruit. Nora le poursuit, une bagarre confuse a lieu et Nora perd dans l’affaire deux doigts sur une pièce mobile du groupe electrogène. Elle finira par defuncter mais elle n’avait déjà pas l’air bien.

[G] : Caine a capté sur la radio courte fréquence des appels au secours provenant du site de fouilles récemment mis à jour. Il prend le Snowcat pour s’y rendre avec Snake. Sur place, ils découvrent les cadavres de Warrington (assistant et soldat infiltré) et Angus (géologue), les deux sidekicks et des signes manifestes de violence. (Bob a un plot de chantier planté dans le torse, si ça, c’est pas de la violence, je m’y connais pas). Ce qui est venu à bout des malheureux défenseurs provenait certainement du grand et luxuriant terrarium occupé par des « plantes? » sur lequel s’ouvre désormais le mur sud des ruines cyclopéennes et dont la paroi était intacte lors de son précédent passage. ils chargent les cadavres dans le Snowcat mais le plantent dans une crevasse sur le chemin du retour.

[S] : Hepbridge est présente dans le temple cyclopéen aux côtés de Warrington et Angus (encore intacts). Elle est venue en urgence sur leur requête car la paroi récemment mise à jour menace de s’ffondrer, déjà des fissures se propagent sur le revètement. Elle leur annonce que pendant leur journée sur le site de fouilles, il s’est produit une série d’événements graves à la base et elle va donc devoir y retourner au plus vite. Néanmoins, au cas où il ne s’agirait pas de banales secousses sismiques (il y a un volcan pas loin), elle leur a apporté son Beretta .92 custom qu’elle gardait pour les situations d’urgence. Elle connait le passé de Warrington et de toutes façons, ils sont beaucoup plus en sécurité ici qu’à la base (tadaaaa). Hepbridge avale un cachet et repart vers la motoneige qu’elle a utilisée pour rejoindre l’annexe.
Peu de temps après son départ, la fissure se propage, la paroi s’effondre et des nazis zombis chargent Lüger (et cône de chantier) au poing. Scène de dernier rempart avant la débâcle finale suivie de l’inévitable débâcle…

C’est tout pour aujourd’hui, la deuxième moitié arrive bientôt. C’est un peu le bordel, hein ?

Unrelated pour pas poster à vide. Le défi, c’était intégrer des personnages en situation dans un décor (avec ref pour le fond), chose que je ne fais jamais et c’est bien dommage. C’est long, mais je suis raisonnablement satisfait du résultat. Visible en plus grand sur simple clic.

Canyon

Canyon

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Polar Base : critique

by Sbeu on mar.25, 2014, under Crobards

Afin de ne pas s’arrêter en si bon chemin, j’ai testé pour vous Polar Base (de Jérôme Larré et Ludovic Papaïs aux éditions la Boîte à Heuhh) avec l’aide d’epsyloN et de Guido.
C’est donc un jeu narrativiste piloté par des cartes. Les règles sont toutes simples. Les joueurs incarnent des scénaristes embauchés par une boîte de prod qui veut sortir un nanard dont le pitch est le suivant : durant une tempête, le contact a été perdu avec une base polaire de recherche en antarctique. Lorsque l’équipe de secours parvient sur le site, elle découvre les cadavres des neuf membres de la mission et des signes manifestes de violence.
En outre, chaque scénariste est aussi l’agent d’un acteur qu’il essaie de mettre en avant (moyen d’avoir un personnage principal).
La narration est anti-chronologique. Comme tout le monde est mort et qu’on meurt à l’écran, la première scène où un personnage apparaît est aussi la dernière de son existence, no exceptions.
Restent les cartes. Elles désignent des objets qui sont autant de pistes de narration. Chaque joueur raconte une scène avec son perso en faisant forcément intervenir une de ses cartes. Les autres joueurs peuvent l’interrompre durant sa narration en lui posant une question et lui filant une de leurs cartes. La carte est la réponse à cette question.
Après chaque tour de table, on vote pour le meilleur. Au bout d’un moment, on propose des intros au film, celui qui a le plus de points gagne et son intro est retenue. Facile, hein ?

Et une petite critique dans le feu de l’action :

Comme on n’a fait qu’une partie, je pense qu’on a eu des soucis dus à notre inexperience sur ce système et je ne peux pas certifier que toutes les parties tourneront de la même manière mais voici quelques éléments de notre ressenti.

Les cartes sont un élément à double tranchant. Elles constituent à mon sens la force et la faiblesse du jeu. Ça apporte de la richesse au jeu et ouvre plein de pistes (elles suggèrent toutes des tropes qui aident à orienter la narration et à expliquer ce qui se passe : serial killer, surnaturel, experimentations contre nature, grands anciens).
Le problème, c’est que comme elles tombent sous forme de contraintes imprévues et avec une forte fréquence, on a beaucoup de mal à capitaliser sur toutes et la narration devient vite très décousue. Plein de pistes sont ouvertes sans être fermées.
Du coup, l’avantage est que c’est fun, rapide et avec énormément de possibilités qui font avancer facilement la narration sans préparation, le revers est que toutes ces possibilités se mélangent et que plein d’éléments intrigants et qui mériteraient d’être creusés restent anecdotiques, sous employés et finalement inexpliqués alors que leur intervention dans la scène laissait entendre qu’ils auraient un rôle à jouer.
Comme disait Guido : « en fait, les scénaristes de Lost, ils jouaient à Polar Base ». A titre d’exemple, a force d’avoir des tropes qui s’empilent, on a quand même fini avec des zombis nazis mutants affectés par des horreurs indicibles d’outre temps que plusieurs groupes d’agents infiltrés tentaient d’empêcher d’être récupérés par une conspiration illuminati.
C’est beaucoup…
L’autre point, c’est que les interruptions empêchent souvent de placer des scènes d’exposition plus posées. Du coup, le rythme est effréné, ce qui est bien mais comme il n’y a jamais de pauses, les moments épiques en ressortent affadis.
Pour finir, un mot sur la narration anti-chronologique. C’est une bonne idée et c’est agréable à jouer pendant la partie. Par contre, quand on parvient à la fin, on se rend compte que ça a des effets secondaires inattendus. Le spectateur peut finir par savoir ce qui s’est passé, les personnages, par contre, ne le sauront jamais. Au moment où ils meurent, le scénario n’a pas encore d’explication et les scènes de mort arrivant dès le début de la construction, la personnalité et le passé des personnages n’est pas encore établi et elles n’ont donc pas le souffle épique du sacrifice d’un personnage jusque là parfaitement égoïste par exemple. Donc la mort d’un personnage principal n’est pas spécialement significative alors que dans le film, ça devrait être le moment où les spectateurs souffrent pour lui et sortent leurs mouchoirs car ils ont du vécu en commun avec le héros. Ou alors faut avoir anticipé ça dès le début mais les interruptions rendront alors la narration très difficile au lieu de la faciliter. En outre, l’histoire se révèle à mesure qu’on remonte le temps mais comme les personnages deviennent de plus en plus ignorants, ils ne peuvent faire aucun lien logique. A chaque scène, le personnage ne sait pas ce qui a précédé parce que ça n’a pas été raconté et ne sait pas ce qui va suivre parce que c’est dans le futur. Ça a un effet « Hyperion : Rachel Weintraub RPG » et c’est très frustrant.

Du coup, j’ai un avis partagé sur ce jeu. C’est rigolo, dynamique, pas prise de tête et ça doit se fluidifier avec la pratique mais on a du mal à ressentir de l’empathie pour les personnages qui ont difficilement la possibilité d’être réactifs face aux éléments de réponse qui s’accumulent. L’histoire devient vite décousue à cause de la profusion d’éléments et d’indices et j’ai l’impression que ça risque de souvent finir par converger sur un magma qui mêle plein d’explications partielles sans en privilégier. Enfin quand on recolle les morceaux et qu’on regarde l’histoire globale, ça manque de cohérence et de focus alors que ce que j’aime bien dans le narrativisme, c’est que les joueurs amènent des thèmes qui leur tiennent à cœur et finalement, une histoire cohérente se constitue autour et lie le tout. Ici, les thèmes sont assez imposés et le liant ne tient pas forcément bien.

Je pense qu’il faut plutôt voir Polar Base comme un puzzle game où on tente de recoller des morceaux de scénar sans se laisser dépasser (ou comme un petit jeu fun où on se tape de la cohérence et où on empile les tropes que le jeu nous suggère en pourrissant allègrement les copains). Globalement, on a tout de même passé un fort bon moment.

J’essaierai de faire un compte rendu mais c’est bien plus délicat que sur les autres jeux auxquels j’ai joué récemment.

Rien à voir mais une petite gribouille totalement unrelated que j’avais en cours et que j’ai finie là. Elle plaira à LCF, ya une bouche moustache…

Red Dragon

Red Dragon

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Essais de feutres

by Sbeu on mar.16, 2014, under Crobards

J’ai acheté des nouveaux feutres qu’il fallait que je teste. C’est chose faite.
Comme j’avais pas trop d’idées et que je joue à des trucs où le cliché national over the top est érigé au rang d’art (Street Fighter, MGR Revengeance), je me suis moi aussi livré à cet exo qui consiste à empiler le plus de stéréotypes en une image.

Voici donc : Un Luchador-Mariachi-Pistolero

Luchador

Luchador

et une Lycéenne japonaise-Cyborg-Amatrice de chatons

Cyborg

Cyborg

Forcément, je suis sûr que Guido vous manque déjà…
Le scanner m’a vachement saturé les couleurs, faudra que je retouche la prochaine fois.

Je finirai le CR de RT dans la semaine, ce dimanche, j’ai eu un petit passage à vide.
Oh et par le chemin, vous avez vu ? on est encore en Mars \o/…

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Crobards et Clefs à Molette

by Sbeu on avr.07, 2013, under Crobards

Voila, je viens de finir le compte rendu de RT et déjà, je suis tout désoeuvré. Ça et le fait que je ne trouve rien de follement sexy sur steam en ce moment qui réussisse à capter mon attention plus de 2h (mes dernières stats font vraiment casual gamer…).
Il y a des tas de trucs qui ne vont pas mais j’aurais besoins d’avis pour mettre le doigt dessus plus vite. Je pense aussi faire une petite colo de la première si je suis motivé.

Du coup, j’ai refait des crobards sur le thème de la Wrench Wench, personnages qui ont toute ma sympathie et qui reviennent de temps à autres dans ma production.

Wrench

Wrench

Wrench

Wench

Bah et pour continuer sur les petits trucs en 10 min avec un peu de mouvement, j’aime bien celui là.

Wrench

Jump

ninja

Ninja

Bon, je me tâte encore un peu mais je vais peut-être sortir officiellement le sbeulog de la glace. Non pas que j’aie fait les progrès escomptés lorsque je l’avais congelé mais ça m’occupe.
D’ailleurs à ce sujet, et en toute franchise, les compte rendus, vous les lisez et ils vous intéressent ou vous préférez d’autres choses (et si oui, qu’est ce que vous voudriez voir revenir plus souvent ?). Parce que ça me prend pas mal de temps alors autant se focaliser sur des trucs qui vous intéressent aussi.
Au final, je ferai probablement ce que je veux mais comme ma récente hibernation a tué ma rare audience, je ne sais pas trop comment redynamiser le bousin de manière sympathique (et j’aime bien faire mon attention whore).

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