Archive for octobre, 2009
Participation Oghma X
by Sbeu on oct.30, 2009, under Text Only
D’après le sujet suivant:
Puisqu’il m’incombe de pondre le sujet suivant de TO (2 sujets tous deux sur forfaits du vainqueur légitime, je suis de l’étoffe dont on fait les mouchoirs… c’est bien simple, ça respire le WIN) et en accord avec les <a href= »http://baal-ammon.livejournal.com/tag/r%C3%A8gles+de+t%C3%A9tynons+ogma »>règles</a>, place au thème :
J’ai appris par un contact bien placé que Roland « Independance Day » Emmerich venait de décrocher un budget deux fois supérieur à celui dont il dispose actuellement pour la réalisation de <a href= »http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=134539.html »>2012</a> (Trailer accessible <a href= »http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18901325&cfilm=134539.html »>ici</a>) afin de réaliser un film qui renverrait le précédent aux oubliettes en le faisant passer pour du théâtre pour enfants. Après avoir graissé quelques pattes, j’ai obtenu la possibilité de lui transmettre directement vos synopsis de scenario. Le vainqueur de cet Oghma aura donc l’insigne honneur de scénariser la plus grande surenchère visuelle de la décennie.
Contrainte de fond : Exploser les records de budget alloué à une superproduction catastrophe américaine. Patriotisme, stéréotypes et théorie du complot vivement encouragés.
Contrainte de forme : Synopsis de cinéma, on s’attachera à la mise en scène et aux répliques clés. Pas la peine d’en faire des tartines, le producteur risque de s’endormir avant la fin sinon.
Contrainte bonus : vous vous attacherez sybillinement en fil rouge de votre production à régler un compte personnel avec un élément de votre vie quotidienne (institutions plus que personnes, faut que le spectateur puisse s’identifier). Cet aspect sera partie prenante du scénario.
***
Séquence pré-générique:
Alaska, an 2010. La police de caractères qui précise cette information est une forme visuellement sexy de consolas qui s’affiche avec un petit bruit électronique avec une invite de commande qui clignote.
Des prospecteurs sont en train de chercher du pétrole. Ah les salauds, ils n’en ont jamais assez. Une foreuse tourne régulièrement tandis que les hommes devisent gaiement. Ils évoquent leur famille à la maison car ce sont tout de même des ouvriers comme les autres. L’un fait tourner la photo de sa fille, née pendant la mission en cours. A l’écart, un garde tire de temps en direction d’une meute de loups qui se regroupe derrière le périmètre pour les disperser. Gros plan sur un loup qui adresse un regard empreint de détresse à la caméra. La meute se disperse soudain. L’homme armé, satisfait manifeste une petite tendresse à l’égard de son arme et se retourne vers ses congénères, croyant encore être à l’origine de la déroute des canidés. Soudain, une onde de choc radiale les met à terre (soulevant jusqu’à la caméra située au ras du sol une fine couche de neige). On s’attend à ce que la glace se craquelle, mais pas du tout, elle entre en ébullition et se sublime sur le périmètre de la foreuse, emportant dans un gigantesque geyser le groupe. L’homme armé, à l’écart, assiste impuissant au spectacle. Il essaie de s’enfuir mais se voit vite submerger par la déferlante de vapeur et d’eau bouillante. Travelling arrière, paysage somptueux en cours de dévastation, pas de témoins.
Californie. Une singularité est visible sur l’empreinte thermique aérienne de l’Alaska. Malheureusement le scientifique chargé de surveiller les écrans est en train de besogner une stagiaire dans l’arrière salle et ne se rend compte de rien… Sur un écran de télévision à côté des moniteurs de surveillance, une journaliste devant un bâtiment officiel dont l’architecture nous rappelle qu’on est en Europe annonce le début d’une grande conférence bancaire sur la crise à Genève.
On s’attachera à respecter les règles suivantes sur les zones visitées :
-
tout décor filmé finit détruit
-
Tout décor présente des particularités identifiables (monuments, architecture) qui rappelons-le seront anéantis
-
On commence par des zones peu peuplées et lointaines puis d’un coup, on rase 6 mégalopôles dont 3 américaines.
-
Toute onde de choc reste distançable par le véhicule des héros.
Le héros (Jhonny Depp en scientifique déconnecté du monde réel) a bien compris la menace avant tout le monde : ces stupides français nous cachent depuis plusieurs mois que le LHC a bien généré un trou noir lors de la première collision. Les images de Genève qui sont diffusées à la télévision au début du film de manière sybilline sont tournées en studio car la ville a déjà été absorbée. Le survol par les héros des ruines avec la « singularité » en leur centre donnera lieu à un flash-back édifiant car on ne va pas laisser une ville se faire absorber sans le montrer. Il essaie en vain de le faire accepter à la communauté scientifique (lors d’une scène mémorable où il présente sur un tableau noir des équations avec au moins une intégrale triple et l’équation de Schrödinger. Au mur et pour seule décoration trône un tableau périodique des éléments).
Aidé de Brad Pitt campant un baroudeur et de Megan Fox qui n’a pas besoin d’excuse pour participer, il démasquera le chantage odieux que la Russie et les talibans imposent au faible gouvernement français pour cacher le drame. Il sera accompagné de sidekicks aux motivations troubles apportant un peu de diversité culturelle à cet équipage hétéroclite qui passeront de vie à trépas peu de temps après avoir révélé leurs aspirations personnelles (souvent un ranch dans le Minnesota).
Durant tout e l’histoire, il poursuivra la pièce manquante d’un improbable dispositif qui une fois activé, génère un halo bleuté qui neutralisera la singularité. Son créateur (un scientifique au fort accent d’Europe de l’Est qui aura pris soin de défuncter durant l’accident), conscient des applications militaires potentielles de l’artefact qu’il venait de créer aura pris soin de le rendre inaccessible en l’envoyant par Chronopost à un confrère avec pour instruction une remise en mains propres. Comme ce dernier travaille à sauver le monde aux heures ouvrables et n’a pas conscience de l’importance du colis, il n’arrivera pas de tout le film à se synchroniser avec les livreurs et à être présent à son domicile entre 9h et 13h. Une mémorable course poursuite dans les ruines de Paris permettra de mettre la main sur l’objet alors que le compte à rebours funeste est déjà en cours.
Le président des Etats Unis interviendra deux fois publiquement : la première alors que ses incompétents conseillers lui révèlent enfin que la fin du monde est proche, pour inviter ses concitoyens à la prière. La deuxième permettra de récompenser les héros du jour où ces derniers ne manqueront pas de rappeler que tout citoyen américain aurait fait de même à leur place.
Confrontation
by Sbeu on oct.26, 2009, under BD
Une tentative de découpage un peu plus dynamique dans le plus pur genre plagiat et violation de droits d’auteur.
Le dénouement dès que j’ai le temps nécessaire…
Temporisation V2
by Sbeu on oct.25, 2009, under Vrac
Allez, j’avance lentement mais sûrement donc en attendant, quelques croquis dans le métro et à la salle Pleyel avant un concert.
Temporisation
by Sbeu on oct.18, 2009, under Vrac
Comme j’ai un projet en cours mais que par « en cours » je sous entend, je vais bientôt commencer, je temporise un peu avec quelques croquis effectués la semaine dernière au Louvre. Le « Premier secret confié à Vénus » m’aura pris une bonne heure tandis que l’autre a été fait en 10 min histoire de faire du croquis rapide. Il y a pas mal de trucs à redire notamment sur la tête de la vestale et sur les proportions du croquis, mais bon…
Girls and Guns 2.0.
by Sbeu on oct.11, 2009, under Illustration
Comme annoncé précédemment, revoici le grand jeu de recherche de photo. Le premier à poster dans les commentaires un lien vers l’image originale gagne toute ma considération et peut me soumettre l’image pour l’itération suivante. Le titre aidant un peu, je pense que ce sera plus facile que la dernière fois. Je rajouterai des versions intermédiaires en fonction de l’avancement.
Edit V2.5 : Allez, ça devient très facile là (j’espère). Si personne ne trouve, je me reconvertis dans la pyrogravure sur contreplaqué). Par ailleurs, je squeeze la V2 qui était vraiment trop moche.
Edit V5 : Comme Lapi avait trouvé (mais a gardé le suspens) et que LCF est tout proche, je poste une V5 qui lève l’ambigüité via la blason.
Bon, il faut savoir s’arrêter à un moment même s’il y aurait énormément à redire dessus…
Girls and Guns 1.0
by Sbeu on oct.09, 2009, under Illustration
Je la reposte ici parce d’une part, il n’y a pas de mal à se faire mousser et que par ailleurs, elle m’a demandé suffisamment de travail et que j’en suis plutôt fier.
Enfin, le titre indique qu’il pourrait bien y en avoir d’autres du même genre… Si je dis bientôt, ça compte comme teasing sauvage ?
Oghma IX
by Sbeu on oct.07, 2009, under Illustration, Text Only
Ma participation à Oghma 9 d’après le sujet énoncé ici :
J’ai finalement traité licitement le sujet avec deux illustrations bonus. Par ailleurs, c’est la foire aux références mais c’est suffisamment n’importe quoi pour pouvoir vous garantir le contenu sans spoilers (quoique je n’ai pas encore fini les BSG mais ça me ferait bien marrer que ça s’arrête ainsi).
***
Les neuf personnes réunies autour de l’orateur attendaient avec fébrilité l’issue de son discours. Depuis la tragédie d’hier, ils avaient été contraints d’ajourner leurs plans respectifs et de se mettre à disposition de la justice pour que toute la lumière soit faite sur le drame. Par ailleurs, leur réputation à tous était en jeu. Le meurtrier était sans conteste parmi eux et ils avaient tous à cœur de se blanchir définitivement. Il restait toujours quelque chose de la plus inepte des calomnies. Après tout, ils étaient les seuls à des kilomètres à la ronde dans ce manoir sinistre où les avait conviés leur ami le Docteur Lenoir. Ami était par ailleurs un bien grand mot car tous avaient des griefs plus ou mois sérieux à l’encontre du reste de l’assemblée, ce qui à l’heure actuelle, n’était pas à leur avantage.
Le vieux militaire n’en finissait pas d’expliciter les méandres du tortueux raisonnement qui l’avait mené, affirmait-il à démasquer l’assassin. Il avait fouillé toutes les pièces, interrogé tous les participants, passé au crible tous les alibis. Enfin, arrivant au terme de son monologue, il adopta une position théâtrale, laissa passer un court silence et déclara d’un ton grandiloquent :
« C’est le Colonel Moutarde avec l’ouvre-boîtes dans la salle de vidéo-surveillance ».
Au soulagement de ne pas être accusé succédait l’incompréhension. Le vieil homme était-il devenu sénile au point de s’accuser lui-même ? Le docteur Olive se leva d’un bond suivi de peu par Monsieur Prunelle (la peste soit de cet arrogant français).
-
Voyons mon cher, vous déraisonnez !
-
Pas du tout… Voyez-vous, le Docteur Lenoir était sensé rencontrer ce soi même quelqu’un de particulièrement important. Quelqu’un duquel dépendrait l’avenir de la Terre et de l’humanité. Vous comprenez bien qu’il n’était pas à la hauteur pur cette tâche. C’est pas moi qui le dit, c’est une connerie de prophétie.
-
A n’en pas douter, vous perdez la raison, où est passée votre politesse légendaire et votre sang froid ?
-
Je te le colle au cul mon sang froid, c’est pas une question de politesse mais de classe. Oh et puis ça me brise les couilles de continuer à jouer la comédie pour des couillons pareils.
-
Mais ma parole, vous n’êtes pas le Colonel Moutarde.
-
Ben non dugland, j’ai la classe, moi.
Et d’un geste preste, l’individu arracha la fausse moustache et le monocle qui le rendaient méconnaissables. Le doute n’était plus permis, Georges Abitbol toisait la foule d’un regard serein mais empreint de défi.
« Bon, c’est pas tout ça, les filles, mais faudrait voir à dégager vite, j’attends un invité… »
Joignant le geste à la parole, il dégaina son six coup et abattit les neuf personnes présentes sans recharger. C’est ça la classe, les enfants…
« Bon, fini de rigoler, c’est pas tout ça mais j’ai une planète à sauver. »
Empruntant le passage secret situé dans l’horloge à côté de la réception. Le grand Georges descendit un escalier tortueux le menant jusqu’à la cave. Il passa nonchalamment à côté d’un curieux générateur solidaire d’une roue à hamster et songea un bref instant que toute cette histoire fonctionnerait plus facilement avec un diamant pur plutôt qu’avec cette saloperie de succédané synthétique. Remisant cette pensée dans un coin de son esprit il se dirigea avers le monolithe cristallin qui occupait le fond de la pièce. Après un raclement de gorge profond, il expectora copieusement sur l’étrange structure qui lui rendit une note claire et continua de vibrer sans interruption.
BSG, Pont principal
-
Sir, nous captons un signal clair dans la zone de recherches !
-
Bien Mr. Gaeta, peut-être l’avons nous enfin trouvée. Calculez les coordonnées de saut et transmettez à la flotte. Placez la flotte en condition 2.
Activez les contre mesures pour brouiller la signature des vaisseaux. Il ne faut surtout pas que nous soyons suivis sur celui là. Préparez le lancement des chasseurs d’alerte. Nous ne pouvons échouer si près du but.
Je veux qu’un Raptor et une équipe de marins soient prêts pour une reconnaissance au sol, nous devons vérifier les harmoniques de la balise.
-
Oui Amiral. *P.A.* A toute la flotte saut dans 10 minutes à mon signal… 3, 2, 1, Top.
Manoir du Docteur Fred Lenoir, Georges Abitbol raconte des blagues à la momie portant un plateau dans le jardin pendant qu’un cambrioleur tente vainement de s’approprier le véhicule rose flash qui gît dans la cour. Dans un crescendo assourdissant, un rugissement couplé à un sifflement strident retentissent tandis que le vent balaie la cour. Le cambrioleur a pris ses jambes à son coup tandis que Georges mâchonne tranquillement un brin d’herbe. C’est qu’il a déjà vu plus impressionnant quand il résidait au Tegzas.
Dans un chuintement, la porte du véhicule coulisse, laissant le passage à l’amiral Adama et aux deux soldats qui l’escortent.
La tension est palpable entre les deux hommes dont l’œil aguerri a tout de suite pu mesurer la menace que représente leur interlocuteur. Le moindre faux pas met la catastrophe à portée. Décidant de rompre le silence, Adama déclare d’un ton neutre :
-
Commandant William Adama, du Battlestar Galactica. C’est bien ici, la Terre ?
-
Ouaip, et je te préviens, c’est pas assez grand pour nous deux. Alors tu prends tes copines et tu te casses.
-
(à part aux soldats) Frack, on n’aurait jamais dû faire confiance à la présidente Roslin, c’est pas la treizième colonie des prophéties, c’est un repère de bouseux. (A voix haute) On a parcouru des megaparsecs, combattu des cylons…
-
Je t’arrête tout de suite, j’ai dégommé plus d’indiens que toi.
-
Euh, peut-être mais ce n’est pas la question.
-
Mais tu confond tout, Bill, ça fait toute la différence.
-
(à part aux soldats) Ca ne peut pas se dérouler comme ça, c’est probablement un coup monté des cylons.
-
J’entends ce que tu dis mais puisque je te dis que c’est pas des cylons mais des indiens… Tu comprends rien à rien, ma parole. Moi qui pensais devoir batailler ferme pour le titre d’homme le plus classe de la galaxie, je pensais pas gagner par forfait.
-
(perdant légèrement contenance) Mais c’est des conneries, les cylons sont des entités synthétiques créés par les humains il y a de cela des décennies qui se sont rebellés et veulent notre anéantissement.
-
Ecoute, je te le dis franchement, je m’y connais en indiens et cette bicoque est construite sur une saloperie de cimetière. Je sais reconnaître un Totem quand j’en vois un.
-
De ce « Totem », comme vous dites, dépend l’avenir de l’humanité toute entière. Si jamais il arrivait quoique ce soit à ce précieux artefact, les conséquences en seraient… terribles.
Interrompant cet échange avant que tout cela n’entre dans une phase un peu plus virile, un éclair zèbre le ciel tandis que le manoir semble ébranlé sur ses fondations.
Tout d’un coup, une lumière étrange se projette sur la route, et tous se retournent pour voir d’où pouvait jaillir une lueur si singulière, car ils n’ont derrière eux que le vaste château avec toutes ses ombres. Le rayonnement provient de la pleine lune qui se couchait, rouge de sang, et maintenant brille vivement à travers cette fissure à peine visible naguère, qui parcourt en zigzag le bâtiment depuis le toit jusqu’à la base. Pendant qu’ils regardent, cette fissure s’élargit rapidement ; — il survient une reprise de vent, un tourbillon furieux ; — le disque entier de la planète éclate tout à coup à leur vue. La tête leur tourne quand ils voient les puissantes murailles s’écrouler en deux. — Il se fait un bruit prolongé, un fracas tumultueux comme la voix de mille cataractes, — et l’étang profond et croupi placé à leurs pieds se referme tristement et silencieusement sur les ruines de la Maison Lenoir.
Avec un à propos et une synchronisation déconcertante, les deux hommes s’exclament comme un seul : « Monde de merde ».
***
Résultats du jet de chronologie
- Killer solves own crime
- Stolen identity not worth it
- Schadenfreud proves unruly
- Ancient alien pyramid scheme
- devil deal backfires
- The reverse robot reveal
- God from the machine
Explications
Le Cluedo est le jeu le plus ridicule du monde où on a une chance sur 10 (voire sur 6) de se faire chier à se griller soi-même.
S’étant Grillé, on change d’identité.
Puis on tue gratuitement les témoins pour le plaisir
On active un artefact extraterrestre qui sert de balise
Finalement, la Terre, c’est pas si bien que ça
En fait, les Cylons, c’est des indiens
Et un bon Deus ex Machina bien *très très* classique
Plus rapide que l’éclair…
by Sbeu on oct.02, 2009, under BD
Bon, là, j’ai utilisé toutes les ressources d’Internet d’un coup : des chats, des super-héros, des seins, du sang et de l’analyse dimensionnelle… En fait, oubliez l’analyse dimensionnelle. Si ça ne me rapporte pas d’audience, c’est à déserpérer.
Désolé pour le lettrage un peu chaotique, je ferai mieux la prochaine fois…
Edit : comme c’est vraiment pas lisible, cliquage to enlarge.