Sbeulog

Archive for juin, 2013

Challenge accepted

by Sbeu on juin.26, 2013, under Crobards

Athreeren me rappelait justement dans le dernier billet qu’Aliwen tournait un peu en rond depuis un certain temps et que je lui aurais, paraît-il, promis un truc.
Vu l’état d’Ogma, c’est un peu de la nécromancie mais c’est intéressant à faire.

Et cette fois-ci, il y a un superbe en jeu.
Shit just got real…

Voici donc un premier crobard pour tenter de terminer au moins un des trucs que j’avais dit que je ferais depuis l’ouverture de ce blog.

Ogma crobard

Ogma crobard

C’est très violemment filtré pour virer les milliers de traits de construction dégueulasses, les mains sont moches et ça demande vraiment à être retravaillé pour être plus propre. Cela dit, avant que j’y repasse du temps, ça va dans la bonne direction ou je repars sur quelque chose d’autre ?

8 Comments : more...

L’expérience, c’est le nom que chacun donne à ses erreurs. (Oscar Wilde)

by Sbeu on juin.19, 2013, under BD, Crobards

Et c’est donc sur cette citation éminemment culturelle que s’ouvre ce petit récapitulatif des projets avortés du sbeulog, des raisons de leur échec et des leçons à en tirer (et ça me permet de rebondir sur le dernier commentaire d’Athreeren).

Il y a des trucs, comme ça, tout le monde dit qu’il faut le faire, on te l’a rabaché des dizaines de fois avant que tu ne te retrousses les manches et tu tombes quand même dans le panneau, plusieurs fois… vraiment plusieurs avant de te rendre compte un peu trop tard qu’en fait c’était réellement utile.
Parmi ces conseils, il yen a deux qui sont très scolaires mais qui sont vraiment importants :

- vérifier ses résultats de physique chimie avec un petit coup d’analyse dimensionnelle (5 ans avant de vraiment comprendre que j’y aurais gagné) et de manière générale, valider ses résultats.
- réfléchir à la démarche avant de se lancer dans la réalisation (exo de maths, projet info, n’importe quoi)

Mine de rien, c’est super utile. Ça fait un bout de temps que je les applique au boulot mais en dessin, probablement parce que c’est un loisir et que je n’i pas envie de me prendre la tête, je les ai toujours un peu snobé. Au final, on ne progresse pas et ça engendre plus de frustration qu’autre chose.

Bref, ça se traduit par plusieurs trucs impératifs que je commence seulement à faire
- réfléchir à la compo
- réfléchir à son histoire et en construire des bases solides
- Construire ses repères graphiques (anat, perspective)

Tout ça ça apporte quoi ?
Savoir où on va, ça donne un but. Ça permet de garder le cap et d’accélérer la phase de réalisation et d’anticiper les limitations.

Donc les vieux dossiers pourriéreux du sbeulog c’est :
- UNPF : pas intéressant graphiquement, ne va nulle part => ça m’intéresse plus et je ne saurais pas le développer
- Limbos : rigolo mais ne va nulle part non plus et trop ambitieux => Des trois, c’est largement mon préféré et c’est celui que j’ai le plus envie de ressuciter à l’occase
- Comic Stropes : expérience marrante mais se perd, trop ambitieux, résultat décevant => Je n’ai pas le niveau de mes ambitions. Je réutiliserai peut-être le principe mais celui là est bien mort.

Du coup, les conclusions ?

Sans surprises, enfin respecter ce qu’on nous a toujours dit :

- Le projet doit avoir une fin déjà prévue
- être suffisamment court pour avoir des chances de se terminer avant de perdre son attrait et devenir chiant à faire
- être réalisable en se fixant des limites techniques (l’unité de temps, de lieu, d’action, c’est très raisonnable, comme bornes; nb limité de personnages)
- Le scénario doit être globalement écrit
- Mais faut se faire plaisir avec du contenu intéressant à raconter et à dessiner.

Du coup, si je réussis à m’astreindre à poser par écrit un scénario et des dialogues, peut-être que je me lancerai sur un projet défini avec pour objectif de le boucler. Pour l’instant, on peut considérer ce projet comme tentant mais pas encore sur les rails faute de formalisation

Oslo : Chara design

Oslo : Chara design

Oops, I did it again… Donc là, après de grands discours galvanisants, des grosses fautes d’anat au niveau des bras, des mains et des proportions globales par rapport à la tête. Je vous le dis, c’est pas encore gagné…

Allez, on se quitte sur une autre citation édifiante :

Putain, arrêtez de me faire dire n’importe quelle connerie! Albert Einstein.

7 Comments :, , more...

Monsterhearts, Saison 1 ep 0?

by Sbeu on juin.16, 2013, under Crobards

Une référence des clichés pour bien suivre le compte rendu qui suit…

Previously in Monsterhearts : Veronica a toujours été différente. C’est peut-être la sensation marquée d’être supérieure aux autres depuis son plus jeune âge mais franchement, c’est sûrement lié aux antennes, mandibules et autres appendices relevant plus de l’entomologie dont elle est dotée tout en parvenant à les dissimuler avec brio sous son air de capitaine de l’équipe de cheerleaders qui en a fait se damner plus d’un.
En parlant de damnées, Eva est particulièrement sensibilisée au sujet dans la mesure où depuis son premier contrat avec ce qui s’est avéré être un serviteur des puissances infernales, elle est entrée dans une spirale de promesses pour maintenir son accès à la puissance qui lui a été, hum, prêtée moyennant services. Une chose est sûre, lorsqu’elle passera l’arme à gauche, elle est attendue avec impatience.
Si elle était curieuse du sujet, elle pourrait poser la question à Victor. Il est calé sur ce qu’il arrive en cas de défunctation anticipée, il a déjà donné… plusieurs fois. Ça ne l’empêche pas de revenir, cela dit, plus affamé que jamais prêt à se repaître de… je sais pas trop en fait.
La faim qui tenaille Walthus, est d’une autre nature. Né au royaume féérique, il a débarqué dans le monde des humains pour aider ces créatures amusantes et maladroites. Reste à espérer que ses actes laissent les choses dans un meilleur état qu’à son arrivée et en l’occurrence, c’est pas toujours gagné. Mais là, il était parti en vacances anticipées à l’occasion du springbreak.

Il s’était donc déjà passé pas mal de choses avec notamment le passage à tabac d’un professeur par Victor, La puissance infernale d’Eva qui a contacté Veronica pour tenter de l’épingler à son tableau de chasse et avec laquelle un contrat a été scellé lorsqu’il a fallu échapper à Ariel, une élue qui avait capturé Veronica et essayait de l’employer pour attirer tout son essaim afin de désinsectiser le lycée. Ça ne s’est bien évidemment pas passé comme prévu et on se retrouve avec une Veronica s’étant échappée par ses propres moyens, remontée à bloc contre ses incompétents ouvriers.
Veronica s’apprêtait à porter plainte contre Eva avec sa suivante Annalee qui s’est faite briser le bras.

Le lieu, c’est une random ville moyenne du Midwest/Rocheuses suffisamment grande pour y trouver ce dont on peut avoir besoin, suffisamment petite pour s’y faire chier facilement.

Je suis un peu confus sur les événements antérieurs il est vrai.

Et c’est donc dans ce contexte houleux que débarque Tamara, la petite nouvelle de la classe suite à un déménagement de sa famille et qui emploie son temps libre à exercer ses talents de sorcière creepy. Tamara n’a pas de personnalité, n’a adressé la parole volontairement à personne et a limité les tentatives de conversation à des échanges expéditifs. Elle n’a aucune particularité physique remarquable en dehors de ses cernes de 10 cm de profondeur et de sa coiffure tout droit sortie de Ring. Elle n’est inscrite à aucun club, rien… En gros, c’est comme si elle n’était pas là. Ah si, Elle a été repérée par un des suivants de Veronica à fouiller dans son casier et elle passe le plus clair de son temps à prendre des photos avec son smartphone…
Il faut dire que si Tamara n’a pas de vie sociale, elle n’estime pas en avoir besoin. Autant laisser ceux qui sont plus aptes à ça s’en charger pour elle. En effet, elle vit par procuration la vie des autres, accédant à leurs perceptions via un rituel de son cru. Afin d’améliorer la clarté des perceptions, il a certes fallu raffiner le protocole et il vaudrait désormais mieux éviter qu’un novice n’assiste à la version évoluée de la cérémonie, c’est… un peu perturbant mais ça en vaut tellement la peine.

Générique de début. Ploum ploum.

Début de soirée. Tamara est dans sa chambre, porte verrouillée, elle ne sera pas dérangée cette nuit. La préparation du rituel a pris la plus grande partie de l’après midi. Les photos de la victime sont en place et forment un heptagramme régulier. Ça valait le coup de sécher les cours. Ce soir, ce sera La nuit. Tamara se prépare, se dévêtit et amorce les premières incantations, focalisée sur le pinceau de maquillage subtilisé à Veronica. Et c’est parti. Tamara reconnaît vaguement les lieux, suivi par une sensation très inhabituelle. Quelque chose est en train d’affreusement mal se passer. Après une série d’hallucinations particulièrement dérangeantes, Tamara reprend conscience en train de vomir par la fenêtre grande ouverte. Ce ne serait pas si grave, si Kurt, capitaine de l’équipe de football et membre du gang de Véronica, n’était pas en train de la fixer stupéfait par sa tenue et les photos étalées sur le parquet. Avant que Tamara ne puisse se reprendre, il a quitté la rue. (et c’est parti pour le premier fumble d’une looongue série). En fait, ce sera une nuit de merde…

Au commissariat, Veronica, Annalee et leurs mères sont retenues par une fonctionnaire de police revèche qui résiste parfaitement à la tentative de pression (2éme fumble) de Veronica et les fait passer à travers un enfer de paperasserie avant de prendre leur déposition.

Victor, en train de zoner fidèlement à son habitude est pris en chasse par un policier qui le recherche suite au passage à tabac du professeurs où il est mis directement en cause. Le troisième gros fail de la partie l’amène à se faire plaquer et neutraliser en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. En entrant dans le commissariat, il passera devant les deux filles et tentera d’allumer Veronica en faisant son gangster. C’est sans compter sur les dés qui définitivement, ne l’entendent pas de cette oreille.

Eva sait pertinemment que Veronica est allée porter plainte. Elle contacte les puissances infernales via un rituel old school impliquant du sang un miroir et se fera au passage vertement réprimander de ne pas avoir utilisé un mail comme les gens civilisés. Après une houleuse négociation où vraiment, moi, j’aurais pas parlé comme ça à un démon, elle obtient le droit à une intervention démoniaque qui lui fournira un deus ex machina juridique. Ça tombe bien, la maréchaussée arrive dans le quartier pour la récupérer, le lycée ayant déjà porté plainte avant les deux cheerleaders qui sont toujours en train d’affronter les gémonies procédurières des formulaires non standards.

Tamara tente de limiter les dégats et récupère l’annuaire de l’école pour se rendre chez Kurt afin de le discréditer. Ses affaires de Football sèchent dans le jardin et elle réussit à s’emparer de son casque. La personne à laquelle Kurt va rapporter l’incident étant logiquement Veronica et comme ses visions lui ont permis d’identifier un uniforme, Tamara file au poste de police.

Par la suite, tout le monde s’y croise. Veronica finit par pouvoir déposer sa plainte, allume le fonctionnaire de police (paas bien) et en profite pour charger Eva dans un dossier qui n’a plus rien d’impartial.
Victor est auditionné, subit un peu de violence policière mais il est habitué et fait pression sur son interlocuteur. Il finit par signer des aveux lui évitant la taule mais lui garantissant une éternité de Travaux d’Intérêt Généraux.
Eva refuse de parler en l’absence de son avocat. Ça fait bien rigoler le policier qui l’auditionne jusqu’à ce que débarque réellement son avocat et son complet Armani. C’est une pointure qui défend d’habitude des caïds mafieux et la scène escalade jusqu’au shériff qui ne fait pas le poids non plus et un accord négocié a lieu. Eva s’en sort avec une misère en TIGs. En sortant, l’avocat, avatar de la puissance ténébreuse avec laquelle Eva est en cheville, aborde Victor et lui propose une remise de peine contre un « service ». Ce dernier impliquant le meilleur pote de Victor et seule personne à l’égard de laquelle il ressent un minimum de loyauté, il décline l’offre.

Tamara, embusquée, épie la sortie du commissariat. Veronica et Annalee en sortent et sont rejointes par un Kurt hilare qui, au grand dam de Tamara, parvient à éviter tout contact oculaire pendant qu’il débite une histoire de prise en flagrant délit de masturbation sur des photos de la capitaine des cheerleaders. Veronica s’enquiert de l’identité de Tamara à qui elle n’avait jamais prêté la moindre attention et face au peu d’enthousiasme de Kurt, la juge tout à fait inutile. Elle raffermit son emprise sur son sbire pour le forcer à ne divulguer que des morceaux choisis de l’histoire mettant uniquement la nouvelle dans l’embarras.
Veronica a plus important à traiter. Elle contacte télépathiquement son essaim et les lance sur une mission. Une fois qu’elle est hors de vue, Tamara intercepte Kurt qui ne peut retenir son hilarité et elle profite du contact visuel pour l’ensorceller. Sa nuit risque d’être intéressante dans la mesure où il verra tous les élèves de la classe dans des situations plus rocambolesques et compromettantes, discréditant par là son histoire précédente. (Epic Win du jet permettant un sort 100% conforme aux attentes). Sa nuit étant déjà ruinée, Tamara décide d’élucider les raisons de l’échec de son sort et cherche à récupérer un nouveau fétiche de Victoria pour tenter de réitérer l’expérience. Pour ça, elle va s’adonner à sa deuxième passion après la sorcellerie : stalker sa cible.

Il se passe encore des trucs au commissariat amenant à la relaxe temporaire de Victor et une négociation entre Eva et son commanditaire. Contre une voiture dont elle comunique le modèle à son employeur, elle s’engage à aider Veronica à tenir ses engagements et à livrer sa seconde Annalee.

Tamara a traqué Veronica jusqu’au stade où elle est rejointe par tout son gang qui traîne une malheureuse, déjà fortement rudoyée et aux traits masqués par un sac. Depuis les tribunes, elle assiste à un passage à tabac en bonne et due forme de celle qui s’avère être Ariel, la chasseuse de monstre malheureuse, interceptée alors qu’elle s’apprêtait à quitter la ville. Cette dernière commence par tenter de faire la bravache, menaçant l’essaim de représailles sanglantes s’il lui arrive quoi que ce soit. Constatant que Veronica est prête à tenter sa chance et qu’elle est bien décidée à se venger, elle demande grâce, arrive même à la suprème extrémité de proposer de rejoindre la ruche. Cela donne lieu à une discussion quand aux modalités d’infection qui n’échappe pas à Tamara.
Veronica, secrètement consciente du fait que la conversion n’entraîne pas la loyauté absolue continue à opter pour la manière forte. A bout d’options, Ariel tente de prouver qu’elle vaut mieux vive que morte et qu’elle peut révéler des infos. Suite à un fumble de Veronica, elle se durcit sur ses positions et annonce juste que ses perceptions extra sensorielles lui ont permis de détecter qu’il y a un témoin à la scène. Woops…
Une succession en rafales de fails interdisent à Tamara la possibilité de fuir ou de garder son calme. Veronica fait évidemment le lien entre l’histoire de Kurt et la fascination qu’elle exerce sur la nouvelle et elle parasite Tamara. Comme on dit « tes problèmes sont mes problèmes ».
Tamara, qui n’est pas prête à voir un cadavre et à fortiori à contribuer à son refroidissement, tente en vain de convaincre Veronica d’accorder à Ariel le même sort qu’à elle. Rien n’y fait, l’essaim part chercher suffisamment de drogue pour garantir à la chasseresse une fin hallucinée et crédible.
Tamara saisit l’épaule de Veronica et sort le grand jeu pour tenter de sauver Ariel. Elle demande à faire sortir le gang, s’assure que Veronica est en connexion télépathique avec ses suivants et initie un rituel de possession sur Ariel avec moults effets de manches. De manière étonnante dans cette partie, deuxième Epic win permettant à Tamara de percevoir l’état d’esprit d’Ariel, prête à mettre sa cause au second plan derrière sa survie et à Veronica de capter l’échange par transitivité télépathique. Changement de plan, elle contacte ses suivants et leur demande de couper le mélange pour donner à Ariel une frayeur (et un bad trip mémorable) et elle l’infectera pendant son inconscience.
Alors qu’Ariel perd conscience, terrifiée, Veronica lie officiellement les destins d’Ariel et de Tamara. Si la première trahit, la seconde paiera…

Eva reçoit son fier destrier et par faire du Fast & Furious Cheyenne Drift en ville à la recherche de la Queen.

Veronica s’est isolée avec Annalee. Elle a décidé de la livrer à son horrible destin et à s’acquitter de sa dette. Après tout, si elle avait été plus compétente, personne n’aurait eu besoin de recourir aux puissances sombres. Elles vont vers le lieu de livraison, un tunnel glauque que la victime doit traverser. Avant de l’envoyer, Veronica infecte sa seconde à l’aide d’un euh… appendice caudal ? La pauvre sidekick est désormais une bombe biologique sur pattes qui sera appelée à essaimer vers quoique ce soit qu’on trouve de l’autre côté.
Alors qu’elle s’apprête à traverser le tunnel, Eva arrive et tente de dissuader Annalee en lui révèlant ce qui l’attend derrière. Elle a soit complètement fondu une durit, soit décidé de doubler son employeur. Cela dit, ses succès partiels ne font finalement pas le poids face au vent de win de Veronica qui réussit à fanatiser son amie d’enfance, décidée à se sacrifier pour l’essaim.
Résignée, Eva accepte de l’escorter et, tandis que Veronica se retire, brise la nuque d’Annalee, faisant appel à sa puissance surnaturelle, là, comme ça…

Eva parvient à s’éclipser avant le retour de Veronica, qui tente en désespoir de cause de faire franchir le passage sans prendre de risques pour elle au cadavre de son « amie ». Elle entre tout de même en contact avec son commanditaire, un peu déçu de la réaction d’Eva. Elle parviendra à négocier le retour d’Annalee sous forme spectrale contre un pourrissage en règle de l’ex-employée.

Bilan :
- Victor va faire ses TIGs, on t’a un peu volé du temps de parole, désolé.
- Eva est contactée par un « concurrent » de son ex-employeur qui peut avoir une utilité pour ses services (et va faire un peu de TIGs à l’occase).
- Veronica traque Eva et va faire ses trucs de Reine.
- Tamara raccompagne Ariel chez elle, lui vole un fétiche pendant sa fin d’inconscience et tente de pousser sa chance en essayant de l’allumer à son réveil… Un fail de plus en l’occurrence. C’est la première fois qu’elle fait partie d’un groupe, à fortiori du groupe le plus en vue du lycée. La nuit a été riche en émotions fortes et être impliquée physiquement dans les affaires, c’est, pas si mal… Etre forcée à se révéler est plus problématique. Les mandibules chitineuses, les antennes rétractiles et l’esprit de ruche, bien que dissimulables, là par contre, c’est un truc vraiment gênant.
Bilan mitigé, somme toute…

Entomologie

Entomologie

18 Comments :, more...

Apocalypse System & Monsterhearts

by Sbeu on juin.10, 2013, under Crobards

Avant de continuer sur Apocalypse World, un petit retour sur le système de règles et ses déclinaisons.

L’Apocalypse System est un set de règles établi initialement sur Apocalypse World par Vince Baker. Il emprunte au Storygame et au JdR tradi et vise à focaliser les parties sur les relations entres personnages en se dotant d’archétypes structurants qui vont orienter la partie autant vers de la complémentarité que vers de l’opposition.

Le système de résolution est de type narrativiste (2D6+carac dans [-2;+2]); Echec complet sur 6-, réussite partielle sur 7-9, réussite totale sur 10+. Donc la difficulté n’est pas dépendante de l’action.
Le type d’actions donnant lieu à un test est fortement encadré et en général, le joueur décrit la mise en oeuvre, le Meuj’ ou l’autre partie en cas d’opposition décrit la résolution sous contrainte.

Il est vital que le Meuj’ arrive les mains dans les poches, l’histoire se constituant de fronts qui se structurent lors de la première séance de type « un jour dans la vie des persos » où ils émergent dynamiquement selon les attentes des joueurs et en conformité avec le background qui se monte.
Les fronts sont liés à une pénurie clef, des PNJs et sont matérialisés par un funeste destin (ce qui se passe si on ne fait rien). Ils ont des possbilités d’évolution déclenchés par des actions. Si untel fait ça, ça peut s’arranger sinon, ça empire. Ils sont gérés par des compteurs (horloges. Avant 6h00, ça s’améliore tout seul; après 6h00, ça empire si on ne fait rien; après 9h00, c’est inéluctable mais on peut encore s’y préparer, à 12h00, ça pête).
Les fronts sont donc globalement des machines d’états à plusieurs états finaux potentiels.

Le Meuj’ dispose d’un set d’actions et de règles de comportement qui lui permettre de maintenir le rythme et de donner vie aux éléments apportés par les joueurs. Le rôle est d’abord réactif (amener les joueurs à poser les bases de l’univers et des enjeux), puis proactif (formaliser ce qui a été apporté sous forme de fronts cohérents dont l’issue est déterministe mais pas encore déterminée) et enfin interactif (faire évoluer les fronts avec les joueurs).

Le système sert un thème général qui peut varier selon le jeu qu’il sert.

Pour Apocalypse World, la question, c’est jusqu’où irez-vous pour survivre ? Quels compromis peut-on encore faire dans un monde post-apocalyptique où les ressources sont rarissimes et où les normes sociales se sont très affaiblies.

Il subit de multiples déclinaisons. Ici, on s’intéressera à Monsterhearts (parce que j’aime bien le thème et que je vais en faire une partie très bientôt).

Monsterhearts couvre un univers de type Bit-lit (Buffy, Twillight…) et s’intéresse donc à des adolescents dotés de pouvoirs surnaturels. La question sous-jacente est évidemment de s’interroger sur les difficultés des transformations physiques et psychologiques liées à cet âge ingrat amplifiés par des pouvoirs fantastiques.
Ce principe est servi par les archétypes (ici nommés clichés) qui accentuent chacun un aspect de l’adolescence.

Les exemples suivants sont non genrés mais par commodité, j’adopterai celui du substantif associé.

Pour illustrer ça, donc, la Queen dispose d’une emprise surnaturelle sur ses suivants qui vivent pour elle et prennent le blâme quand ça tourne mal et incarne le besoin de reconnaissance. Le Loup Garou, le besoin de liberté vis-à-vis du carcan social par la brutalité…

La transition entre les deux univers semble se faire de manière très naturelle mais je pourrai vous en dire plus bientôt. Je me greffe dans une partie en cours donc il y a déjà du passif qe j’ignore et des persos bien en place.

Pour finir sur du graphique, les deux persos pour lesquels j’ai des descriptions physiques

La Queen du groupe :

La Queen

La Queen

La creepy Wirch (ça rime avec…) :

La Witch

La Witch

4 Comments :, , , more...

Peinture : 1 / Sbeu : 0

by Sbeu on juin.05, 2013, under Crobards

Ou comment se faire Pwn3d par son matos.

Figurez vous qu’en fait, c’est tout à fait possible de se faire dominer par des objets inanimés. En l’occurrence, là, 2-3 tubes de peinture et des peinceaux récalcitrants, ça suffit à me dompter.
Mais bon, histoire de faire le point : l’état d’avancement de mes expérimentations.

Sinon, un conte se cache dans le deuxième (facile toujours)…

Avancement

Avancement

EDIT : Et voila, Athreeren a trouvé, fidèle à son habitude (mais c’était facile).
Avec une nuit de recul, je l’aime assez, la deuxième. Il y a des grosses maladresses de composition (un déséquilibre vers la droite à cause du rouge et du fait que la gauche est assez vide, des lignes de force qui font sortir de l’image) et pas mal de problèmes techniques, mais c’est déjà mieux que la première.
Il faut dire que ça fait quatre ans que j’essaie, au rythme d’environ une fois par an, de mettre en image cette idée et il y a des chances que je refasse une tentative un de ces quatre.

Et quelques tropes associés à la dernière, juste pour perdre vous faire perdre un peu de temps : Darker & Edgier, Enormous Engine et bien entendu, Girl in a box.

2 Comments :, , , , more...