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Archive for mai, 2014

Panty Explosion Perfect, le retour des Hamsters (2/2 et enfin fini)

by Sbeu on mai.21, 2014, under Crobards

La suite de ceci.

En tous cas le début pour le moment jusqu’à mise à jour :

[A] Quelques jours ont passé. Haruka (j’ai oublié de préciser que son patronyme était issu d’un affligeant jeu de mots, mes excuses Haruka Goto, Goto Haru, mon dieu…) se pose pas mal de questions sur les étranges phénomènes qui sont survenus ces derniers temps. Même si l’agitation autour du bâtiment D s’est un peu tassée, elle sent que quelque chose de crucial y est lié. En outre, Ayumi avait beau être une présidente catastrophique au moins, elle ne manquait pas d’enthousiasme et de ténacité. Enfin jusqu’à la semaine dernière en tous cas. Sans raison apparente, elle néglige le local du journal ainsi que sa marotte concernant la destruction des salles de biologie afin de se consacrer pleinement à sa nouvelle place de capitaine de l’équipe de Volley du lycée (sur nomination du principal adjoint). Ça cache quelque chose de louche.
Bon, il faut admettre que sans sa découverte des panneaux de sécurité high-tech calibrés sur les paramètres biométriques d’Ayumi, elle aurait probablement laissé filer l’affaire.
Elle rejoint donc cette dernière après les cours pour tenter de la convaincre de lui remontrer l’entrée du bunker. Dès le début de la conversation, Haruka prend conscience du fait qu’elle ne s’est pas trompée. Non seulement Ayumi est devenue une partisane fanatique des valeurs du Volleyball mais elle est désormais l’avocate farouche de la destruction du bâtiment D et des projets du proviseur adjoint. Haru parvient néanmoins à convaincre Ayumi de la nécessité de vérifier les rumeurs concernant le surnaturel dans l’annexe.
Revenant sur les lieux du délit, elles se retrouvent devant l’accès du bunker.
Alors qu’Haruka s’apprête à tenter de convaincre Ayumi de lui ouvrir, un ronflement caractéristique d’un violent otage en approche la met mal à l’aise. S’apprêtant à faite volte face pour se replier vers une zone plus rassurante, elle remarque avec horreur que sa retraite est bloquée par un hamster de bonne taille suivi de sa petite famille (ils font pouic pouic en marchant). Le fait que l’animal émette un halo vert malsain permettrait peut-être à Ayumi de réévaluer ses prévisions sur l’impact environnemental de son cœur mais suite aux nouvelles normes post Fukushima de taux de radioactivité acceptables, elle décide d’ignorer l’animal. Haruka envisage de fuir par une fenêtre mais c’est justement le moment où l’otage éclate. Acculée, tente de résister à l’une de ses phobies elle finit par se ruer dehors en paniquant suite à un échec. Le suite est trouble et la mémoire d’Haruka reste assez floue sur ce qui s’est passé sous l’orage mais elle en garde le dérangeant sentiment d’avoir senti les gouttes de pluie passer au travers de son corps.

[Mon pc ayant eu la fâcheuse idée de mourir, je vais être plus lent que prévu sur ces comptes rendus, c'est relou de taper sur un clavier virtuel]

[Et c'est reparti, l'incapacité matérielle ayant laissé place à la flemme pour un certain temps...]

[E] Constatant avec dépit que ses objectifs semblent hors de sa portée, en tous cas ne sont pas accessibles dans le temps imparti, Hiroko décide d’employer tous les moyens à sa disposition. Puisqu’il ne reste pas assez de temps pour réviser, la seule manière de briller au prochain examen reste de tricher. Le problème c’est que pour être la meilleure, copier ne suffit plus, il faut connaître les réponses à l’avance, voila tout… Pour ce faire, inutile d’y aller par quatre chemins, une seule personne a accès à tous les sujets : le principal. Usant d’un prétexte fallacieux, Hiroko parvient à arracher un entretien au principal. La discussion initialement focalisée sur ses piètres résultats et la manière de s’améliorer serait plutôt du ressort du CPE mais le statut du père d’Hiroko lui permet de discuter de ces sujets directement avec les instances dirigeantes de l’école (peut-être ai-je oublié de mentionner l’identité d’un des principaux appuis politiques au projet de rénovation du lycée).
De fil en aiguille, Hiroko parvient à digresser sur sa passion pour le karaoke que le principal s’avère partager. Un providentiel (et rarissime succès) lui permettra d’arracher au forceps un rendez-vous pour chanter ensemble hors des horaires d’ouverture de l’établissement et dans un karaoke suffisamment éloigné et discret… epsyloN nous a d’ailleurs révélé que comme dans tout bon manga, la capacité pulmonaire de la belle et sa capacité à en jouer étaient proportionnelles à sa popularité. Faudra qu’Ayumi prenne compte de ce paramètre lors de sa prochaine révision tiens.

[S] Phases de sélection pour la coupe inter lycées du Kanto en volley féminin. L’équipe est à la ramasse, comme chaque année mais fait étonnant, elle mène très largement au score. Il faut dire que sa dernière recrue est fulgurante. C’est bien simple, c’est une équipe d’une personne… au grand désarroi de ses partenaires qui servent de cibles à leur corps défendant afin d’assurer l’alternance entre Ayumi à la réception et Ayumi au Smash suite à un rebond artistiquement calculé sur une partenaire non consentante. C’est désormais l’heure de la balle de match. Ayumi s’élance dans une posture qui donnerait envie à Jeanne de « Jeanne et Serge » de tout plaquer pour se mettre au macramé lorsque soudain, arrive l’instant « remise en question sur le sens de sa vie qui dure un épisode complet avec flashbacks et réutilisation honteuse de plans des épisodes précédents avant l’instant décisif ». En effet, malgré l’efficacité de la réinitialisation orchestrée par le proviseur adjoint, les routines d’Ayumi s’appuient sur des algorithmes génétiques avancés (ou alors il y a un checksum qui ne tombe pas rond va savoir). Toujours est-il qu’une justification mystico-technologique lui permet de détecter que cette victoire irait à l’encontre de ses intérêts et son conditionnement viole sa programmation initiale. Par ailleurs, une famille de hamsters géants miniatures a justement opté pour la traversée du terrain à cette instant et les adorables animaux occupent justement l’emplacement optimal pour le point qui lui permettra d’emporter le match et c’est bien connu, épargner les animaux mignon fait partie des éléments codés en dur dans le cablage des androïdes de combat.
Las, le win d’epsylon était loin d’amorcer une série et c’est donc sur un gros fail plus conforme avec la tendance générale qu’Ayumi fait fi de ses doutes et emporte la victoire en pulvérisant les muridés d’une frappe dévastatrice. Pour l’occasion, elle ira jusqu’à rappeler de sa réserve d’équipement les propulseurs d’avant bras qui visent à augmenter l’énergie cinétique des coups en combat rapproché face à un exosquelette de combat adverse.
Il faudra refaire le parquet et racheter un ballon mais de toutes façons, l’ancienne salle va être remplacée à court terme dès que le bâtiment D sera tombé…

Ayumi (again)

Ayumi (again)

C’est la scène qui suit que j’avais mélangée avec la première de cet article. Mea culpa.
[A] Haru se remet difficilement de ce qui lui est arrivé lors de sa dernière visite au bâtiment D. C’est d’autant plus perturbant que même avec la meilleure volonté du monde, elle ne parvient toujours pas à s’expliquer tout ce qui s’y est passé. Une chose au moins est à peu près sûre, tout est de la faute d’Ayumi… Il est donc bien naturelle qu’elle vienne réparer le chaos qu’elle a semé. Mais l’androïde est plus bornée que d’ordinaire et il faudra déployer des trésors d’ingéniosité à Haru pour réussir à la traîner sur place là où la promesse d’un scoop douteux aurait largement suffi la semaine précédente. C’est finalement accompagnée d’une Ayumi déterminer à éliminer préventivement toute trace d’éléments anormaux pour que la bénédiction Shinto lors de la cérémonie de la pose de la première pierre du stade de Volley soit couronnée de succès qu’Haru revient une nouvelle fois sur les lieux de cette consternante histoire.
Las, à peine l’investigation commence-t-elle que le proviseur adjoint se joint au groupe et demande d’une voix mielleuse à Ayumi de lui montrer son cœur. Ce serait charmant (et un creepy mais pas beaucoup plus que la scène suivante) si cette phrase n’était pas à prendre au pied de la lettre. Consciente que sa programmation initiale est encore une fois sévèrement menacée, Ayumi part en boucle logique, laissant Haru seule face à l’antagoniste principale. Consciente que la prudence n’est plus de mise, Haru se rue sur le Ninja… pour piler net alors que ce dernier dégaine un hamster aux mensurations imposantes. Après un instant d’hésitation qui semble durer une éternité, la lycéenne laisse déferler toute l’énergie psychique qu’elle réprimait jusqu’alors et pousse un cri abominable qui fait voler en éclats les rares fenêtre encore intactes du bâtiment en révélant sa vraie nature de spectre [elle libère ses pouvoirs psioniques, c'est sale et elle subira désormais la peur et le mépris de ses congénères mais ça fait une réussite gratuite]. Le principal adjoint, blessé finit par fuir l’emplacement du combat mais a désormais appris que l’entrée se trouve dans un placard à balais (on avait conclu que jamais un proviseur adjoint n’aurait fouillé de sa propre initiative un placard). Pire, la surcharge a déverrouillé de manière permanente l’accès au cœur qu’Haru, sous sa forme éthérée révélée, est désormais condamnée à hanter les lieux jusqu’à ce que le cœur soit à nouveau sûr…

[E] Hiroko est allée à son rendez-vous avec le principal. Les performances vocales des deux comparses sont tellement catastrophiques que le gérant du karaoke envisage sérieusement de faire évacuer le bâtiment par mesure de sécurité malgré l’insonorisation des boxes. En effet, la musique adoucit paraît-il les mœurs mais probablement pas ceux des habitants du quartier. La bière et la J-Pop aidant, la prudence et les boutons du haut du chemisier d’Hiroko sautent de conserve. Le principal commence de plus en plus à regretter la situation dans laquelle il se trouve lorsque, profitant d’un moment d’inattention, la lycéenne prend un selfie bien cadré (fait rarissime) où figurent les deux protagonistes et une bouteille de bière. Si cette photo fuite, c’en est définitivement fini de sa carrière (et de sa liberté d’ailleurs, ce qui semblerait d’ailleurs relativement sain). Une querelle éclate alors qu’Hiroko tente de faire chanter le principal contre les sujets d’examen. Ce dernier manque de céder quand arrive le principal adjoint qui cherchait un moyen de pression sur son collègue pour prendre le contrôle du lycée et vient de l’obtenir via le selfie qu’il a téléchargé (Ayumi en avait déjà fait la douloureuse expérience, les ninjas modernes ont des talents de hackers qui confinent au surnaturel comme du reste leurs autres capacités). Alors que tout semble perdu pour Hiroko qui est elle même en bien mauvaise posture, cette dernière passe un coup de fil au détective privé qu’elle avait embauché pour recueillir des dossiers sur les membres de l’administration (toujours avoir un plan C) et qui a lui aussi pris des photographies intéressantes des performances physiques du ninja. C’est très certainement un ninja lui même parce que je ne vois pas comment c’est possible sinon [Mais il fallait bien ça, grâce à epsyloN, on a redécouvert qu'un D6 pouvait effectivement monter jusqu'à 6]. Diminué, le principal adjoint doit négocier et Hiroko s’en tirera avec les sujets. On apprendra qu’elle fait tout ça pour gagner la considération de son géniteur en prouvant qu’elle peut réussir sans son aide (et y parvient en mobilisant une quantité énorme de ressources héritées de lui, ce en quoi elle prouve qu’elle est mûre pour une brillante carrière politique).

[S] Le jour tant attendu de la cérémonie de pose de la première pierre du stade est arrivé et Ayumi y assure avec une prestance toute relative son rôle. En effet, les failles logiques qui la rongent sont désormais tellement béantes que son discours est totalement décousu et incompréhensible. A mesure qu’elle s’enfonce dans ses contradictions, Ayumi parvient à lever les bridages introduits par le principal adjoint et finit sa prestation en délivrant le message opposé à celui attendu. Tandis que les engins de chantier s’avancent inexorablement pour déblayer les débris de l’ancien bâtiment, l’androïde s’interpose. Accompagné de la sécurité (probablement balèzes), le principal adjoint tente de lui faire vider les lieux. Se remémorant ses capacités et ce qu’elle a déjà subi, Ayumi passe directement en overdrive [pouvoirs psy donc...]. La scène de destruction aveugle que ne renierait pas Michael Bay qui s’ensuit est absolument dantesque et laisse fort peu de l’établissement scolaire. La couverture médiatique de l’événement étant à la hauteur de l’influence de ses investisseurs, les capacités tant de la lycéennes que du proviseur adjoint sont étalées en direct sur tous les postes télévisés de l’archipel, mettant de facto hors jeu les deux parties pour l’avenir.

[Epilogue] Le combat ayant causé un début de fusion du coeur, Ayumi se précipite dans le bunker pour empêcher l’explosion de raser la métropole. Haru lui emboite le pas (façon de parler) et s’interpose pour protéger le robot. En effet, les circonstances de son décès lui reviennent lorsqu’elle revoit les causes de la première fuite (elle avait pénétré dans l’enceinte par un conduit de maintenance à la suite d’un hamster qui avait par la suite rongé du cablage en tentant de se libérer). Indiquant à sa partenaire la cause primaire des défaillances, le duo parvient in extremis à empêcher l’accident (mais il vaut mieux être cybernétique ou spectral pour encaisser les doses qu’elles subissent durant l’opération). Haru accomplit donc son destin et est libérée, Ayumi disparaît et se fera embaucher dans un labo pour bosser sur la fusion et se retaper, Hiroko entre à Todai et réussira une brillante carrière politique (et c’est la seule qui n’a pas libéré ses pouvoirs psychiques, la classe).

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Panty Explosion Perfect, le retour des Hamsters (1/2)

by Sbeu on mai.15, 2014, under Crobards

Le Week-End dernier ont donc eu lieu deux trépidantes parties d’Indie faisant la part belle à tout ce que les lycées contiennent de freaks en tout genre. Comme l’indique le titre, le premier lycée sur lequel on s’attardera était localisé au Japon.

Pour commencer, un petit rappel des règles.

On y couvrira les loufoques aventures d’Hiroko (epsyloN), élève la plus populaire de la classe et qui cherche à intégrer Tōdai. Elle a pour principales caractéristiques d’exceller en arts martiaux en tous genres quand elle est énervée et d’avoir ne passion immodérée pour le Karaoké. C’est d’ailleurs bien dommage qu’elle soit la seule à ne pas remarquer qu’elle chante de manière absolument exécrable.
Elle est accompagnée d’Haruka (Athreeren) qui cherche à débarasser le lycée du fantôme qui le hante. En effet, son rationalisme en béton lui interdit d’accorder un quelconque crédit au surnaturel. Fait assez ennuyeux, elle ignore qu’elle est déjà passée de vie à trépas il y a quelques temps.
C’est Ayumi (Sbeu) qui ferme la marche en bon bouc émissaire de la classe, ce qu’elle ne comprend d’ailleurs absolument pas. Ayumi veut à tout prix protéger et réparer son cœur. C’est moins métaphorique que ça en a l’air puisqu’Ayumi est en réalité une plateforme d’armement cybernétique. Elle voyage léger dans la mesure où tout son équipement (Gatlings, Missiles, peut-être des ICBMs mais on n’en a pas eu besoin) ainsi que son cœur (une centrale à fission de chez Tepco dont l’étanchéité est quelque peu sujette à caution) sont localisés dans le bunker sous-terrain dissimulé par le bâtiment vétuste du lycée en passe d’être rasé.
Elle a été réformée pour sa propension à causer des pertes collatérales matérielles titanesque à chaque intervention. Elle récupère le matos via des générateurs de portails. comme détaillé ci-après

Figures

Figures


A part ça, elle est aussi rédac chef du journal du lycée que personne ne lit.

Etant à trois, les relations de meilleurs amies et rivales formaient des permutations circulaires, ce qui n’est pas sans avoir causé des confusions par la suite, comme nous allons le voir.
Meilleurs amies : Ayumi => Haruka => Hiroko
Rivales Ayumi => Hiroko => Haruka

Quelques détails aussi sur ces relations :
Ayumi considére Haruka comme sa meilleure amie car c’est la seule contributrice au journal et a Hiroko comme rivale car c’est la plus populaire du lycée bien qu’elle ne soit pas très maline ni spécialement athlétique et qu’elle chante comme une casserole alors qu’Ayumi exelle dans ces domaines. Ce n’est donc absolument pas rationnel de la part des autres élèves.
Haruka considère Ayumi comme sa rivale car elle considère qu’elle est la seule à écrire des articles de qualité contrairement à la rédac chef et que les choses iraient mieux si elle occupait le poste. Elle voit Hiroko comme sa meilleure amie parce qu’elle est trop cool.
Hiroko admire Ayumi justement parce qu’elle est brillante dans toutes les matières et qu’elle va sûrement intégrer Tōdai haut la main, elle et considère Haruka comme sa rivale pour une raison qui m’échappe mais ça a peut-être à voir avec du Karaoke, va savoir…

L’antagoniste principal dans l’affaire sera le principal adjoint, membre d’une organisation secrète de ninjas fondée durant l’ère Edo qui visait à préserver le statut divin de l’empereur. Ayant échoué durant la seconde guerre mondiale, elle cherche à restaurer ce statut en en faisant un état de fait et s’il faut pour cela canaliser les forces surnaturelles qui habitent les élèves du lycée pour y parvenir, qu’il en soit ainsi.

Nomenclature habituelle pour les scènes. L’aventure a lieu début avril et dure jusqu’à la période des Hanamis. Comme on le constatera facilement, cette histoire est amplement placée sous le signe du fail.

[S] 17h30. Tandis que les élèves sortent de cours, vont rejoindre leurs activités de clubs ou se hâtent vers leurs cours particuliers, Ayumi campe à la sortie du lycée et distribue des tracts. Elle essaye en effet de recueillir le nombre de signatures requises pour faire classer au patrimoine le vieux bâtiment au fond du lycée qui va être rasé incessamment. Il daterait paraît-il de l’ère Meiji et serait hanté suite à divers incidents mais c’est dur à prouver. Pour l’instant, elle a recueilli peu de signatures et si on enlève la sienne et celles qu’elle a extorqué en classe contre des devoirs de maths ou de japonais, ça revient à aucune. Cela dit, elle ne se décourage pas.
Soudain, survient un cri du dit bâtiment. Une élève a qui avait échu la tâche de nettoyer la salle de biologie dévale les escaliers, trébuche et prétend avoir vu un fantôme. Ayumi se précipite dans la pièce. A la limite, ça fera toujours un bon papier et il reste de toutes manières vital de protéger la zone.
La salle est calme même si l’ambiance est pesante, le hamster tourne dans sa roue frénétiquement et des bruits étranges résonnent. La cyborg évalue les menaces et s’apprète à abandonner ses investigations lorsqu’un bocal tombe, libèrant les fœtus qu’il contenait (ça semblait parfaitement normal à Athreeren, il paraît qu’il y en avait dans sa fac, ce serait bizarre dans un lycée normal mais ici, c’est dans le ton). Bien qu’ayant séjourné un temps incalculable dans le formol, les occupants du bocal commencent à ramper vers Ayumi qui conserve son calme et choisit l’outil qu’elle juge le plus approprié pour neutraliser la menace en limitant les dégâts dans la salle : une M61 Vulcan (j’avais failé mon jet de dés). La menace anéantie, Ayumi prend consicence qu’il y avait un mur en face auparavant… et qu’on ne devrait probablement pas voir non plus l’étage d’en dessous depuis l’entrée de la pièce. Peut-être qu’il est temps de s’éclipser…

[A] Ayumi sait qu’Haruka est férue d’histoires paranormales et lui a donc relaté les événements de l’après-midi, pensant lui faire plaisir. Ce n’est pas spécialement du goût de cette dernière puisque d’une part, il aurait fallu être complètement aveugle et sourde pour ignorer qu’il y avait un truc louche dans la zone et surtout qu’elle doit maintenant se trimballer sa rédac chef en investigations alors qu’elle pensait opérer en solo. Il est donc 22 h et les deux lycéeenes franchissent la barrière en catimini pour étudier les débris de la salle de biologie. Tandis qu’elles recueillent des fragments d’indices, les miroitements caractéristiques de gyrophares apparaissent et les comparses se retouvent acculées dans la pièce tandis que des policiers accompagnés du principal du lycée qui leur indique la présence de rôdeurs, s’apprêtent à pénétrer dans la pièce (la porte est encore intacte, elle était derrière Ayumi lorsqu’elle a ouvert le feu). Il n’y a pas d’issue et Ayumi décide de cacher Haruka dans le bunker sous-terrain qui abrite ses systèmes car elle a entière confiance en son amie. Elle dévoile donc la présence d’un accès avec moult contrôles biométriques dissimulé dans un placard à balais mais fait volte face au moment de l’ouvrir car elle se souvient qu’elle a utilisé le protocole standard de sécurisation d’un lieu de crime et qu’elle a donc piégé la porte principale avec la serrure de laquelle le principal galère (non, c’est pas cette clé là non plus). Haruka tente de les prévenir au moment où la porte s’entrouvre, trébuche et déclenche elle même le piège d’Ayumi, encaissant dans l’affaire une décharge électrique substantielle. Ses dernières perceptions avant de s’évanouir sont le bruit du tonnerre au loin et le grincement de la roue du hamster. Ces sons d’horreur resteront marqués dans sa mémoire de manière indélébile et elle conservera une phobie durable de ces éléments (le tonnerre et les hamsters donc)… Les lycéennes prises sur le vif sont punies et l’activité du club de journalisme est suspendue (bien qu’on n’ait rien prouvé quand à l’auteur des destructions de la salle, fort heureusement pour Ayumi). Inutile de préciser que le jet de dés d’Ath’ était loin d’être brillant…

[E] Le lendemain, Hiroko est en train de discuter avec son fan club des événements bizarres de la veille. C’est le moment que choisit le proviseur adjoint pour lui jeter au visage son dernier relevé de notes (D-) et l’humilier devant ses camarades en lui annonçant que c’est pas avec ces notes qu’elle intégrera la random université de quartier moisie. Prise de court, Hiroko se replie sur le toit du lycée pour aller pleurer. Alors qu’elle parvient à sécher ses larmes tant bien que mal, elle repère dans un coin de son champ de vision la silhouette familière d’Ayumi. S’approchant de son amie pour chercher le réconfort qu’elle s’attendrait à trouver, elle se rend compte que cette dernière prend des notes, probablement pour écrire un de ces exécrables articles dont elle serait cette fois la protagonistes principale. Elle dire qu’elle la considérait comme une amie… Poursuivant Ayumi dans les couloirs du lycée, elle bute dans la porte verrouillée du local du journal qu’elle pulvérise d’un coup de pied (en pratique, le pied n’a pas touché la porte, c’est l’onde de choc qui l’a réduite en allumettes avant qu’elle ne soit touchée). Des copeaux sont déviés par le bouclier énergétique d’Ayumi. Consciente que se défendre aurait raison du matériel d’impression du club, Ayumi préfère encaisser l’attaque suivante et alors qu’Hiroko s’apprête à détruire l’imprimante, le proviseur adjoint survient derrière elle (furtivement) et la traîne dans son bureau de manière tout à fait ostentatoire afin de lui coller la retenue qu’elle mérite pour tentative de destruction de matériel du lycée. Car effectivement, epsyloN avait copieusement failé sur son jet…

[S] Après l’incident, Ayumi décide de mettre progressivement de l’eau dans son vin et réoriente l’aricle à charge contre Hirokosur le proviseur adjoint. Après tout, c’est lui quil’a humiliée en public et c’est aussi de lui qu’émane la proposition de raser le bâtiment D. Certes, Hiroko est la rivale d’Ayumi mais il sera plus glorieux de la battre à la loyale. Et puis son père étant un membre influent de la Diète, il serait dommage de se fâcher avec elle quand tout soutien pour sauver les murs de l’école serait le bienvenu. Après avoir imprimé suffisamment d’exemplaire pour en inonder le lycée, Ayumi commence à les distribuer directement dans les casiers des élèves. Comme ça, il y aura plus de chances qu’on les lise. Elle est néanmoins bien vite interrompue dans sa tâche par le proviseur adjoint, un exemplaire à la main et l’air assez renfrogné.
- Peut-on savoir qui vous a autorisé à publier ces balivernes ? A ma connaissance, l’activité du journal du lycée est toujours suspendue…
- Les élèves ont le droit de savoir. Vos projets concernant ce bâtiment sont plus que douteux monsieur.
- Ce n’est pas parce que vous avez dominé haut la main les examens blancs que vous pouvez vous permettre d’être insolente, mademoiselle Nakamura.
- Dans ce cas, vous pourrez sûrement nous expliquer ce que vous comptez mettre à la place des salles de science, nous publierons un rectificatif et tout ira pour le mieux.
- Sachez, mademoiselle, que je conçois un brillant avenir pour ce lycée et cet avenir passe par… le VOLLEY BALL ! [insérer ici un discours mégalo sur les vertus du Volley]
- Mais notre équipe est minable… Et ça n’explique ni l’équipe de sondeurs que vous avez embauché pour tester le sous-sol, ni les commandes occultes de matériel de réalité virtuelle et les études de puissance que vous avez secrètement commanditées.
- Je sais ce que vous essayez de cacher sous ce bâtiment, mademoiselle Tanaka, ou peut-être devrais-je dire matricule 2X3ZB9CY火の鳥.
Sa couverture compromise, ce qui impliquerait une fuite à haut niveau (un sens de déduction à portée de l’huître moyenne, n’étant pas accessible aux personnages secondaires) Ayumi tente de réactiver sa connexion vers le QG, pour se rendre compte que le proviseur adjoint est en train de la brouiller. Aux grands maux grands remèdes, Ayumi opte pour une attaque ciblée et mobilise un générateur d’IEM (son chassis est protégé contre ce genre de surcharges) pour neutraliser le brouillage. Ça devrait passer inaperçu, le courant ne sera coupé que sur les quartiers environnants pendants quelques heures, discret…
Mobilisant des réflexes surhumains, le proviseur adjoint se glisse derrière l’androïde et parvient à la rebooter. Pour dire quel point il maîtrise son sujet, il aura eu le temps de se déplacer, dégager l’accès USB sur la nuque d’Ayumi de ces énervantes protections où l’on se pète toujours les ongles, dégainer la clé permettant un override système, constater qu’il s’est planté de sens, la retourner et désactiver le cyborg de combat avant que les réflexes cablés à supraconduction de la lycéenne n’aient pu lui permettre de contre attaquer.
A moins que je n’aie raté mon jet dans des proportions catastrophiques, allez savoir.
*** System Reboot … 100% ***

La suite dans la deuxième partie qui viendra… bientôt.

En bonusque sans lien parceque je l’avais sous la main.

Nature morte

Nature morte

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Paysages et teasing

by Sbeu on mai.12, 2014, under Crobards

Deux trois crobards pris loin de la capitale pour s’échauffer direct au rotring parce que le crayon c’est pour les gens qui manquent de confiance en soi (quoi ?).

Paysage

Paysage

Paysage

Paysage

Paysage

Paysage

Et donc du teasing aussi, puisque je l’ai teasé dans le titre (je suis trop méta).
Bientôt sur les parcelles voisines, deux comptes rendus de parties épiques.

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