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Monsterhearts Saison 1 ep 0?+3 (1/2)

by Sbeu on juin.08, 2015, under Text Only

Haha, moi aussi, je fais mon G. R. R. Martin en annonçant une suite pour une date, en la repoussant aux calendes et en la teasant avec un pauvre chapitre sur le web.
Bon, par contre, moi, ça ne me nourrit pas, hélas…
Je ne sais pas si les gens se souviennent encore de l’existence d’une campagne de Monsterhearts, il s’avère que cet épisode clôture la saison de cette passionnante série.

Comme il se doit : Previously, in Monsterhearts

A l’issue d’un trajet, rappelons le, plutôt chaotique, les élèves participant à la sortie dans les Rocheuses se réveillent dans un cadre inattendu. Si l’on parle de se réveiller de manière générale, c’est bien parce que tout le monde a eu un petit passage à vide suite à la prise en charge médicale impliquant force tranquillisants et sédatifs qui a directement suivi l’accident de car (dont le bilan s’élève miraculeusement à une, euh, zéro victimes).
Chaque protagoniste se retrouve donc en isolement total, dans une cellule capitonnée dont un des murs est constitué par une épaisse vitre donnant sur un couloir où l’équipement moderne cède parfois la place à de rares linteaux et blocs de pierre de taille apparents laissant présager de l’usage initial de l’édifice. La tenue des élèves a elle aussi subi une drastique cure de sobriété et d’homogénéisation. Comme disait le Meuj’ : de toutes façons, se réveiller dans un décor à la Portal, ça n’augure jamais rien de bon…

Parmi nos protagonistes, on en a donc trois (Walthus, Veronica et Tamara) qui se retrouvent confrontés à l’épineuse question suivante : « Comment je sors ? ». Laissons les franchir l’étape intermédiaire du : « De quoi je dispose dans une cellule capitonnée vérouillée pour ouvrir la porte ? » pour nous préoccuper d’Eva. En effet, le monde étant mal fait, cette dernière est occupée à se pencher sur le problème du : « Comment je rentre ». La vie est décidemment une catin…
Ce n’est certes pas le penchant naturel d’Eva pour la bonté qui l’a envoyé sur les traces des autres lycéens. Disons que son nouvel employeur a su être persévérant.
Passons sur les subtils détails de l’échange entre Eva et son mentor. Pour tout dire, je pense qu’elle pourra se reconvertir dans le business des formations de négociation dans certaines entreprises. C’est toujours bien d’avoir une première démonstration des écueils à éviter en début de session.
Allez, pour le plaisir, en substance, c’était quelque chose de l’ordre de :

- Ramène moi les élèves qui sont sur cette liste intacts. Ils devraient être quelque part par là.
- Il y a Véronica dans ta liste. Donc euh, pas question…
- Je ne me rappelle pas le moment où j’avais laissé supposer qu’il y avait une alternative.
- J’aimerais bien voir ça.
- On passe un coup de fil à ton ancien employeur, pour voir ce qu’il en pense ?
- Haha, je disais que j’ai hâte d’y être. Je formule mal mes pensées, des fois.
- Oui, voilà…

On se retrouve donc avec une Eva aussi contrariée qu’à l’accoutumée en train d’épier le lieu de l’action aux jumelles et se demandant comment franchir le périmètre de sécurité. Nos autres héros sont sur le point de se rallier à son point de vue : franchement, c’est pas gagné…

Retournons donc en intérieur pour nous préoccuper du sort des pensionnaires de l’établissement. Peu de temps après son réveil, chaque protagoniste a eu droit à une annonce via les hauts parleurs présents dans sa chambre où Lundey leur explique sur un ton détaché que les mesures d’isolement prises à leur égard l’ont été pour des raisons de sécurité, la tendance pour l’auto-destruction et la destruction en général des élèves ayant été remarquée précédemment. Néanmoins, ils peuvent s’attendre à être pris en charge dès que les préparatifs de leur arrivée seront complets. Ils sont par ailleurs sous surveillance vidéo permanente au cas où l’idée leur viendrait de tenter quoique ce soit de regrettable.
Puisque c’est demandé si gentiment, chacun s’emploie à s’approprier le concept d’acte déplorable avec assiduité…

Amis gardiens de prisons expérimentales engagés par une société secrète pour surveiller des individus dangereux et imprévisibles, voici un florilège de situations où il est recommandé de ne pas ouvrir la porte des cellules :

- Un être féérique se construit un fort de couvertures pour se soustraire à la surveillance de la caméra.
- La reine d’une ruche de parasites organiques subit un accès de crise de claustrophobie et son métabolisme particulier lui permet de déclencher nombre de réactions inattendues qui peuvent nécessiter l’intervention d’un médecin.
- une sorcière automutilée défait ses bandages et utilise ses fluides vitaux pour refaire la décoration de sa cellule façon bibliothèque de Miskatonic. (je rappelle que Tamara est encore en Overdrive, sa condition de sortie étant que la personne qu’elle a le plus blessée lui pardonne. Comme Lundey a précédemment défuncté des suites de ses blessures, je crois qu’il se qualifie pour jouer ce rôle… Ben on n’est pas sortis).

On substituera avantageusement aux dispositifs archaïques tels qu’une porte simple (même si elle est vitrée et high tech) une méthode de diffusion de sédatifs par aérosols ou seringues hypodermiques à appliquer avant de rentrer. Je recommande accessoirement l’installation de sas dont la porte extérieure ne peut être opérée que par un comparse situé à l’extérieur. De manière générale, les groupes de un, même quand on a le dessus, ça reste une mauvaise idée. Bref, génies du mal de tout poil, si vous cherchez un consultant en sécurité, n’hésitez pas à contacter mon assistant.

La négligence coupable du personnel de sécurité permet dans un temps restreint à un Walthus laissant libre cours aux puissances de la nature de se ruer dehors poursuivi par des gardes armés, à Véronica d’hypnotiser le Docteur Müller (sic.) venu lui administrer un calmant pour qu’il lui laisse la voie libre et à Tamara d’implanter une suggestion si bien ancrée (Epic Win + Overdrive + cercles d’invoc.) à Cecilia (la psychologue/infirmière qui l’avait prise en charge durant l’épisode précédent) qu’il est presque certain q’uelle en conservera des séquelles.

C’est donc Walthus qui, le premier, débouche à l’extérieur dans une enceinte qui enserre l’abbaye dans le plus pur style néo-médiéval XIXème siècle dont le pays de l’oncle Sam sait nous régaler. Trouvant rapidement astucieux de se mettre hors de portée des gardes en gagnant le toit de l’édifice, le fae constate que la hauteur des murs rivalise avec l’à-pic qui enserre la place. Eh mais au fait, c’est quoi, c’est points rouges qui se balladent sur mon torse ?
Fort heureusement pour Walthus, des cris de terreur issus de l’accès à l’abbaye précédant de peu la sortie de gardes hagards luttant contre les terreurs de leur subconscient détournent l’attention des tireurs d’élite.
Les gardes sont rapidement suivis par Tamara escortée par une Cecilia en mode automate qui se dirigent tout naturellement vers l’entrée principale et en demandent l’ouverture au planton de garde comme si de rien n’était. Ayant la main heureuse et fort lourde quand à l’administration de malédictions (je crois que suite au passage de Tamara, tout le personnel a eu le droit à des séances collectives de gestion de stress post-traumatique) Tamara, convainc/anihile la volonté du garde qui actionne l’ouverture des portes du domaine. Désormais dans la cour et quoique toujours dans la ligne de mire des gardes, les trois lycéens s’aprêtent à faire face à ce qui pourrait les attendre à l’extérieur de l’édifice. L’un dans l’autre, c’est la solution à un problème d’Eva qui lui parvient sur un plateau. Il doit y avoir un dieu pour les damnés.

La sortie donne directement sur une passerelle surmontant un précipice qui en fait l’unique accès au site. Il fallait s’y attendre, il n’est néanmoins pas dégagé. L’autre versant de la falaise est en effet occupé par quelques représentants des troupes d’élite de l’organisation (c’est comme des gardes avec une grosse armure anti-émeute des armes qui font peur et un casque intégral). C’est cela dit la moindre des menaces : ils escortent en effet Lundey encadré par un groupe de quatre adolescents desquels émane une aura surnaturelle certaine. Anticipant une rude charge, l’un d’entre eux amorce sa métamorphose lupine, l’autre exhibe ses canines de prédateurs tandis que le troisième se dématérialise partiellement, signalant que les attaques physiques l’affectront peu. Quand à la dernière, elle dégaine ses Katanas et prend un air fort menaçant. Ah oui, aussi, j’aurais probablement dû préciser plus tôt qu’il s’agit d’Ariel…

Pas peu fier de son effet, Lundey déclame un discours tendant nettement sur la mégalomanie où il expose la dure vérité aux adolescents : le comité d’accueil sur l’autre rive ne devrait faire qu’une bouchée d’eux et de plus, le pont est équipé de glyphes de barrière qui leur interdiront l’accès à la sortie. De toutes façons, il prétend ne pas leur vouloir de mal. La partie semble mal engagée et les trois protagonistes prennent les décisions les plus adéquates : Tamara se replie tranquillement à l’intérieur accompagnée de ses nouveaux animaux de compagnie tandis que Walthus et Veronica s’élancent sur le pont…

[Vous avez bien attendu pour cette fuite héroïque], il s’avère qu’elle n’ira pas beaucoup plus loin que le milieu du pont pour Veronica qui s’assure un beau fumble des familles et trébuche dans sa précipitation, puis se fait maîtriser par Oz, le loup-garou. Walthus, quand à lui, s’en tire bien mieux et s’apprête à tenter une action d’éclat désespérée pour échapper au comité d’acceuil qui a largement les moyens de le réduire en copaux (parce que les fées, à l’instar des sorcières, sont majoritairement composées de bois, c’est bien connu). Alors que toute retraite semble bouchée, une grenade fumigène lancée par Eva lui crée une ouverture qu’il s’empresse de saisir. Une magnifique volte suivie d’une élégante réception dont personne ne profitera faute de visibilité lui permettent de franchir le groupe de soldats, mais hélas, Lundey a dit vrai et Walthus se heurte à une barrière immatérielle qui l’empêche de progresser plus avant. La souricière se referme sur le pauvre féérique lorsuqil entend des pas juste derrière lui et découvre d’un regard craintif le funeste destin qui l’attend, incarné par Ariel et son arsenal d’objets tranchants.
Tentant le tout pour le tout, Walthus lui jette un regard implorant d’animal blessé pris dans un piège à loup et prêt à se ronger la patte pour échapper à la captivité. Dans un instant de faiblesse qui ne lui ressemble pas et qu’elle regrettera sûrement, Ariel pousse un léger soupir et perturbe légèrement la disposition de pierres que Walthus n’avait pas remarquées de prime abord de la pointe de son Katana. Un léger crépitement se fait entendre et le faune en profite pour détaler sans demander son reste ni se retourner de peur que l’élue ne change d’avis ou soit en train d’ajuster un projectile à planter entre ses omoplates pour le sport, allez savoir. Il est intercepté par Eva avec laquelle ils rejoignent le véhicule de cette dernière tandis que Lundey aboie des ordres à ses sbires pour organiser une battue et que Veronica est escortée vers les cellules sous le regard contrarié d’Ariel qui aurait certainement voulu tirer profit de la mélée pour qu’un « accident » ait lieu.

De retour au niveau du quartier pénitentiaire, Lundey semble soudain très fatigué. Pendant la fin de l’échauffourée, Tamara en a profité pour refaire la déco aidée par ses nouveau suivants (vous vous sonuvenez peut-être qu’elle était en train de muter en Reine suite à son assimilation dans la ruche) et c’est donc un spectacle peu ragoutant qui s’offre au regard des nouveaux arrivants. Des soies guantes obstruent partiellement le passage et forment des motifs cabbalistiques du plus bel effet dans l’accès au couloir.
Lundey se masse les tempes de dépit, fait isoler la sorcière par ses troupes d’élite et met sous conditionnement ses victimes tandis qu’une autre équipe passe au lance-flammes ses tentatives d’adoucir l’atmosphère austère des cellules. Tamara n’attend néanmoins pas longtemps dans sa nouvelle cellule car Lundey accompagné de deux gardes viennent directement la prendre en charge et l’escortent vers une lourde porte qui donne sur un escalier ouvragé qui s’enfonce dans les profondeurs du piton rocheux…

[C'est fou ce que ça peut être long, de descendre un escalier, il faut croire qu'il s'enfonce vraiment profondément dans les tréfonds de la région.] Débouchant enfin dans une vaste salle souterraine, Tamara et son escorte (qui ont été depuis rejoints par Veronica, elle aussi sous bonne garde) découvrent un spectacle pour le moins inattendu. La grotte abrite une large dalle ornées de motifs anciens au centre duquel palpite une source de lumière iridescente émettant une aura hypnotique. La température souterraine de l’escalier a laissé place à une douceur qui complète l’appel à la quiétude qui émane du lieu. Lundey scrute avec attention la réaction de ses invitées (il a mielleusement insisté sur ce point durant la descente). Si le spectacle ne semble pas spécialement, émouvoir Veronica, Tamara, quand à elle, est immédiatement absorbée dans la contemplation du lieu. Ne prêtant aucune attention aux représailles potentielles (Lundey retient d’un geste ses gardes qui sont un peu à cran depuis l’incident de la matinée), elle part directement fureter dans la pièce, examine le gigantesque motif de la dalle, murmure des paroles inaudibles et, après un long et désagréable moment pour son audience, balbutie finalement : « C’est… c’est vraiment ce que je crois ? »
Ce à quoi Veronica répond du tac au tac, brisant par là même la satisfaction de Lundey : « Ah, cool, tu vas pouvoir m’expliquer alors… »
La faisant taire d’un geste de la main, l’inquisiteur, triomphant déclare théatralement : « Oui… c’est bien le Nexus de cette zone. Et j’ai besoin de vous pour l’activer. »
[Cet appel à l'aide compte d'ailleurs pour une absolution à Tamara pour les torts qu'elle lui a causés, la faisant sortir de son Overdrive. Il était temps pour le plus grand bien de la piétaille du coin.]

S’approchant de la source de lumière, Tamara tombe soudain en trance et a une vision du futur.
Autorisons nous une petite parenthèse bienvenue sur ce qu’est un Nexus et sur ce qu’on peut en faire. Pour ce faire, il est recommandé d’effectuer une session efficace de bibliographie dans des sites riches en manuscrits anciens. Lundey a probablement opté pour une version physique, Tamara, de son côté, sest tournée vers la version dématérialisée accessible aux gens de l’art via la porte dérobée implantée par la communauté des sorcières dans la virtual Miskatonic library. Détails techniques mis à part, il est dit que dans les temps anciens, les différentes races mystiques puisaient leur énergie dans des sources telluriques (j’aime bien le mot tellurique même si c’est souvent inadéquat dans un contexte mystique) qui affleuraient en certaines formations naturelles bien précises. Je vous passe les détails et les formules archaïsantes, mais comme de bien entendu, l’humanité se pointe, est dégoutée de ne pas faire partie du deal, tente de tire la couverture à soi et une grosse baston s’ensuit. Pour régler tout ça, les sources sont finalement scellées par des dispositifs spéciaux : les Nexus, qui fractionnent l’énergie mystique et garantit un égal accès à chacun. C’est notamment la présence d’un Nexus qui attire toutes les créatures surnaturelles du coin dans cette pauvre ville des rocheuses. Faut voir que c’est justement ça qui a pousser Tamara à « inciter » ses parents à déménager dans le coin. Là où ça devient intéressant, c’est que certains incunables fort anciens révèlent que les Nexus sont fondés sur un pacte par consentement mutuel et que la distribution de l’énergie peut être réallouée. Pour cela, il faut procéder à un rituel réunissant un membre de chaque espèce. Ce serait merveilleux si en plus ils étaient jeunes et influençables pour parvenir à un accord qu’ils pourraient regretter par la suite sur le coup de l’émotion…

[Allez, comme d'hab, fin de la première moitié, suite dans le prochain post]

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14 Comments for this entry

  • Athreeren

    J’aurais vraiment dû participer à cette partie, ça m’aurait fait gagner près d’un an.

  • Sbeu

    T’es ambitieux sur cette prévision. Qui te dit que je vais finir ce CR dans l’année ?
    Cela dit, je vais tout de même tenter de m’astreinter, pour l’honneur…

  • LCF

    Un bien agréable épisode.
    Le fait qu’il existe et soit lisible joue un peu, certes. Il en est malgré tout bien agréable.

  • Sbeu

    Il a surtout le bon gout de pas être fini \o/.

  • Athreeren

    Évidemment, comme ça fait plus d’une semaine qu’il n’a pas bougé, on était en droit de se poser la question.

  • Sbeu

    Ah mais désolé si j’ai des obligations personnelles, monsieur. Des choses importantes comme euh… finir Homeworld remastered.
    Oui, bon, ça va…

  • Athreeren

    Je me demandais comment Ariel allait être jouée, je ne suis pas déçu. À noter qu’elle veut détruire Veronica, qu’elle veut maintenant se venger de Tamara, et qu’il vaut mieux pour Walthus qu’elle ne sache pas ce qu’il lui a fait (mais Lundey le lui a probablement dit). Reste donc Eva, qui si elle entre, ne devrait pas subir de vendetta de la part d’Ariel : elle se fera tuer pour des raisons strictement professionnelles.

  • Athreeren

    Je note que l’imitation de GRR Martin va jusqu’à publier le livre par tranches de 1.5% une fois de temps en temps. Sbeu, write like the wind!

  • LCF

    Ha, très sympa, la chansonnette!
    Ce qui me rappelle que Je n’ai commencé GoT parce que J’attends la fin de l’épopée.
    Dès fois que Gros-George fasse une crise cardiaque, un diabète aigüe, une obstruction fatale des voies aériennes par os de poulet, un cancer des intestins ou autre entre deux bouquins…

  • Sbeu

    Ce serait pas le premier à pas finir un roman fleuve qu’il a commencé plus d’une décennie avant (et qu’il pensait sûrement finir bien plus tôt lorsqu’il avait décidé de s’y mettre).

  • Athreeren

    Notons que ni Wlad ni Asp Explorer n’ont encore atteint ce stade.

    https://youtu.be/GqcqapoFy-w

  • Sbeu

    C’est marrant d’ailleurs parce que ça fait fort longtemps que je suis abonné à Geek & Sundry (Go, Wil Wheaton go ! Titansgrave FTW) et je l’avais pas vue passer, cette chansonnette.

  • Sbeu

    Ah au fait, pour la deuxième moitié, faudra attendre quelque temps car je serai loin de mon clavier pour le mois à venir, Désolé.

  • Athreeren

    Le mois à venir étant passé, j’imagine qu’on peut espérer la fin d’ici quelques jours maintenant ?