Sbeulog

L’objectif étant de tenir le rythme et d’enchaîner quitte à progresser plus sur la durée, veuillez m’excuser pour les perspectives foireuses en case 4, l’anat douteuse de la case 3 et tout… Promis, je suis là pour progresser à mesure que ça vient.
Je suis évidemment friand de commentaires techniques notamment concernant la lisibilité de la chose, l’économie d’infos, le rythme et la mise en scène. A la relecture, je me rends compte que le fait que la scientifique soit enceinte n’est pas super compréhensible par exemple.

Pour rappel, les Tropes utilisés dans cette page sont les suivants :

Conveniently an orphan
Gas Mask Long Coat
Pyromaniac

Je garde Tsundere bien au chaud pour la suite.

Ouh, quel suspense intense et que de questions.
Comment l’inspection du travail peut-elle laisser des personnes presque à terme bosser en pleine nuit ? Peut-on utiliser ce genre de dispositif pour des Barbeq ? L’enfant survivra-t-il ? Et si d’aventure c’était le cas et qu’il/elle grandissait, quels pourraient bien être son/ses traits de caractère dominants ?

Vite, des Tropes pour continuer…

Adoncques, à l’initiative d’Athreeren mais sans qu’il puisse finalement nous honorer de sa présence, j’ai participé à l’atelier du JdR. Et me fendrai par conséquent de mon petit compte rendu et contribution au Michelin des conventions.

L’atelier du JdR vise à la promotion de jeux de rôles indies par la découverte. Il a lieu de manière à peu près mensuelle et vient de changer de QG pour des raisons de disponibilité de salles. Cette fois-ci, ça avait donc lieu dans un bar de rôleux du Vème.

Bon, en l’occurence convention est un bien grand mot pour décrire ce qui est plus un rendez-vous récurrent d’amateurs avertis. Puisqu’une fois les deux derniers désistements comptabilisés, nous étions dix organisateurs inclus ce qui fait à peu près une TP de la grande époque (celles auxquelles je ne venais pas non plus).
Alors attention, c’est exactement le format qu’il me faut et j’adhère complètement au principe. Parce que les parties de 10h qui rament et où l’on fait des nuits blanches loin de son doux foyer, c’est bon pour les petits jeunes mais moi, j’ai mon confort.
Ainsi, l’atelier répond exactement à mes besoins de rôliste pantouflard pour qui lancer plus d’un dé à la fois éveille plus souvenirs que d’envie.
Par ailleurs, pour achever de me faire me sentir chez moi, deux des trois organisateurs se sont avérés être mes partenaires de jeu des sessions indies que j’ai relatées précédemment donc j’étais largement dans mon élément.

Sur les trois tables initialement prévues, deux et demi (j’y reviendrai) ont finalement pu avoir lieu faute de participants.

On y jouait donc à
Perfect :
Dystopie Orwello-victorienne où tout le monde porte donc des chapeaux haut de forme et où c’est à peu près la seule liberté individuelle restant. Comme dans pas mal de jeux de la mouvance indie, il n’y a pas de Meuj et la table se partage donc les rôles suivants :
- le criminel : chaque participant en a un, forgé avec soins pour qu’il soit le plus personnel possible, il pourra aussi bien commettre des exactions que notre morale réprouve ou rechercher des libertés qui sont bridées à Cadence
- la loi : omniprésente et presque omnipotente elle va rééduquer le criminel après son acte (sans le tuer, la société de Cadence est parfaite, une réintégration est nettement préférable).
- la société : qui jugera de l’impact psychologique des actes du criminel.
Ça a l’air globalement très sombre, personnel et oppressant et j’étais donc ravi de ne pas y avoir participé cette fois-ci (mais une autre fois peut-être) n’étant pas dans l’état d’esprit s’y prêtant. Il paraît que c’est vraiment excellent.

Bienvenue à Poudlard : qui était la fameuse demi-partie qui a d’abord été annulée faute de participants et a finalement eu lieu dans un deuxième temps une fois que la table à laquelle j’ai participé s’est achevée (mais sans moi parce que ma potterophobie est toujours suffisante pour m’inciter à m’abstenir).
C’est paraît-il centré sur les relations entre pensionnaires de la célèbre académie de sorciers.

Hell 4 Leather : partie à laquelle j’ai participé et qui s’est révélée tout bonnement excellente. Nous étions donc 4 participants (coïncidence ? je ne crois pas…). Pour un jeu qui vise à relater une histoire de vengeance, de la vraie avec du sang et pas de larmes.
L’univers initial semble très proche d’un cross-over entre Kill Bill à la sauce Hell’s Angels et Spawn mas comme on le verra, on peut facilement y déroger. C’est donc l’histoire d’un groupe de 7 Badass, l’un d’entre eux décédant de manière violente sans que les autres y soient complètement étrangers. L’accueil que lui réserve le diable est néanmoins plein d’attentions dans la mesure où il lui laisse une nuit pour se venger (et il y est plutôt immortel).
Le système est comme à l’accoutumée tout léger puisque se jouant à base de cartes de taromancie dont on aura trié les arcanes majeurs en trois catégories :
- les personnages dont le trait principal de personnalité sera dicté par leur atout : Le Fou qui revient d’entre les morts, le Magicien (I) maître de l’occulte, la Grande prêtresse (II) figure maternelle ou spirituelle, l’impératrice (III) femme fatale, l’empereur (IV) c’est assez clair, le Hiérophante (V) qui agit dans l’ombre du pouvoir et l’Hermite (IX) qui incarnera une figure mystérieuse.
- Les scènes au nombre de six
- Les atouts coupables qui sont autant de moyens pour les personnages d’échapper à la vengeance du fou ou de la hâter : Les Amoureux (VI), le Chariot (VII), la Justice (VIII), la Roue de la fortune (X), la Force (XI), la Tempérance (XV)
- Le Diable qui est un atout particulier dans la mesure où il sert de la même manière que les précédents mais se transmet différemment.
- et bien sûr, la Mort qui jouera un rôle primordial.
Ces braves atouts, hormis pour servir le décorum s’utilisent de la manière suivante.
- Les atouts de personnage guident pour la composition des rôles. Chacun en dehors du fou en pioche un au hasard en début de chaque scène. C’est le personnage dont il aura la charge et qu’il fera évoluer, travaillera. Le personnage est face cachée tant qu’il est absent de la scène. Le Fou connaît les personnages absents de la scène et peut en appeler, les forçant à se dévoiler.
- Les atouts de scène sortent par ordre croissant (un par scène) et indiquent les grandes lignes de ce qui arrivera dans la scène courante : Le Pendu (XII) scène de l’enterrement du Fou, La Tour (XVI) Destruction du QG de la bande, L’Etoile (XVII) où le Fou vaque à ses propres activités, la Lune (XVIII) où l’on commet le péché de chair, le Soleil (XIX) où le temps commence à manquer, le Jugement (XX) où l’on finit ce qu’on avait à faire, Le Monde (XXI) où l’on voit ce qu’il advient par la suite.
- Les atouts coupables, le diable et la mort servent pour les affrontements : A l’initiative du Fou, un combat peut avoir lieu avec un personnage présent. On prend alors sa carte de personnage et la mort. Si le Fou tire la mort, il relate comment il a tué le personnage, sinon, le personnage explique comment il s’en tire. Les atouts coupables aident ou pourrissent la future victime. Avant l’affrontement, on peut engager un de ses atouts qui sera mélangé à la pile, ça dilue les chances de tirer la mort et si l’atout rajouté est tiré, le joueur qui l’a engagé relate comment la cible s’en tire (temporairement). Lorsqu’un atout qui n’est pas la mort, un joueur peut aussi utiliser un de ses atouts coupables pour expliquer pourquoi finalement le combat se prolonge et l’on tire à nouveau une carte dans ce qui reste de la pile.
On verra dans un article ultérieur ce que nous avons réussi à tirer de ce système.

Pour conclure, les notes :

Organisation : ★
Pas trop dur de coordonner 10 personnes sans avoir à gérer ni la bouffe, ni l’hébergement. Néanmoins, tout s’est bien passé aux heures et lieux annoncés.

Jeux : ★★★
Le must pour moi, des parties super qui se jouent vite et avec des systèmes légers. J’adhère.

Ambiance : ★★
Le bar était un peu bruyant et nous étions peu nombreux mais bon, jouer avec des potes, que demande le peuple.

J’ai bien cru que je n’arriverais pas à trouver un quatrième jeu de mots à la con. C’est désormais chose faite pour accueillir le dernier de la bande au sujet duquel j’ai des infos : l’ami Chad…

Il y a quelques essais graphiques pas forcément de très bon aloi…

Chad, le perso qui a cru qu'il jouait à WoD tout court.

Si BM ou Typhon ont un petit descriptif, j’enrichirai le groupe mais vous forcez pas, je suis vraiment à sec de jeux de mots et ils se dégradent de plus en plus.
De toutes manières, ce ne sera pas pour la prochaine note pour laquelle j’ai un truc spécial de prévu.

EDIT :

Comme des esprits chagrins faisaient rien qu’à se moquer du perso de Niz, j’en ai refait un autre avec un flingue (histoire de dynamiser le tag Girls and Guns).
Ça leur donnera matière à critiques puisque ce crobard là révèle au grand jour une de mes tares majeures sur les visages : même en faisant des efforts, je ne suis pas foutu de placer les yeux à la même hauteur…

NizV2

Sombrant toujours plus dans les affres des jeux de mots moisis, voici venir l’un des seuls mecs du groupe capables de taper dont par ailleurs la repoussante laideur n’altère pas la joie de vivre… euh de mourir.

Nosfératu, la loose plus forte que la mort

A peine deux et je commence à gratter mes fonds de tiroirs niveau calembours à base de vampire. Si c’est pas malheureux…

La petite Niz n’ayant pas été assez prompte, elle se voit vivement encouragée à apprendre rapidement le maniement du Kukri et à se porter acquéreuse d’une combinaison de cuir de sorte à ne pas dépareiller. De toutes manières, ça fait sooo années 70.
Ah ouais, et si elle pouvait aussi perdre quelques points d’humanité, ça m’arrangerait.

Chasseresse un jour...

Et bien sûr, pour démontrer si la preuve était encore requise que de toutes manières, les descriptions, hein… On ne voit même pas ses fameuses godasses.

C’est sur ce calembour douteux que j’inaugure ma galerie de persos en vue du Vampire de la TP.
Comme je n’ai pas encore de description suffisante provenant des joyeux compagnons pour le moment, ben j’ai commencé la seule pour laquelle j’avais des infos.

La Malkavienne du groupe

Donc ceux qui veulent les leurs, merci d’envoyer une description un peu précise.

C’était parti pour être un speed et finalement, il m’a pris plus de temps que prévu initialement. Comme les précédents, c’est fait sans ref, d’où l’anat bancale.
Comme d’hab, il y a plein de trucs à corriger mais je commence à avoir envie de passer à autre chose.

Il n’aura pas échappé aux moins endormis qu’une portion non négligeable de mon temps est consacrée à une activité extrèmement chronophage qui rejaillit un peu sur mes sources d’inspiration.

Astreintance no jutsu !

Comme j’étais pas très content de la précédente, j’ai refait un petit speedasse des familles. On reprend la même mais on change le contexte.

Comme le décor sent les champignons, il se peut que j’y retouche un peu encore.

Même en vacances, certains font des heures sup

Le froid mordant de la nuit ne semblait pas intimider le vieil homme qui, savourant les dernières bouffées d’une fine pipe de laquelle s’échappait un filet anectdotique, contemplait les lumières de la ville. La fine couche de neige qui était tombée plus tôt étouffait la clameur de la vie nocturne et nimbait le panorama d’une lueur irréelle. Le discret chuintement de la porte coulissante dans son dos le lui soutira pas la moindre réaction.

- Vous allez prendre froid, Monkichi-sensei
- Sais-tu quels sont les piliers qui ont permis à notre clan de perdurer et de s’épanouir en ces temps troublés ?

Ces maximes, le jeune apprenti les connaissait bien évidemment car elles étaient le fondement des enseignements qui lui avaient été dispensés depuis qu’il avait été accepté en apprentissage dans sa prime jeunesse. Il les déclama néanmoins avec conviction.

- Atteindre la pureté de la forme en ne cédant ni à la facilité des moyens ni à la vulgarité du propos.
- Aujourd’hui, je vais aussi t’enseigner comment nous ys sommes parvenus. Tu vois cette lame ?

Le Tanto qui luisait dans la nuit avait accroché le regard de l’apprenti dès qu’il avait quitté la pièce mais il avait feint de l’ignorer, lui et les funestes conséquences qu’il annonçait. Monkichi sensei continua d’une voix où il peinant désormais à cacher le trouble qui l’étreignait :

- Comme mon maître en son temps, je vais te transmettre cette arme ainsi que la tête de cette maison dont tu devras te montrer digne. Mais souviens-toi de l’inéluctabilité de ton destin, car toi aussi, une nuit d’hiver, tu attendras ton plus prometteur et lui rappellera son devoir.

A ces mots, il tendit l’arme au jeune homme et déroula devant lui l’objet de cette réunion nocturne. Une malévolence sans nom semblait s’incarner dans sa dernière estampe et pire que tout, il y avait renié toutes ses convictions en utilisant les outils mille fois maudits qui les mèneraient tous à leur perte.

- Plante moi cette dague droit dans le coeur si jamais j’utilise des brushes texturées de Toshop.

***

Sans transition, voila la première des plus ou moins HD. Comme d’hab, c’est du pas fini sur lequel j’ai passé trop de temps pour ne pas poster mais pas assez pour en être content. J’y ai essayé des tas de trucs comme une nouvelle plume et du Photoshop qui jure un peu. Par ailleurs, outre ses fameux clairs de lune, j’ai des doutes quant à la ligne de toits de Maubeuge mais ma charmante assistante a malencontreusement mélangé mes dossiers Maubeuge et New York après les avoir fait tomber de la photocopieuse quand je… euh, bref…

La chasseresse de Maubeuge

Erf… J’ai revu ça ce matin et en fait, je crois que je vais le virer, autant les textes et le dessins me semblaient passables hier, autant, là, ça passe vraiment plus.

Comme c’est mon permier post de 2011, qu’il est encore temps pour ça et aussi parce que la petite Nizie l’a réclamé avec plein de larmes suppliantes dans les yeux lors de mon dernier post (ou alors j’ai un peu romancé),
voici l’expression de mes bons voeux pour la phalange et les autres (mais que voulez vous, il faut d’abord flatter les gens qui commentent, c’est la loi de l’offre et la demande).

Bonne année

Et sinon, comme je n’ai pas été trop assidu ces derniers temps, voici quelques crobards dont je ne suis pas spécialement fier mais qui ont le mérite de permettre un peu de remplissage.

Crobards

Crobards

Crobards

Crobards

Et en bonusque du bonusque, une petite aquarelle où j’ai découvert que l’encre noire de ma plume bavait à l’eau mais que c’était pas si mal finalement. (L’anat, par contre, c’est toujours pas vraiment ça)

Crobards