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Panty Explosion Perfect, le retour des Hamsters (2/2 et enfin fini)

by Sbeu on mai.21, 2014, under Crobards

La suite de ceci.

En tous cas le début pour le moment jusqu’à mise à jour :

[A] Quelques jours ont passé. Haruka (j’ai oublié de préciser que son patronyme était issu d’un affligeant jeu de mots, mes excuses Haruka Goto, Goto Haru, mon dieu…) se pose pas mal de questions sur les étranges phénomènes qui sont survenus ces derniers temps. Même si l’agitation autour du bâtiment D s’est un peu tassée, elle sent que quelque chose de crucial y est lié. En outre, Ayumi avait beau être une présidente catastrophique au moins, elle ne manquait pas d’enthousiasme et de ténacité. Enfin jusqu’à la semaine dernière en tous cas. Sans raison apparente, elle néglige le local du journal ainsi que sa marotte concernant la destruction des salles de biologie afin de se consacrer pleinement à sa nouvelle place de capitaine de l’équipe de Volley du lycée (sur nomination du principal adjoint). Ça cache quelque chose de louche.
Bon, il faut admettre que sans sa découverte des panneaux de sécurité high-tech calibrés sur les paramètres biométriques d’Ayumi, elle aurait probablement laissé filer l’affaire.
Elle rejoint donc cette dernière après les cours pour tenter de la convaincre de lui remontrer l’entrée du bunker. Dès le début de la conversation, Haruka prend conscience du fait qu’elle ne s’est pas trompée. Non seulement Ayumi est devenue une partisane fanatique des valeurs du Volleyball mais elle est désormais l’avocate farouche de la destruction du bâtiment D et des projets du proviseur adjoint. Haru parvient néanmoins à convaincre Ayumi de la nécessité de vérifier les rumeurs concernant le surnaturel dans l’annexe.
Revenant sur les lieux du délit, elles se retrouvent devant l’accès du bunker.
Alors qu’Haruka s’apprête à tenter de convaincre Ayumi de lui ouvrir, un ronflement caractéristique d’un violent otage en approche la met mal à l’aise. S’apprêtant à faite volte face pour se replier vers une zone plus rassurante, elle remarque avec horreur que sa retraite est bloquée par un hamster de bonne taille suivi de sa petite famille (ils font pouic pouic en marchant). Le fait que l’animal émette un halo vert malsain permettrait peut-être à Ayumi de réévaluer ses prévisions sur l’impact environnemental de son cœur mais suite aux nouvelles normes post Fukushima de taux de radioactivité acceptables, elle décide d’ignorer l’animal. Haruka envisage de fuir par une fenêtre mais c’est justement le moment où l’otage éclate. Acculée, tente de résister à l’une de ses phobies elle finit par se ruer dehors en paniquant suite à un échec. Le suite est trouble et la mémoire d’Haruka reste assez floue sur ce qui s’est passé sous l’orage mais elle en garde le dérangeant sentiment d’avoir senti les gouttes de pluie passer au travers de son corps.

[Mon pc ayant eu la fâcheuse idée de mourir, je vais être plus lent que prévu sur ces comptes rendus, c'est relou de taper sur un clavier virtuel]

[Et c'est reparti, l'incapacité matérielle ayant laissé place à la flemme pour un certain temps...]

[E] Constatant avec dépit que ses objectifs semblent hors de sa portée, en tous cas ne sont pas accessibles dans le temps imparti, Hiroko décide d’employer tous les moyens à sa disposition. Puisqu’il ne reste pas assez de temps pour réviser, la seule manière de briller au prochain examen reste de tricher. Le problème c’est que pour être la meilleure, copier ne suffit plus, il faut connaître les réponses à l’avance, voila tout… Pour ce faire, inutile d’y aller par quatre chemins, une seule personne a accès à tous les sujets : le principal. Usant d’un prétexte fallacieux, Hiroko parvient à arracher un entretien au principal. La discussion initialement focalisée sur ses piètres résultats et la manière de s’améliorer serait plutôt du ressort du CPE mais le statut du père d’Hiroko lui permet de discuter de ces sujets directement avec les instances dirigeantes de l’école (peut-être ai-je oublié de mentionner l’identité d’un des principaux appuis politiques au projet de rénovation du lycée).
De fil en aiguille, Hiroko parvient à digresser sur sa passion pour le karaoke que le principal s’avère partager. Un providentiel (et rarissime succès) lui permettra d’arracher au forceps un rendez-vous pour chanter ensemble hors des horaires d’ouverture de l’établissement et dans un karaoke suffisamment éloigné et discret… epsyloN nous a d’ailleurs révélé que comme dans tout bon manga, la capacité pulmonaire de la belle et sa capacité à en jouer étaient proportionnelles à sa popularité. Faudra qu’Ayumi prenne compte de ce paramètre lors de sa prochaine révision tiens.

[S] Phases de sélection pour la coupe inter lycées du Kanto en volley féminin. L’équipe est à la ramasse, comme chaque année mais fait étonnant, elle mène très largement au score. Il faut dire que sa dernière recrue est fulgurante. C’est bien simple, c’est une équipe d’une personne… au grand désarroi de ses partenaires qui servent de cibles à leur corps défendant afin d’assurer l’alternance entre Ayumi à la réception et Ayumi au Smash suite à un rebond artistiquement calculé sur une partenaire non consentante. C’est désormais l’heure de la balle de match. Ayumi s’élance dans une posture qui donnerait envie à Jeanne de « Jeanne et Serge » de tout plaquer pour se mettre au macramé lorsque soudain, arrive l’instant « remise en question sur le sens de sa vie qui dure un épisode complet avec flashbacks et réutilisation honteuse de plans des épisodes précédents avant l’instant décisif ». En effet, malgré l’efficacité de la réinitialisation orchestrée par le proviseur adjoint, les routines d’Ayumi s’appuient sur des algorithmes génétiques avancés (ou alors il y a un checksum qui ne tombe pas rond va savoir). Toujours est-il qu’une justification mystico-technologique lui permet de détecter que cette victoire irait à l’encontre de ses intérêts et son conditionnement viole sa programmation initiale. Par ailleurs, une famille de hamsters géants miniatures a justement opté pour la traversée du terrain à cette instant et les adorables animaux occupent justement l’emplacement optimal pour le point qui lui permettra d’emporter le match et c’est bien connu, épargner les animaux mignon fait partie des éléments codés en dur dans le cablage des androïdes de combat.
Las, le win d’epsylon était loin d’amorcer une série et c’est donc sur un gros fail plus conforme avec la tendance générale qu’Ayumi fait fi de ses doutes et emporte la victoire en pulvérisant les muridés d’une frappe dévastatrice. Pour l’occasion, elle ira jusqu’à rappeler de sa réserve d’équipement les propulseurs d’avant bras qui visent à augmenter l’énergie cinétique des coups en combat rapproché face à un exosquelette de combat adverse.
Il faudra refaire le parquet et racheter un ballon mais de toutes façons, l’ancienne salle va être remplacée à court terme dès que le bâtiment D sera tombé…

Ayumi (again)

Ayumi (again)

C’est la scène qui suit que j’avais mélangée avec la première de cet article. Mea culpa.
[A] Haru se remet difficilement de ce qui lui est arrivé lors de sa dernière visite au bâtiment D. C’est d’autant plus perturbant que même avec la meilleure volonté du monde, elle ne parvient toujours pas à s’expliquer tout ce qui s’y est passé. Une chose au moins est à peu près sûre, tout est de la faute d’Ayumi… Il est donc bien naturelle qu’elle vienne réparer le chaos qu’elle a semé. Mais l’androïde est plus bornée que d’ordinaire et il faudra déployer des trésors d’ingéniosité à Haru pour réussir à la traîner sur place là où la promesse d’un scoop douteux aurait largement suffi la semaine précédente. C’est finalement accompagnée d’une Ayumi déterminer à éliminer préventivement toute trace d’éléments anormaux pour que la bénédiction Shinto lors de la cérémonie de la pose de la première pierre du stade de Volley soit couronnée de succès qu’Haru revient une nouvelle fois sur les lieux de cette consternante histoire.
Las, à peine l’investigation commence-t-elle que le proviseur adjoint se joint au groupe et demande d’une voix mielleuse à Ayumi de lui montrer son cœur. Ce serait charmant (et un creepy mais pas beaucoup plus que la scène suivante) si cette phrase n’était pas à prendre au pied de la lettre. Consciente que sa programmation initiale est encore une fois sévèrement menacée, Ayumi part en boucle logique, laissant Haru seule face à l’antagoniste principale. Consciente que la prudence n’est plus de mise, Haru se rue sur le Ninja… pour piler net alors que ce dernier dégaine un hamster aux mensurations imposantes. Après un instant d’hésitation qui semble durer une éternité, la lycéenne laisse déferler toute l’énergie psychique qu’elle réprimait jusqu’alors et pousse un cri abominable qui fait voler en éclats les rares fenêtre encore intactes du bâtiment en révélant sa vraie nature de spectre [elle libère ses pouvoirs psioniques, c'est sale et elle subira désormais la peur et le mépris de ses congénères mais ça fait une réussite gratuite]. Le principal adjoint, blessé finit par fuir l’emplacement du combat mais a désormais appris que l’entrée se trouve dans un placard à balais (on avait conclu que jamais un proviseur adjoint n’aurait fouillé de sa propre initiative un placard). Pire, la surcharge a déverrouillé de manière permanente l’accès au cœur qu’Haru, sous sa forme éthérée révélée, est désormais condamnée à hanter les lieux jusqu’à ce que le cœur soit à nouveau sûr…

[E] Hiroko est allée à son rendez-vous avec le principal. Les performances vocales des deux comparses sont tellement catastrophiques que le gérant du karaoke envisage sérieusement de faire évacuer le bâtiment par mesure de sécurité malgré l’insonorisation des boxes. En effet, la musique adoucit paraît-il les mœurs mais probablement pas ceux des habitants du quartier. La bière et la J-Pop aidant, la prudence et les boutons du haut du chemisier d’Hiroko sautent de conserve. Le principal commence de plus en plus à regretter la situation dans laquelle il se trouve lorsque, profitant d’un moment d’inattention, la lycéenne prend un selfie bien cadré (fait rarissime) où figurent les deux protagonistes et une bouteille de bière. Si cette photo fuite, c’en est définitivement fini de sa carrière (et de sa liberté d’ailleurs, ce qui semblerait d’ailleurs relativement sain). Une querelle éclate alors qu’Hiroko tente de faire chanter le principal contre les sujets d’examen. Ce dernier manque de céder quand arrive le principal adjoint qui cherchait un moyen de pression sur son collègue pour prendre le contrôle du lycée et vient de l’obtenir via le selfie qu’il a téléchargé (Ayumi en avait déjà fait la douloureuse expérience, les ninjas modernes ont des talents de hackers qui confinent au surnaturel comme du reste leurs autres capacités). Alors que tout semble perdu pour Hiroko qui est elle même en bien mauvaise posture, cette dernière passe un coup de fil au détective privé qu’elle avait embauché pour recueillir des dossiers sur les membres de l’administration (toujours avoir un plan C) et qui a lui aussi pris des photographies intéressantes des performances physiques du ninja. C’est très certainement un ninja lui même parce que je ne vois pas comment c’est possible sinon [Mais il fallait bien ça, grâce à epsyloN, on a redécouvert qu'un D6 pouvait effectivement monter jusqu'à 6]. Diminué, le principal adjoint doit négocier et Hiroko s’en tirera avec les sujets. On apprendra qu’elle fait tout ça pour gagner la considération de son géniteur en prouvant qu’elle peut réussir sans son aide (et y parvient en mobilisant une quantité énorme de ressources héritées de lui, ce en quoi elle prouve qu’elle est mûre pour une brillante carrière politique).

[S] Le jour tant attendu de la cérémonie de pose de la première pierre du stade est arrivé et Ayumi y assure avec une prestance toute relative son rôle. En effet, les failles logiques qui la rongent sont désormais tellement béantes que son discours est totalement décousu et incompréhensible. A mesure qu’elle s’enfonce dans ses contradictions, Ayumi parvient à lever les bridages introduits par le principal adjoint et finit sa prestation en délivrant le message opposé à celui attendu. Tandis que les engins de chantier s’avancent inexorablement pour déblayer les débris de l’ancien bâtiment, l’androïde s’interpose. Accompagné de la sécurité (probablement balèzes), le principal adjoint tente de lui faire vider les lieux. Se remémorant ses capacités et ce qu’elle a déjà subi, Ayumi passe directement en overdrive [pouvoirs psy donc...]. La scène de destruction aveugle que ne renierait pas Michael Bay qui s’ensuit est absolument dantesque et laisse fort peu de l’établissement scolaire. La couverture médiatique de l’événement étant à la hauteur de l’influence de ses investisseurs, les capacités tant de la lycéennes que du proviseur adjoint sont étalées en direct sur tous les postes télévisés de l’archipel, mettant de facto hors jeu les deux parties pour l’avenir.

[Epilogue] Le combat ayant causé un début de fusion du coeur, Ayumi se précipite dans le bunker pour empêcher l’explosion de raser la métropole. Haru lui emboite le pas (façon de parler) et s’interpose pour protéger le robot. En effet, les circonstances de son décès lui reviennent lorsqu’elle revoit les causes de la première fuite (elle avait pénétré dans l’enceinte par un conduit de maintenance à la suite d’un hamster qui avait par la suite rongé du cablage en tentant de se libérer). Indiquant à sa partenaire la cause primaire des défaillances, le duo parvient in extremis à empêcher l’accident (mais il vaut mieux être cybernétique ou spectral pour encaisser les doses qu’elles subissent durant l’opération). Haru accomplit donc son destin et est libérée, Ayumi disparaît et se fera embaucher dans un labo pour bosser sur la fusion et se retaper, Hiroko entre à Todai et réussira une brillante carrière politique (et c’est la seule qui n’a pas libéré ses pouvoirs psychiques, la classe).

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