Sbeulog

Panty Explosion Perfect, le retour des Hamsters (1/2)

by Sbeu on mai.15, 2014, under Crobards

Le Week-End dernier ont donc eu lieu deux trépidantes parties d’Indie faisant la part belle à tout ce que les lycées contiennent de freaks en tout genre. Comme l’indique le titre, le premier lycée sur lequel on s’attardera était localisé au Japon.

Pour commencer, un petit rappel des règles.

On y couvrira les loufoques aventures d’Hiroko (epsyloN), élève la plus populaire de la classe et qui cherche à intégrer Tōdai. Elle a pour principales caractéristiques d’exceller en arts martiaux en tous genres quand elle est énervée et d’avoir ne passion immodérée pour le Karaoké. C’est d’ailleurs bien dommage qu’elle soit la seule à ne pas remarquer qu’elle chante de manière absolument exécrable.
Elle est accompagnée d’Haruka (Athreeren) qui cherche à débarasser le lycée du fantôme qui le hante. En effet, son rationalisme en béton lui interdit d’accorder un quelconque crédit au surnaturel. Fait assez ennuyeux, elle ignore qu’elle est déjà passée de vie à trépas il y a quelques temps.
C’est Ayumi (Sbeu) qui ferme la marche en bon bouc émissaire de la classe, ce qu’elle ne comprend d’ailleurs absolument pas. Ayumi veut à tout prix protéger et réparer son cœur. C’est moins métaphorique que ça en a l’air puisqu’Ayumi est en réalité une plateforme d’armement cybernétique. Elle voyage léger dans la mesure où tout son équipement (Gatlings, Missiles, peut-être des ICBMs mais on n’en a pas eu besoin) ainsi que son cœur (une centrale à fission de chez Tepco dont l’étanchéité est quelque peu sujette à caution) sont localisés dans le bunker sous-terrain dissimulé par le bâtiment vétuste du lycée en passe d’être rasé.
Elle a été réformée pour sa propension à causer des pertes collatérales matérielles titanesque à chaque intervention. Elle récupère le matos via des générateurs de portails. comme détaillé ci-après

Figures

Figures


A part ça, elle est aussi rédac chef du journal du lycée que personne ne lit.

Etant à trois, les relations de meilleurs amies et rivales formaient des permutations circulaires, ce qui n’est pas sans avoir causé des confusions par la suite, comme nous allons le voir.
Meilleurs amies : Ayumi => Haruka => Hiroko
Rivales Ayumi => Hiroko => Haruka

Quelques détails aussi sur ces relations :
Ayumi considére Haruka comme sa meilleure amie car c’est la seule contributrice au journal et a Hiroko comme rivale car c’est la plus populaire du lycée bien qu’elle ne soit pas très maline ni spécialement athlétique et qu’elle chante comme une casserole alors qu’Ayumi exelle dans ces domaines. Ce n’est donc absolument pas rationnel de la part des autres élèves.
Haruka considère Ayumi comme sa rivale car elle considère qu’elle est la seule à écrire des articles de qualité contrairement à la rédac chef et que les choses iraient mieux si elle occupait le poste. Elle voit Hiroko comme sa meilleure amie parce qu’elle est trop cool.
Hiroko admire Ayumi justement parce qu’elle est brillante dans toutes les matières et qu’elle va sûrement intégrer Tōdai haut la main, elle et considère Haruka comme sa rivale pour une raison qui m’échappe mais ça a peut-être à voir avec du Karaoke, va savoir…

L’antagoniste principal dans l’affaire sera le principal adjoint, membre d’une organisation secrète de ninjas fondée durant l’ère Edo qui visait à préserver le statut divin de l’empereur. Ayant échoué durant la seconde guerre mondiale, elle cherche à restaurer ce statut en en faisant un état de fait et s’il faut pour cela canaliser les forces surnaturelles qui habitent les élèves du lycée pour y parvenir, qu’il en soit ainsi.

Nomenclature habituelle pour les scènes. L’aventure a lieu début avril et dure jusqu’à la période des Hanamis. Comme on le constatera facilement, cette histoire est amplement placée sous le signe du fail.

[S] 17h30. Tandis que les élèves sortent de cours, vont rejoindre leurs activités de clubs ou se hâtent vers leurs cours particuliers, Ayumi campe à la sortie du lycée et distribue des tracts. Elle essaye en effet de recueillir le nombre de signatures requises pour faire classer au patrimoine le vieux bâtiment au fond du lycée qui va être rasé incessamment. Il daterait paraît-il de l’ère Meiji et serait hanté suite à divers incidents mais c’est dur à prouver. Pour l’instant, elle a recueilli peu de signatures et si on enlève la sienne et celles qu’elle a extorqué en classe contre des devoirs de maths ou de japonais, ça revient à aucune. Cela dit, elle ne se décourage pas.
Soudain, survient un cri du dit bâtiment. Une élève a qui avait échu la tâche de nettoyer la salle de biologie dévale les escaliers, trébuche et prétend avoir vu un fantôme. Ayumi se précipite dans la pièce. A la limite, ça fera toujours un bon papier et il reste de toutes manières vital de protéger la zone.
La salle est calme même si l’ambiance est pesante, le hamster tourne dans sa roue frénétiquement et des bruits étranges résonnent. La cyborg évalue les menaces et s’apprète à abandonner ses investigations lorsqu’un bocal tombe, libèrant les fœtus qu’il contenait (ça semblait parfaitement normal à Athreeren, il paraît qu’il y en avait dans sa fac, ce serait bizarre dans un lycée normal mais ici, c’est dans le ton). Bien qu’ayant séjourné un temps incalculable dans le formol, les occupants du bocal commencent à ramper vers Ayumi qui conserve son calme et choisit l’outil qu’elle juge le plus approprié pour neutraliser la menace en limitant les dégâts dans la salle : une M61 Vulcan (j’avais failé mon jet de dés). La menace anéantie, Ayumi prend consicence qu’il y avait un mur en face auparavant… et qu’on ne devrait probablement pas voir non plus l’étage d’en dessous depuis l’entrée de la pièce. Peut-être qu’il est temps de s’éclipser…

[A] Ayumi sait qu’Haruka est férue d’histoires paranormales et lui a donc relaté les événements de l’après-midi, pensant lui faire plaisir. Ce n’est pas spécialement du goût de cette dernière puisque d’une part, il aurait fallu être complètement aveugle et sourde pour ignorer qu’il y avait un truc louche dans la zone et surtout qu’elle doit maintenant se trimballer sa rédac chef en investigations alors qu’elle pensait opérer en solo. Il est donc 22 h et les deux lycéeenes franchissent la barrière en catimini pour étudier les débris de la salle de biologie. Tandis qu’elles recueillent des fragments d’indices, les miroitements caractéristiques de gyrophares apparaissent et les comparses se retouvent acculées dans la pièce tandis que des policiers accompagnés du principal du lycée qui leur indique la présence de rôdeurs, s’apprêtent à pénétrer dans la pièce (la porte est encore intacte, elle était derrière Ayumi lorsqu’elle a ouvert le feu). Il n’y a pas d’issue et Ayumi décide de cacher Haruka dans le bunker sous-terrain qui abrite ses systèmes car elle a entière confiance en son amie. Elle dévoile donc la présence d’un accès avec moult contrôles biométriques dissimulé dans un placard à balais mais fait volte face au moment de l’ouvrir car elle se souvient qu’elle a utilisé le protocole standard de sécurisation d’un lieu de crime et qu’elle a donc piégé la porte principale avec la serrure de laquelle le principal galère (non, c’est pas cette clé là non plus). Haruka tente de les prévenir au moment où la porte s’entrouvre, trébuche et déclenche elle même le piège d’Ayumi, encaissant dans l’affaire une décharge électrique substantielle. Ses dernières perceptions avant de s’évanouir sont le bruit du tonnerre au loin et le grincement de la roue du hamster. Ces sons d’horreur resteront marqués dans sa mémoire de manière indélébile et elle conservera une phobie durable de ces éléments (le tonnerre et les hamsters donc)… Les lycéennes prises sur le vif sont punies et l’activité du club de journalisme est suspendue (bien qu’on n’ait rien prouvé quand à l’auteur des destructions de la salle, fort heureusement pour Ayumi). Inutile de préciser que le jet de dés d’Ath’ était loin d’être brillant…

[E] Le lendemain, Hiroko est en train de discuter avec son fan club des événements bizarres de la veille. C’est le moment que choisit le proviseur adjoint pour lui jeter au visage son dernier relevé de notes (D-) et l’humilier devant ses camarades en lui annonçant que c’est pas avec ces notes qu’elle intégrera la random université de quartier moisie. Prise de court, Hiroko se replie sur le toit du lycée pour aller pleurer. Alors qu’elle parvient à sécher ses larmes tant bien que mal, elle repère dans un coin de son champ de vision la silhouette familière d’Ayumi. S’approchant de son amie pour chercher le réconfort qu’elle s’attendrait à trouver, elle se rend compte que cette dernière prend des notes, probablement pour écrire un de ces exécrables articles dont elle serait cette fois la protagonistes principale. Elle dire qu’elle la considérait comme une amie… Poursuivant Ayumi dans les couloirs du lycée, elle bute dans la porte verrouillée du local du journal qu’elle pulvérise d’un coup de pied (en pratique, le pied n’a pas touché la porte, c’est l’onde de choc qui l’a réduite en allumettes avant qu’elle ne soit touchée). Des copeaux sont déviés par le bouclier énergétique d’Ayumi. Consciente que se défendre aurait raison du matériel d’impression du club, Ayumi préfère encaisser l’attaque suivante et alors qu’Hiroko s’apprête à détruire l’imprimante, le proviseur adjoint survient derrière elle (furtivement) et la traîne dans son bureau de manière tout à fait ostentatoire afin de lui coller la retenue qu’elle mérite pour tentative de destruction de matériel du lycée. Car effectivement, epsyloN avait copieusement failé sur son jet…

[S] Après l’incident, Ayumi décide de mettre progressivement de l’eau dans son vin et réoriente l’aricle à charge contre Hirokosur le proviseur adjoint. Après tout, c’est lui quil’a humiliée en public et c’est aussi de lui qu’émane la proposition de raser le bâtiment D. Certes, Hiroko est la rivale d’Ayumi mais il sera plus glorieux de la battre à la loyale. Et puis son père étant un membre influent de la Diète, il serait dommage de se fâcher avec elle quand tout soutien pour sauver les murs de l’école serait le bienvenu. Après avoir imprimé suffisamment d’exemplaire pour en inonder le lycée, Ayumi commence à les distribuer directement dans les casiers des élèves. Comme ça, il y aura plus de chances qu’on les lise. Elle est néanmoins bien vite interrompue dans sa tâche par le proviseur adjoint, un exemplaire à la main et l’air assez renfrogné.
- Peut-on savoir qui vous a autorisé à publier ces balivernes ? A ma connaissance, l’activité du journal du lycée est toujours suspendue…
- Les élèves ont le droit de savoir. Vos projets concernant ce bâtiment sont plus que douteux monsieur.
- Ce n’est pas parce que vous avez dominé haut la main les examens blancs que vous pouvez vous permettre d’être insolente, mademoiselle Nakamura.
- Dans ce cas, vous pourrez sûrement nous expliquer ce que vous comptez mettre à la place des salles de science, nous publierons un rectificatif et tout ira pour le mieux.
- Sachez, mademoiselle, que je conçois un brillant avenir pour ce lycée et cet avenir passe par… le VOLLEY BALL ! [insérer ici un discours mégalo sur les vertus du Volley]
- Mais notre équipe est minable… Et ça n’explique ni l’équipe de sondeurs que vous avez embauché pour tester le sous-sol, ni les commandes occultes de matériel de réalité virtuelle et les études de puissance que vous avez secrètement commanditées.
- Je sais ce que vous essayez de cacher sous ce bâtiment, mademoiselle Tanaka, ou peut-être devrais-je dire matricule 2X3ZB9CY火の鳥.
Sa couverture compromise, ce qui impliquerait une fuite à haut niveau (un sens de déduction à portée de l’huître moyenne, n’étant pas accessible aux personnages secondaires) Ayumi tente de réactiver sa connexion vers le QG, pour se rendre compte que le proviseur adjoint est en train de la brouiller. Aux grands maux grands remèdes, Ayumi opte pour une attaque ciblée et mobilise un générateur d’IEM (son chassis est protégé contre ce genre de surcharges) pour neutraliser le brouillage. Ça devrait passer inaperçu, le courant ne sera coupé que sur les quartiers environnants pendants quelques heures, discret…
Mobilisant des réflexes surhumains, le proviseur adjoint se glisse derrière l’androïde et parvient à la rebooter. Pour dire quel point il maîtrise son sujet, il aura eu le temps de se déplacer, dégager l’accès USB sur la nuque d’Ayumi de ces énervantes protections où l’on se pète toujours les ongles, dégainer la clé permettant un override système, constater qu’il s’est planté de sens, la retourner et désactiver le cyborg de combat avant que les réflexes cablés à supraconduction de la lycéenne n’aient pu lui permettre de contre attaquer.
A moins que je n’aie raté mon jet dans des proportions catastrophiques, allez savoir.
*** System Reboot … 100% ***

La suite dans la deuxième partie qui viendra… bientôt.

En bonusque sans lien parceque je l’avais sous la main.

Nature morte

Nature morte

:, ,

7 Comments for this entry

  • Athreeren

    p=1616, comme je l’avais prédit.

    « Comme l’indique le titre, le premier lycée sur lequel on s’attardera était localisé au Japon.  »
    C’est vrai que même sans connaître le jeu, la première idée qui vient avec un titre pareil, c’est JAPON !!

    Je note que la démonstration du générateur de portails se fait contre un ennemi digne d’Ayumi.

  • Athreeren

    Malheureusement, je ne trouve pas de photos du couloir en question de l’université. Mais en gros, ça ressemblait à ça. Ayons une pensée émue pour ceux qui sortent par ce couloir pour aller manger.

  • Athreeren

    « ça »=http://readmeup.com/2013/03/paris-le-musee-dupuytren/

  • LCF

    Un bien intéressant récit, et un musée fort intéressant.

  • Athreeren

    Intéressant, au sens où Tu sais maintenant où Tu peux Te débarasser des corps de Tes cobayes après dissection ?

    Je savais que Tu Te plairais à Paris !

  • LCF

    Je pensais plus à y faire Mes emplettes, mais c’est une bonne suggestion.

  • Sbeu

    Fais gaffe à pas partir en boucle, tu y perdrais des sous. A la limite, rachète direct le musée, ça va plus vite.