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TL 6 sujet : TIUN !

by Sbeu on sept.28, 2011, under Text Only

Avec un hénaurme retard, voici le sujet du TL du moment.

Vous réaliserez un tutaurielle d’un personnage de nouvelle bd française en plusieurs images à la mode des deux présentés au bout de ce lien chez l’excellent Lucyd.
Contraintes de fond :
Imitez le premier (TIUN !) en vous moquant du second, les contraintes de forme sont plus nombreuses en revanche
Contraintes de forme :
- un personnage à votre guise.
- afin de paralléliser les tâches (sans mauvais jeu de mots) et comme c’est la grande mode du moment, vous dessinerez et préparerez dans le même temps votre repas (sur le même plan de travail aux dimensions restreintes). Les photos de votre oeuvre (ne scannez pas, c’est trop clean et ça endommagera probablement votre matos) seront cadrées sur votre dessin mais les nombreux effets collatéraux devront permettre à l’observateur de deviner la recette que vous mitonnez à côté.

Mille pardons pour le retard, c’était pas ma faute, j’avais pas d’ordi à portée, j’étais toute le temps loin de ma maison, j’ai une portée de pangolins à nourrir.

Ah et les limbes, ça vient, hein, no souçaï. C’est pas l’envie qui manque, juste le temps.

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Panty Explosion Perfect : Getting started (1/4)

by Sbeu on août.16, 2011, under Text Only

Cette semaine, j’ai fait des tas de trucs trop cools qui donnent complètement envie d’être moi mais qui ne se racontent pas spécialement bien et sinon, j’ai joué une partie de Panty Explosion Perfect.

C’est un petit jeu de rôle indie au système tout léger permettent de camper fièrement des lycéennes japonaises dotées de pouvoirs psychiques et autre magical girls.

Le principe est tout simple, tout ce que le joueur courant raconte se passe comme décrit (pas besoin d’essayer de sauter sur le toit du lycée, on y arrive, point) à moins qu’un autre joueur ou le meuj ne l’interrompe pour s’opposer et décrive l’élément d’adversité qui complique la tâche.
Dans ce cas, le joueur annonce comment il compte surmonter le problème et lance un D6 en règle générale, sur 4+ ça passe modéré par la popularité de la lycéenne quelques autres bidouilles.

Et là, ça devient vraiment drôle : chaque lycéenne a une meilleure amie et une rivale. A chaque test réussi, c’est la meilleure amie qui relate usant de moult laudatifs comment le personnage actif surmonte la difficulté. En cas d’échec, bien évidemment, c’est la rivale qui ridiculise le protagoniste.

Et le Meuj dans tout ça ? Il s’occupe du démon. Parce que le lycée est une espèce de paratonnerre à emmerdes surnaturels. Remporter la partie, c’est coller une branlée au démon (en réussissant un certain nombre d’actions bellicistes contre lui à définir suivant la durée de la partie voulue – 3 pour nous). Comme ce dernier est bien balèze, il faut que la lycéenne moyenne l’attaque avec un peu d’assurance sinon, elle se fait vite pwner.

Comme tout le monde, tout ce que fait le démon fonctionne sauf si on s’oppose. Lui, il réussit ses tests sur 2+, sauf si ses opposantes ont pris confiance en elles. Pour prendre de l’assurance, il faut atteindre ses objectifs personnels (n’importe quoi à définir à la création).
Chaque objectif atteint incrémente la difficulté du démon donc il a intérêt à pourrir les joueurs aussi souvent que possible quitte à s’enfuir quand ça chauffe trop.

La structure narrative ? Chaque joueur est le personnage principal de deux tentatives d’accomplissement de son but personnel et y est donc le conteur principal, pourrit par le meuj et sa rivale en principal mais si c’est rigolo, tout le monde peut s’y mettre.

A titre personnel, je me suis bien marré même si on a rapidement vu une petite limitation se présenter : comme c’est très libre, chaque joueur peut avoir des attentes assez différentes et souscrire à un contrat ludique un poil différent. On se retrouve assez facilement avec un personnage sérieux, un peu dramatique et complètement badass pourri par une rivale loufoque qui conduit la scène à osciller entre deux registres sans se stabiliser. De même, le système se prête à des narrations de tons très variés, il paraît qu’il y a une variante pour des Space Marines, leur aillier et leur antagoniste, c’est dire
Mais globalement, c’est rapide, fluide, ça part dans tous les sens et c’est très fun.

Et donc dans de prochains billets : les persos et le compte rendu de partie.

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Incident technique

by Sbeu on juin.22, 2011, under Text Only

M’étant fracturé un index (celui de ma bonne main, bien évidemment) le WE dernier, il se peut que la fréquence de mise à jour soit affectée par ma convalescence.
J’ai essyé de tenir un stylo hier, c’est à peine si ma banque accepterait les chèques que je fais vu mon écriture « Sbeu, 6 ans, invente sa première signature ».

Sinon, par le même occasion, j’ai eu ma ceinture noire de TKD.

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Le post à thèmes

by Sbeu on nov.12, 2010, under Text Only

Des fois, j’ai pas d’idées de sujets à dessiner alors que ça me tenterait bien de gribouiller des trucs.
Du coup, il y a deux solutions :
- s’astreinter
- sous-traiter

Vous me connaissez, la seconde solution a des charmes devant lesquels je me sens irrémédiablement attiré.

Bref, les commentaires de ce post formeront autant de thèmes de gribouilles dans lesquels je piocherai lorsque l’occasion et l’envie se présentent, soit de temps à autres.

Donc comme on dit chez les kikoos : lâcher vo comz

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Aaand theu ouinneur ize…

by Sbeu on oct.29, 2010, under Text Only

Wladoushkoï que je consacre à l’occasion de ce 50ème post comme mon 200ème commentaire.
Et en guise de récompense, il peut m’imposer un thème pour une prochaine gribouille.

Par ailleurs et en bonusque, je vais me réatteler à la couv. de V&D histoire de montrer l’exemple puisqu’un livre sans couv, c’est triste, une couv sans livre, c’est pathétique.

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Indisponibilité à durée variable

by Sbeu on oct.06, 2010, under Text Only

Ayant une connexion des plus limitées pour l’instant, je ne suis pas en mesure d’uploader les derniers gribouillages en date. Néanmoins, il y en a quelques uns qui traînent sur mon disque depuis la dernière fois.
Ach, on est bien peu de choses sans un accès stable à l’interwebz…

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Oghma XIX (eh ouais, ça file)

by Sbeu on avr.21, 2010, under Text Only

Yeah, enfin une vraie victoire ! Une avec plus que zéro voix d’avance sur le dauphin et où c’est seulement par forfait que ça finit par passer.

Bref, comme ça m’a pas mal réussi la fois dernière, voici sous vos yeux ébahis Oghma XIX :

« Rien de tel que l’économie de moyens pour parvenir à ses fins sans se fatiguer ». Par une anecdote ou une démonstration de votre crû, exposez en quoi concision, simplicité et lisibilité vous permettront de triompher face à l’adversité et de remporter cette édition d’Oghma.

Contrainte de forme : Veillez à ce que la forme de votre écrit entre en contradiction flagrante avec tout argument ou exemple avancé dans votre prose.

Ca devrait plaire à BtK et Typhon…

***

Le chemin était tracé, les balises bien en place et le premier déblayage indiquait la voie tant et si bien qu’il ne me restait plus qu’à me laisser porter par le chemin qui s’annonçait rectiligne au possible, s’illustrait par son revêtement doux, souple au toucher et ne présentant pas d’aspérité particulière, ce qui contribue à se focaliser sur la vue, grandiose par sa singularité où aucun point ne se distingue spécialement de son voisin, présentant au regard une homogénéité qui ne manque de frapper le voyageur tant ce flou ambiant tranche avec ce à quoi notre environnement et nos perceptions sensorielles nous ont habitué, cherchant à percevoir ici un contour, là un mouvement, dont l’absence sont particulièrement inattendus, leurrant l’esprit vers une langueur propre aux divagations, cherchant à se raccrocher à une aspérité, un angle, une vivicité qui détonnerait et à laquelle pourrait servir de point de repère, d’étalon pour envisager sereinement la suite en posant une norme qui permettrait de mesurer enfin quelle distance a été parcourue et  par là même, d’évaluer le tronçon restant, pour qu’enfin une’ corrélation temporelle s’établisse et que l’on puisse anticiper où tout cela s’achèvera car s’il a été entrepris sans réelle planification, le voyage n’en reste pas moins un moyen mis au service de l’objectif plus large qui avait présidé au départ et la menace qu’il ne se mue malgré lui en un non aboutissement rendrait l’atmosphère pesante s’il était un moyen de la quantifier, ce qui en l’état, participerait d’ores et déjà à fournir un indice, une orientation quant aux choix qui s’imposent et réoriente subséquemment cette quête mais il n’en est malheureusement rien et il ne reste d’autre solution que de poursuivre cette course qui devient de plus en plus effréné et dont la substance commence à se déliter, perdant progressivement sa conscience propre car déjà l’être qui par sa présence et son passage a un temps fait vivre ce qui n’est déjà plus oublie ce qu’il a été et délite ses propres repères en s’imposant la poursuite dont la célérité va encore en s’accentuant, atteignant des sommets et où la tentation d’un abandon qui certes pourrait être perçu comme un accès de faiblesse mais n’en apporterait pas moins un réconfort immédiat face auquel la vacuité de la recherche paraît désormais bien insignifiante mais tout de même, être allé si loin et risquer d’échouer à une encablure du but est désormais plus intolérable et ce courage finit effectivement par s’avérer payant car au milieu du néant ambiant, à l’absence de tout, le lecteur comme moi même finit par parvenir au contraste ultime, frontière entre l’existant et le vide, le point final.

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Oghma XVIII

by Sbeu on avr.12, 2010, under Text Only

D’après le sujet annoncé ici.

Le rendez-vous d’Oghma XVIII avait été fixé. Celim y dénonça un drame personnel. Il me restait donc à présenter mon débat existentiel avec humour, me fixant le seuil raisonnable de 50 mots car j’envisageais de fournir la participation la plus concise.
Constatant la bêtise de la prose que je m’apprêtais à poster, j’hésitai longuement à me couvrir de ridicule, fort du fait qu’il était encore largement temps d’invalider ma participation en oubliant malencontreusement de finir par le mot force.

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Participation Oghma X

by Sbeu on oct.30, 2009, under Text Only

D’après le sujet suivant:

Puisqu’il m’incombe de pondre le sujet suivant de TO (2 sujets tous deux sur forfaits du vainqueur légitime, je suis de l’étoffe dont on fait les mouchoirs… c’est bien simple, ça respire le WIN) et en accord avec les <a href= »http://baal-ammon.livejournal.com/tag/r%C3%A8gles+de+t%C3%A9tynons+ogma »>règles</a>, place au thème :

J’ai appris par un contact bien placé que Roland « Independance Day » Emmerich venait de décrocher un budget deux fois supérieur à celui dont il dispose actuellement pour la réalisation de <a href= »http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=134539.html »>2012</a> (Trailer accessible <a href= »http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18901325&amp;cfilm=134539.html »>ici</a>) afin de réaliser un film qui renverrait le précédent aux oubliettes en le faisant passer pour du théâtre pour enfants. Après avoir graissé quelques pattes, j’ai obtenu la possibilité de lui transmettre directement vos synopsis de scenario. Le vainqueur de cet Oghma aura donc l’insigne honneur de scénariser la plus grande surenchère visuelle de la décennie.

Contrainte de fond : Exploser les records de budget alloué à une superproduction catastrophe américaine. Patriotisme, stéréotypes et théorie du complot vivement encouragés.

Contrainte de forme : Synopsis de cinéma, on s’attachera à la mise en scène et aux répliques clés. Pas la peine d’en faire des tartines, le producteur risque de s’endormir avant la fin sinon.

Contrainte bonus : vous vous attacherez sybillinement en fil rouge de votre production à régler un compte personnel avec un élément de votre vie quotidienne (institutions plus que personnes, faut que le spectateur puisse s’identifier). Cet aspect sera partie prenante du scénario.

***

Séquence pré-générique:

Alaska, an 2010. La police de caractères qui précise cette information est une forme visuellement sexy de consolas qui s’affiche avec un petit bruit électronique avec une invite de commande qui clignote.

Des prospecteurs sont en train de chercher du pétrole. Ah les salauds, ils n’en ont jamais assez. Une foreuse tourne régulièrement tandis que les hommes devisent gaiement. Ils évoquent leur famille à la maison car ce sont tout de même des ouvriers comme les autres. L’un fait tourner la photo de sa fille, née pendant la mission en cours. A l’écart, un garde tire de temps en direction d’une meute de loups qui se regroupe derrière le périmètre pour les disperser. Gros plan sur un loup qui adresse un regard empreint de détresse à la caméra. La meute se disperse soudain. L’homme armé, satisfait manifeste une petite tendresse à l’égard de son arme et se retourne vers ses congénères, croyant encore être à l’origine de la déroute des canidés. Soudain, une onde de choc radiale les met à terre (soulevant jusqu’à la caméra située au ras du sol une fine couche de neige). On s’attend à ce que la glace se craquelle, mais pas du tout, elle entre en ébullition et se sublime sur le périmètre de la foreuse, emportant dans un gigantesque geyser le groupe. L’homme armé, à l’écart, assiste impuissant au spectacle. Il essaie de s’enfuir mais se voit vite submerger par la déferlante de vapeur et d’eau bouillante. Travelling arrière, paysage somptueux en cours de dévastation, pas de témoins.

Californie. Une singularité est visible sur l’empreinte thermique aérienne de l’Alaska. Malheureusement le scientifique chargé de surveiller les écrans est en train de besogner une stagiaire dans l’arrière salle et ne se rend compte de rien… Sur un écran de télévision à côté des moniteurs de surveillance, une journaliste devant un bâtiment officiel dont l’architecture nous rappelle qu’on est en Europe annonce le début d’une grande conférence bancaire sur la crise à Genève.

On s’attachera à respecter les règles suivantes sur les zones visitées :

  • tout décor filmé finit détruit

  • Tout décor présente des particularités identifiables (monuments, architecture) qui rappelons-le seront anéantis

  • On commence par des zones peu peuplées et lointaines puis d’un coup, on rase 6 mégalopôles dont 3 américaines.

  • Toute onde de choc reste distançable par le véhicule des héros.

Le héros (Jhonny Depp en scientifique déconnecté du monde réel) a bien compris la menace avant tout le monde : ces stupides français nous cachent depuis plusieurs mois que le LHC a bien généré un trou noir lors de la première collision. Les images de Genève qui sont diffusées à la télévision au début du film de manière sybilline sont tournées en studio car la ville a déjà été absorbée. Le survol par les héros des ruines avec la « singularité » en leur centre donnera lieu à un flash-back édifiant car on ne va pas laisser une ville se faire absorber sans le montrer. Il essaie en vain de le faire accepter à la communauté scientifique (lors d’une scène mémorable où il présente sur un tableau noir des équations avec au moins une intégrale triple et l’équation de Schrödinger. Au mur et pour seule décoration trône un tableau périodique des éléments).

Aidé de Brad Pitt campant un baroudeur et de Megan Fox qui n’a pas besoin d’excuse pour participer, il démasquera le chantage odieux que la Russie et les talibans imposent au faible gouvernement français pour cacher le drame. Il sera accompagné de sidekicks aux motivations troubles apportant un peu de diversité culturelle à cet équipage hétéroclite qui passeront de vie à trépas peu de temps après avoir révélé leurs aspirations personnelles (souvent un ranch dans le Minnesota).

Durant tout e l’histoire, il poursuivra la pièce manquante d’un improbable dispositif qui une fois activé, génère un halo bleuté qui neutralisera la singularité. Son créateur (un scientifique au fort accent d’Europe de l’Est qui aura pris soin de défuncter durant l’accident), conscient des applications militaires potentielles de l’artefact qu’il venait de créer aura pris soin de le rendre inaccessible en l’envoyant par Chronopost à un confrère avec pour instruction une remise en mains propres. Comme ce dernier travaille à sauver le monde aux heures ouvrables et n’a pas conscience de l’importance du colis, il n’arrivera pas de tout le film à se synchroniser avec les livreurs et à être présent à son domicile entre 9h et 13h. Une mémorable course poursuite dans les ruines de Paris permettra de mettre la main sur l’objet alors que le compte à rebours funeste est déjà en cours.

Le président des Etats Unis interviendra deux fois publiquement : la première alors que ses incompétents conseillers lui révèlent enfin que la fin du monde est proche, pour inviter ses concitoyens à la prière. La deuxième permettra de récompenser les héros du jour où ces derniers ne manqueront pas de rappeler que tout citoyen américain aurait fait de même à leur place.

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Oghma IX

by Sbeu on oct.07, 2009, under Illustration, Text Only

Ma participation à Oghma 9 d’après le sujet énoncé ici :

Sujet Oghma 9

J’ai finalement traité licitement le sujet avec deux illustrations bonus. Par ailleurs, c’est la foire aux références mais c’est suffisamment n’importe quoi pour pouvoir vous garantir le contenu sans spoilers (quoique je n’ai pas encore fini les BSG mais ça me ferait bien marrer que ça s’arrête ainsi).

***

Les neuf personnes réunies autour de l’orateur attendaient avec fébrilité l’issue de son discours. Depuis la tragédie d’hier, ils avaient été contraints d’ajourner leurs plans respectifs et de se mettre à disposition de la justice pour que toute la lumière soit faite sur le drame. Par ailleurs, leur réputation à tous était en jeu. Le meurtrier était sans conteste parmi eux et ils avaient tous à cœur de se blanchir définitivement. Il restait toujours quelque chose de la plus inepte des calomnies. Après tout, ils étaient les seuls à des kilomètres à la ronde dans ce manoir sinistre où les avait conviés leur ami le Docteur Lenoir. Ami était par ailleurs un bien grand mot car tous avaient des griefs plus ou mois sérieux à l’encontre du reste de l’assemblée, ce qui à l’heure actuelle, n’était pas à leur avantage.

Le vieux militaire n’en finissait pas d’expliciter les méandres du tortueux raisonnement qui l’avait mené, affirmait-il à démasquer l’assassin. Il avait fouillé toutes les pièces, interrogé tous les participants, passé au crible tous les alibis. Enfin, arrivant au terme de son monologue, il adopta une position théâtrale, laissa passer un court silence et déclara d’un ton grandiloquent :

« C’est le Colonel Moutarde avec l’ouvre-boîtes dans la salle de vidéo-surveillance ».

Au soulagement de ne pas être accusé succédait l’incompréhension. Le vieil homme était-il devenu sénile au point de s’accuser lui-même ? Le docteur Olive se leva d’un bond suivi de peu par Monsieur Prunelle (la peste soit de cet arrogant français).

  • Voyons mon cher, vous déraisonnez !

  • Pas du tout… Voyez-vous, le Docteur Lenoir était sensé rencontrer ce soi même quelqu’un de particulièrement important. Quelqu’un duquel dépendrait l’avenir de la Terre et de l’humanité. Vous comprenez bien qu’il n’était pas à la hauteur pur cette tâche. C’est pas moi qui le dit, c’est une connerie de prophétie.

  • A n’en pas douter, vous perdez la raison, où est passée votre politesse légendaire et votre sang froid ?

  • Je te le colle au cul mon sang froid, c’est pas une question de politesse mais de classe. Oh et puis ça me brise les couilles de continuer à jouer la comédie pour des couillons pareils.

  • Mais ma parole, vous n’êtes pas le Colonel Moutarde.

  • Ben non dugland, j’ai la classe, moi.

Et d’un geste preste, l’individu arracha la fausse moustache et le monocle qui le rendaient méconnaissables. Le doute n’était plus permis, Georges Abitbol toisait la foule d’un regard serein mais empreint de défi.

« Bon, c’est pas tout ça, les filles, mais faudrait voir à dégager vite, j’attends un invité… »

Joignant le geste à la parole, il dégaina son six coup et abattit les neuf personnes présentes sans recharger. C’est ça la classe, les enfants…

« Bon, fini de rigoler, c’est pas tout ça mais j’ai une planète à sauver. »

Empruntant le passage secret situé dans l’horloge à côté de la réception. Le grand Georges descendit un escalier tortueux le menant jusqu’à la cave. Il passa nonchalamment à côté d’un curieux générateur solidaire d’une roue à hamster et songea un bref instant que toute cette histoire fonctionnerait plus facilement avec un diamant pur plutôt qu’avec cette saloperie de succédané synthétique. Remisant cette pensée dans un coin de son esprit il se dirigea avers le monolithe cristallin qui occupait le fond de la pièce. Après un raclement de gorge profond, il expectora copieusement sur l’étrange structure qui lui rendit une note claire et continua de vibrer sans interruption.

BSG, Pont principal

  • Sir, nous captons un signal clair dans la zone de recherches !

  • Bien Mr. Gaeta, peut-être l’avons nous enfin trouvée. Calculez les coordonnées de saut et transmettez à la flotte. Placez la flotte en condition 2.

    Activez les contre mesures pour brouiller la signature des vaisseaux. Il ne faut surtout pas que nous soyons suivis sur celui là. Préparez le lancement des chasseurs d’alerte. Nous ne pouvons échouer si près du but.

    Je veux qu’un Raptor et une équipe de marins soient prêts pour une reconnaissance au sol, nous devons vérifier les harmoniques de la balise.

  • Oui Amiral. *P.A.* A toute la flotte saut dans 10 minutes à mon signal… 3, 2, 1, Top.

Amiral William Adama

Amiral William Adama

Manoir du Docteur Fred Lenoir, Georges Abitbol raconte des blagues à la momie portant un plateau dans le jardin pendant qu’un cambrioleur tente vainement de s’approprier le véhicule rose flash qui gît dans la cour. Dans un crescendo assourdissant, un rugissement couplé à un sifflement strident retentissent tandis que le vent balaie la cour. Le cambrioleur a pris ses jambes à son coup tandis que Georges mâchonne tranquillement un brin d’herbe. C’est qu’il a déjà vu plus impressionnant quand il résidait au Tegzas.

Dans un chuintement, la porte du véhicule coulisse, laissant le passage à l’amiral Adama et aux deux soldats qui l’escortent.

La tension est palpable entre les deux hommes dont l’œil aguerri a tout de suite pu mesurer la menace que représente leur interlocuteur. Le moindre faux pas met la catastrophe à portée. Décidant de rompre le silence, Adama déclare d’un ton neutre :

  • Commandant William Adama, du Battlestar Galactica. C’est bien ici, la Terre ?

  • Ouaip, et je te préviens, c’est pas assez grand pour nous deux. Alors tu prends tes copines et tu te casses.

  • (à part aux soldats) Frack, on n’aurait jamais dû faire confiance à la présidente Roslin, c’est pas la treizième colonie des prophéties, c’est un repère de bouseux. (A voix haute) On a parcouru des megaparsecs, combattu des cylons…

  • Je t’arrête tout de suite, j’ai dégommé plus d’indiens que toi.

  • Euh, peut-être mais ce n’est pas la question.

  • Mais tu confond tout, Bill, ça fait toute la différence.

  • (à part aux soldats) Ca ne peut pas se dérouler comme ça, c’est probablement un coup monté des cylons.

  • J’entends ce que tu dis mais puisque je te dis que c’est pas des cylons mais des indiens… Tu comprends rien à rien, ma parole. Moi qui pensais devoir batailler ferme pour le titre d’homme le plus classe de la galaxie, je pensais pas gagner par forfait.

  • (perdant légèrement contenance) Mais c’est des conneries, les cylons sont des entités synthétiques créés par les humains il y a de cela des décennies qui se sont rebellés et veulent notre anéantissement.

  • Ecoute, je te le dis franchement, je m’y connais en indiens et cette bicoque est construite sur une saloperie de cimetière. Je sais reconnaître un Totem quand j’en vois un.

  • De ce « Totem », comme vous dites, dépend l’avenir de l’humanité toute entière. Si jamais il arrivait quoique ce soit à ce précieux artefact, les conséquences en seraient… terribles.

Interrompant cet échange avant que tout cela n’entre dans une phase un peu plus virile, un éclair zèbre le ciel tandis que le manoir semble ébranlé sur ses fondations.

Tout d’un coup, une lumière étrange se projette sur la route, et tous se retournent pour voir d’où pouvait jaillir une lueur si singulière, car ils n’ont derrière eux que le vaste château avec toutes ses ombres. Le rayonnement provient de la pleine lune qui se couchait, rouge de sang, et maintenant brille vivement à travers cette fissure à peine visible naguère, qui parcourt en zigzag le bâtiment depuis le toit jusqu’à la base. Pendant qu’ils regardent, cette fissure s’élargit rapidement ; — il survient une reprise de vent, un tourbillon furieux ; — le disque entier de la planète éclate tout à coup à leur vue. La tête leur tourne quand ils voient les puissantes murailles s’écrouler en deux. — Il se fait un bruit prolongé, un fracas tumultueux comme la voix de mille cataractes, — et l’étang profond et croupi placé à leurs pieds se referme tristement et silencieusement sur les ruines de la Maison Lenoir.

PHAIL

PHAIL

Avec un à propos et une synchronisation déconcertante, les deux hommes s’exclament comme un seul : « Monde de merde ».

***

Résultats du jet de chronologie

  1. Killer solves own crime
  2. Stolen identity not worth it
  3. Schadenfreud proves unruly
  4. Ancient alien pyramid scheme
  5. devil deal backfires
  6. The reverse robot reveal
  7. God from the machine

Explications

Le Cluedo est le jeu le plus ridicule du monde où on a une chance sur 10 (voire sur 6) de se faire chier à se griller soi-même.

S’étant Grillé, on change d’identité.

Puis on tue gratuitement les témoins pour le plaisir

On active un artefact extraterrestre qui sert de balise

Finalement, la Terre, c’est pas si bien que ça

En fait, les Cylons, c’est des indiens

Et un bon Deus ex Machina bien *très très* classique

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