Archive for août 16th, 2011
Panty Explosion Perfect : Friendship is Magic (2/4)
by Sbeu on août.16, 2011, under Speed
Il est désormais grand temps d’introduire (dégueulasse) les protagonistes (créées par nos soins, ça prend 15 min pour les plus lents, les fiches de perso figurant plus bas sont exhaustives…) de cette aventure avec :
- Urara
Le personnage badass du groupe qui n’avait pas l’air de sortir du même manga que les autres mais heureusement qu’elle était là parce que sinon, je crois que personne n’aurait pensé à taper sur le démon.
- Mizuki
La mascotte du groupe et accessoirement, mon perso. Je crois que j’ai fait de la présence partout mais je ne suis pas sûr qu’elle s’est spécialement rendue compte qu’il y avait un démon.
- Nao
Un personnage intermédiaire avec un fort potentiel de badasserie mais qui passe son temps à suivre ses propres affaire et poursuivre des démons mineurs ce qui fait qu’elle intervient surtout par accident pour pourrir les autres.
- Yoko
Celui euh… Celle-là est assez particulier(e) dans la mesure où c’est un(e) lycéen(ne) qui aspire à virer les parenthèses dans la phrase actuelle et a un taux de décès très supérieur à la moyenne humaine (de l’ordre d’une à deux fois par scène)
- Bien sûr, il faut un démon campé ici par La Kitsune. En pratique, c’est plus une demi-divinité qu’un démon mais elle était toujours dans nos pattes alors il a bien fallu en faire quelque chose.
Et pour ceux qui sont un peu perdus et qui ont envie de s’égarer encore plus, voici un petit graphe des relations (non exhaustif)
Erratum : A noter que pour parachever le trouble, la légende de la flèche noire Mizuki -> Nao est fausse. Il faut lire : Mizuki pourrit (in)volontairement Nao. Merci de votre attention
Le compte rendu à proprement parler prendra un poil plus de temps parce qu’il faut encore que je le dessine…
Panty Explosion Perfect : Getting started (1/4)
by Sbeu on août.16, 2011, under Text Only
Cette semaine, j’ai fait des tas de trucs trop cools qui donnent complètement envie d’être moi mais qui ne se racontent pas spécialement bien et sinon, j’ai joué une partie de Panty Explosion Perfect.
C’est un petit jeu de rôle indie au système tout léger permettent de camper fièrement des lycéennes japonaises dotées de pouvoirs psychiques et autre magical girls.
Le principe est tout simple, tout ce que le joueur courant raconte se passe comme décrit (pas besoin d’essayer de sauter sur le toit du lycée, on y arrive, point) à moins qu’un autre joueur ou le meuj ne l’interrompe pour s’opposer et décrive l’élément d’adversité qui complique la tâche.
Dans ce cas, le joueur annonce comment il compte surmonter le problème et lance un D6 en règle générale, sur 4+ ça passe modéré par la popularité de la lycéenne quelques autres bidouilles.
Et là, ça devient vraiment drôle : chaque lycéenne a une meilleure amie et une rivale. A chaque test réussi, c’est la meilleure amie qui relate usant de moult laudatifs comment le personnage actif surmonte la difficulté. En cas d’échec, bien évidemment, c’est la rivale qui ridiculise le protagoniste.
Et le Meuj dans tout ça ? Il s’occupe du démon. Parce que le lycée est une espèce de paratonnerre à emmerdes surnaturels. Remporter la partie, c’est coller une branlée au démon (en réussissant un certain nombre d’actions bellicistes contre lui à définir suivant la durée de la partie voulue – 3 pour nous). Comme ce dernier est bien balèze, il faut que la lycéenne moyenne l’attaque avec un peu d’assurance sinon, elle se fait vite pwner.
Comme tout le monde, tout ce que fait le démon fonctionne sauf si on s’oppose. Lui, il réussit ses tests sur 2+, sauf si ses opposantes ont pris confiance en elles. Pour prendre de l’assurance, il faut atteindre ses objectifs personnels (n’importe quoi à définir à la création).
Chaque objectif atteint incrémente la difficulté du démon donc il a intérêt à pourrir les joueurs aussi souvent que possible quitte à s’enfuir quand ça chauffe trop.
La structure narrative ? Chaque joueur est le personnage principal de deux tentatives d’accomplissement de son but personnel et y est donc le conteur principal, pourrit par le meuj et sa rivale en principal mais si c’est rigolo, tout le monde peut s’y mettre.
A titre personnel, je me suis bien marré même si on a rapidement vu une petite limitation se présenter : comme c’est très libre, chaque joueur peut avoir des attentes assez différentes et souscrire à un contrat ludique un poil différent. On se retrouve assez facilement avec un personnage sérieux, un peu dramatique et complètement badass pourri par une rivale loufoque qui conduit la scène à osciller entre deux registres sans se stabiliser. De même, le système se prête à des narrations de tons très variés, il paraît qu’il y a une variante pour des Space Marines, leur aillier et leur antagoniste, c’est dire
Mais globalement, c’est rapide, fluide, ça part dans tous les sens et c’est très fun.
Et donc dans de prochains billets : les persos et le compte rendu de partie.