Sbeulog

Relance de carnet Boku :

Et quelques photos, histoire de…

Il est fort improbable que la majorité d’entre vous ait joué à ぼくのなつやすみ (Boku no Natsuyasumi/Mes vacances d’été) et c’est fort dommage parce que c’est probablement le jeu le plus reposant auquel il m’ait été donné de jouer. Globalement, c’est un simulateur de vacances d’été bâti autour des souvenirs de l’un des membres de l’équipe créative. J’ai joué uniquement au troisième opus qui se passe dans une ferme d’Hokkaido. Le personnage en 3D simplissime se ballade dans de charmants décors peints à la main et s’y adonne aux activités qu’on peut attendre de lui (glandouille, baignade, chasse aux insectes et combats de scarabbées avec ses potes).
Il est fortement recommandé pour en apprécier la quintessence d’avoir effectivement passé des vacances au Japon, ce qui rend l’expérience complètement 懐かしい (Natsukashii/inspirant la nostalgie). Quelques bières ne nuisent pas non plus à l’expérience mais il vaut mieux ne pas recommander cet genre d’additifs au public cible du titre…

Et donc l’ami Boku -8ans- (nom du personnage qui est aussi le pronom personnel « je » ou sa version réfléchie « moi »), tous les soirs, il dessine un chatoyant compte rendu de ses épiques aventures (aujourd’hui, j’ai donné à manger au veau nouveau né…) dans un carnet. Avec Dame Eowyn, on appelle ça le rituel du Boku-carnet.

Bref, tout ça pour dire que cette année, moi aussi, j’ai fait un Boku-carnet en mode Choupi-可愛い de mes vacances en Islande.

C’est fait sans prétention au bic dans un cahier mais c’est marrant à faire et ça détend.
Je mettrai quelques photos aussi.

C’est cliquable, comme d’hab…

En bonusque à l’über arrache pour rebondir sur ce que je disais hier sur le fait que les contraintes de gameplay s’accommodent difficilement de contraintes de narration ou même de physique cohérentes, un petit cours de physique par Lara.

Physique Croftienne

Moi, la suspension d’incrédulité, je suis tolérant dessus, glisser d’une tyrolienne à fond, se récupérer in extremis sur une paroi rocheuse au piolet et finir sa course sur une bonne chute de 10 mètres en se réceptionnant par une roulade, pas de soucis. Mais là, j’avoue avoir un peu bloqué sur ces mécaniques de progression dans l’exploration.

Je passe sous le radar pour une mission top secrète dans les prochains temps, souhaitez moi bonne chance…

Et c’est donc sur cette citation éminemment culturelle que s’ouvre ce petit récapitulatif des projets avortés du sbeulog, des raisons de leur échec et des leçons à en tirer (et ça me permet de rebondir sur le dernier commentaire d’Athreeren).

Il y a des trucs, comme ça, tout le monde dit qu’il faut le faire, on te l’a rabaché des dizaines de fois avant que tu ne te retrousses les manches et tu tombes quand même dans le panneau, plusieurs fois… vraiment plusieurs avant de te rendre compte un peu trop tard qu’en fait c’était réellement utile.
Parmi ces conseils, il yen a deux qui sont très scolaires mais qui sont vraiment importants :

- vérifier ses résultats de physique chimie avec un petit coup d’analyse dimensionnelle (5 ans avant de vraiment comprendre que j’y aurais gagné) et de manière générale, valider ses résultats.
- réfléchir à la démarche avant de se lancer dans la réalisation (exo de maths, projet info, n’importe quoi)

Mine de rien, c’est super utile. Ça fait un bout de temps que je les applique au boulot mais en dessin, probablement parce que c’est un loisir et que je n’i pas envie de me prendre la tête, je les ai toujours un peu snobé. Au final, on ne progresse pas et ça engendre plus de frustration qu’autre chose.

Bref, ça se traduit par plusieurs trucs impératifs que je commence seulement à faire
- réfléchir à la compo
- réfléchir à son histoire et en construire des bases solides
- Construire ses repères graphiques (anat, perspective)

Tout ça ça apporte quoi ?
Savoir où on va, ça donne un but. Ça permet de garder le cap et d’accélérer la phase de réalisation et d’anticiper les limitations.

Donc les vieux dossiers pourriéreux du sbeulog c’est :
- UNPF : pas intéressant graphiquement, ne va nulle part => ça m’intéresse plus et je ne saurais pas le développer
- Limbos : rigolo mais ne va nulle part non plus et trop ambitieux => Des trois, c’est largement mon préféré et c’est celui que j’ai le plus envie de ressuciter à l’occase
- Comic Stropes : expérience marrante mais se perd, trop ambitieux, résultat décevant => Je n’ai pas le niveau de mes ambitions. Je réutiliserai peut-être le principe mais celui là est bien mort.

Du coup, les conclusions ?

Sans surprises, enfin respecter ce qu’on nous a toujours dit :

- Le projet doit avoir une fin déjà prévue
- être suffisamment court pour avoir des chances de se terminer avant de perdre son attrait et devenir chiant à faire
- être réalisable en se fixant des limites techniques (l’unité de temps, de lieu, d’action, c’est très raisonnable, comme bornes; nb limité de personnages)
- Le scénario doit être globalement écrit
- Mais faut se faire plaisir avec du contenu intéressant à raconter et à dessiner.

Du coup, si je réussis à m’astreindre à poser par écrit un scénario et des dialogues, peut-être que je me lancerai sur un projet défini avec pour objectif de le boucler. Pour l’instant, on peut considérer ce projet comme tentant mais pas encore sur les rails faute de formalisation

Oslo : Chara design

Oops, I did it again… Donc là, après de grands discours galvanisants, des grosses fautes d’anat au niveau des bras, des mains et des proportions globales par rapport à la tête. Je vous le dis, c’est pas encore gagné…

Allez, on se quitte sur une autre citation édifiante :

Putain, arrêtez de me faire dire n’importe quelle connerie! Albert Einstein.

LCF m’a proposé ScheduleSlip la dernière fois. Alors pour faire les choses bien, je vais suivre ce Trope à la lettre.
Nan mais sérieusement, c’est pas ma faute j’étais surchargé de boulot et en plus j’étais fatigué toute la semaine, c’est bien simple, quand je rentrais j’allais faire une sieste (et ensuite je tuais quelques Cyberdiscs).
Bon, ça, c’est fait.

Plus sérieusement, bien que tous les éléments cités ci-dessus soient vrais, voici la suite tant attendue par euh… au moins une personne, ouais!

Avec comme sources des tropes que j’ai trouvé tout seul parce que j’arrivais pas trop à faire la jonction directement avec les autres :

PhlebotinumRebel
PsychicPowers
TouchOfDeath

Les propositions précédentes sont bien consignées et arrivent dans la suite.

Là j’ai encore de la matière et quelques idées pour la suite mais si vous voulez influencer le déroulement, vous savez comment faire…

La suite, donc. C’est un peu trop clair au scan, il faudrait que j’assombrisse tout ça. Mais je pense que je vais plutôt embrayer sur le suivant à vrai dire…
Finalement, cette planche n’a strictement rien à voir avec le premier jet que j’avais rejeté en cours de semaine mais ça pionce moins donc c’est sûrement mieux comme ça.

J’y ai donc utilisé principalement

MegaCorp
StateSec

J’introduis aussi doucement

KnightInSourArmor
ForScience
HiredGuns

Mais on aura le temps d’y revenir plus en détails.

C’est clair qu’ils n’ont pas l’air sympa ces Corp. Sec. se pourrait-il que ce qu’on a vu dans la scène d’introduction resserve un jour ? Il faudra sûrement des Tropes pour répondre à ces passionnantes questions.

J’avais envie d’avancer alors je me suis trouvé quelques Tropes tout seul comme un grand en traînant dans les alentours des actuels:

Retired Badass
Shotguns Are Just Better
Sentry Gun
Et un même facile et tout pourri pour finir (Bonusque)

C’est pas souvent que je tiens trois épisodes… Je me fais peur.
Allez, si je dépasse les 10 épisodes, j’enlève les Quasi-Quasi du SNKP et je rechange de sous-titre.

Je me demande bien si l’on reverra ce barman par la suite… Vite vite, des Tropes.

Unrelated Bonusque qui m’a aussi bien fait rigoler

Comme je suis distrait, j’ai oublié de mentionner qu’une ellipse narrative d’une vingtaine d’années a lieu entre la planche précédente et celle-ci. Les textes sont pas trop lisibles, j’essaierai d’y remédier par la suite. D’ici là, ya clickage to enlarge. (et faut pas faire attention au visage case 4, il est très moche et je rectifierai ce personnage dans les planches à venir. J’ai pas mal merdé en passant à l’encre).

Les tropes du jour :

You All Meet In An Inn
I Need A Freaking Drink
Alcohol Induced Idiocy

et le Tsun de Tsundere

Va-t-on réduire le bar de la scène d’intro en cendres ? Un commanditaire à capuche y réside-t-il à plein temps ? Le barman passe-t-il plus de 50% de son temps à essuyer des verres ?

Il nous faudra bien quelques bons Tropes pour y voir plus clair…

L’objectif étant de tenir le rythme et d’enchaîner quitte à progresser plus sur la durée, veuillez m’excuser pour les perspectives foireuses en case 4, l’anat douteuse de la case 3 et tout… Promis, je suis là pour progresser à mesure que ça vient.
Je suis évidemment friand de commentaires techniques notamment concernant la lisibilité de la chose, l’économie d’infos, le rythme et la mise en scène. A la relecture, je me rends compte que le fait que la scientifique soit enceinte n’est pas super compréhensible par exemple.

Pour rappel, les Tropes utilisés dans cette page sont les suivants :

Conveniently an orphan
Gas Mask Long Coat
Pyromaniac

Je garde Tsundere bien au chaud pour la suite.

Ouh, quel suspense intense et que de questions.
Comment l’inspection du travail peut-elle laisser des personnes presque à terme bosser en pleine nuit ? Peut-on utiliser ce genre de dispositif pour des Barbeq ? L’enfant survivra-t-il ? Et si d’aventure c’était le cas et qu’il/elle grandissait, quels pourraient bien être son/ses traits de caractère dominants ?

Vite, des Tropes pour continuer…

Contact

Allez, tant que j’y suis, voici la suite bien bâclée parce que j’avais envie de placer les règles du jeu au plus vite.

C’est un premier jet évolutif, merci de m’en indiquer les failles

- Toutes les portes des limbes débouchent en un autre point de l’interwebz.
- Elles sont vérouillées et peuvent être ouvertes de l’extérieur uniquement.
- les intervenants extérieurs qui souhaitent participer doivent au préalable signaler l’existence d’une porte chez eux et annoncer son ouverture comme illustré ici
- Tout personnage qui passe la porte vers les limbes du sbeulog est sous mon contrôle. A ce titre, j’ai la possibilité de définir quand il arrive (et s’il arrive tout court, ce qui me permet d’ajuster à mon emploi du temps)
- Réciproquement, tout personnage effectuant une sortie agit selon le bon vouloir du propriétaire de la destination.
- Outre avoir le contrôle absolu des personnages lorsqu’ils sont dans son domaine, le propriétaire des lieux choisit le format dans lequel il relate leurs aventures (texte, bd, film ou charades…)
- Les personnages ne décèdent et ne subissent pas de dommages irréversibles pas sauf accord entre les deux parties impliquées.
- Les règles temporelles sont différentes entre les limbes et l’exterieur. Un personnage effectuant une sortie peuvent revenir dans le sbeulog tout en poursuivant leurs aventures à l’extérieur du moment d’à un moment, les deux lignes temporelles se reconnectent.

Pour résumer, c’est basé sur le volontariat, chacun est maître chez soi et ça permet de jouer avec la structure bloggesque de la chose.